« Les gens peuvent vraiment s’attendre à une édition réconfortante, affirme Patrick Kearney. Ça va faire du bien aux gens et ce sera accessible pour pas mal tous les amateurs de musique, autant locaux que montréalais. »
Il explique que l’organisation a souhaité garder la formule qui a fait son succès durant toutes ces années. La seule chose qui différencie cette édition des autres est qu’elle ne se déroule pas lors de la fête des Patriotes. « C’est devenu une date prisée pour les festivals montréalais, donc on a décidé cette année de faire un recul de date », explique le directeur. C’est donc ce week-end, du 12 au 14 mai, que les festivaliers sont attendus.
Aussi, suite à l’augmentation des coûts d’organisation, l’église Sainte-Thérèse d’Avila n’accueille pas de spectacles cette année. Les organisateurs ont décidé de mettre en avant les concerts extérieurs et dans les bars. Ces spectacles gratuits sont l’occasion de présenter des musiciens émergents.
Pour la programmation, l’emphase a été mise sur les artistes québécois, avec certains artistes d’Afrique, d’Europe et de Toronto. « On est quand même assez fier d’avoir été vers cette tangente de donner la place aux artistes québécois », souligne Patrick Kearney.
Celui-ci se réjouit de l’évolution qu’a connue le festival au fil des années ainsi que des liens créés avec le public et les artistes. Le principal défi auquel les organisateurs ont fait face depuis la création du festival en 2017 est le même que ceux de nombreux événements : la pandémie.
« Sur sept années d’existence, il y en a trois qui ont été plus compliquées, raconte-t-il. 2020 a été annulé, les contraintes sanitaires nous ont seulement permis de faire des concerts extérieurs en 2021 et on est revenu dans une formule classique en 2022, mais on venait à peine de sortir de la cinquième vague. »
L’équipe n’a pas d’estimations précises du nombre de visiteurs attendus cette année, mais Patrick Kearney espère qu’autour de 7 000 personnes seront présentes, soit le nombre habituel pour le festival.
Par David Simard-Jean
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