C’est le 14 octobre que se tenait le vernissage de la huitième édition de l’exposition annuelle de photographies du Club photo Blainville, à la galerie d’art située sur le chemin Plan-Bouchard. En plus de recevoir le conseiller municipal de Blainville François Garand, les photographes étaient présents pour discuter de leurs œuvres respectives portant sur plusieurs thèmes inspirants.
En tout, sept prix ont été remis lors de la soirée. Le prix Bravo 2017 va à Normand Savage, président du Club, pour sa photographie intitulée Le sommet de la solitude. Les deux mentions honorables sont données à Sithra St-Hilaire, pour ses œuvres Un homme debout et La ballade. Marie-France Falardeau ressort du vernissage avec le troisième prix, pour Sylphide. Enfin, les autres récompenses vont à Claude-André Fortin (prix Argent), à Emmanuel Bocquet (prix Or) et à Marlene Rodgers (Choix des membres). Leurs œuvres, soit Fauvel, Argus bleu et La grande dame ont attiré l’œil des juges et des membres de l’organisation artistique.
Notons d’ailleurs le choix «difficile» fait par les deux membres du jury. «Ils avaient des grilles pour noter chaque photo. Au total, 240 points possibles, donc 120 pour chacun des juges. Le meilleur a eu 215. Celui détenant la 5e place a eu 212. En troisième place, nous avons une triple égalité. Les juges ont dû se réunir pour départager.»
<h3>Du grand art</h3>
Le conseiller municipal, présent pour une allocution et pour le dévoilement des gagnants, n’a pas manqué de souligner la qualité des artistes présents et des photos exposées aux quatre coins de la galerie.
«J’ai le privilège de représenter le conseil de ville pour ce vernissage, qui sera pour moi une dernière activité publique en tant que conseiller municipal. Nous pouvons compter 39 merveilleuses œuvres et 22 photographes, dont 17 qui sont Blainvillois. Les gens qui pourront visiter cette exposition pourront constater la richesse de Blainville en ce qui concerne la photographie. Je tiens à féliciter chacun des exposants et des exposantes. J’encourage tous les amateurs de photo à rejoindre le Club et à visiter cette huitième exposition qui est extraordinaire. Merci au Club d’alimenter la passion de ses membres et de construire d’aussi belles expositions. Bon vernissage à tous.»
Enfin, pour plus d’informations concernant le Club photo Blainville, rendez-vous au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.clubphotoblainville.com/" target="_blank" rel="noopener">http://www.clubphotoblainville.com/</a>].
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six photographes de la région honorés lors d’un vernissage

Pour une sixième année, découvrez le meilleur de la plus récente édition du festival d’Annecy, le plus important événement du genre au monde! Dans ce programme conçu par l’équipe du festival spécialement pour Ciné-Groulx, vous verrez un bouquet de courts métrages internationaux couronnés par le jury et le public cette année.
Un rappel que l’animation est parfois aussi destinée aux adultes. Préparez-vous pour un grand choc des idées et des styles! Ciné-Groulx est rendu possible grâce au soutien financier de la SODEC.

Le dimanche 29 octobre: Le Meilleur du Festival d’Annecy à Ciné-Groulx

Entre les puissants et les gens ordinaires, il y a un fossé que seuls la littérature et le théâtre peuvent parfois combler, en nous menant en des lieux, des zones où nous n’aurions autrement pas accès. Sinon, comment saisir l’esprit tordu de ceux et celles qui s’arrogent le droit de vie ou de mort sur leurs semblables? 
C’est l’histoire d’une mort annoncée que nous ont racontée les huit finissantes en interprétation de l’Option-Théâtre de Lionel-Groulx, qui présentaient la pièce Marie Stuart, de Darcia Maraini, la semaine dernière au studio Charles-Valois, alors que le destin de la reine d’Écosse tiendrait entre les mains d’Élisabeth 1 pendant 90 minutes, chacune bénéficiant d’un temps de parole équitable, comme dans les grands débats, tout juste avant que la hache du bourreau ne s’abatte sur le cou dénudé de Marie, convaincue jusqu’à son dernier souffle que le trône d’Angleterre lui revenait. 
<h3>Dynamiser le discours</h3>
Dans ce genre de spectacle où le seul discours tient lieu d’action, il fallait éviter les écueils d’une certaine lourdeur, ce à quoi l’on est parvenu grâce à cette idée du metteur en scène Michel-Maxime Legault de transposer la discussion dans l’arène sportive: un gymnase à l’aspect lugubre, théâtre d’un affrontement intense entre deux équipes mettant en lice quatre Marie contre autant de reines vierges. 
Dans cette dynamique où, d’une réplique à l’autre, chaque actrice serait successivement reine ou suivante, on s’est passé la parole comme on l’aurait fait d’un ballon, ce qui maintiendrait, dans les rangs du public, le même niveau d’alerte que devant une joute sportive. 
Davantage politique, celle qui s’est déroulée devant nous s’est tissée sur le canevas d’une parole abondante, violente, riche et chargée d’histoire. Les interprètes qui portaient cette parole, certaines mieux que d’autres, avaient de lourdes et profondes répliques à assumer, des personnages gigantesques à endosser, elles étaient engagées dans une sorte de marathon qui commandait une énergie soutenue, même dans l’ombre, même à l’affût, pour être prêtes à attaquer à tout moment. 
<h3>Les règles de la joute politique</h3>
Collectivement, elles ont bien rendu cet affrontement qui opposait les deux reines logeant aux antipodes, l’une (Élisabeth) réclamant qu’on lui mente pour satisfaire sa vanité, l’autre exigeant qu’on lui dise la stricte vérité, sur tout comme sur elle-même. 
Il ressortait de cette discussion à distance que si l’une (Marie) était tenue prisonnière par l’autre, toutes deux vivaient le même enfermement, chacune ne pouvant se voir que dans le regard des autres, chacune ne connaissant du monde extérieur que ce que les autres pouvaient leur en dire. 
On ne saurait dire si cela vient de cette perte de contact avec la réalité, mais dans cette pièce (et il y a peut-être une certaine parenté avec la joute sportive de la vraie vie), tant Marie qu’Élisabeth se livrent cette lutte acharnée en obéissant aux mêmes règles implacables, à un code qui échappe au commun des mortels et qui fait voir la fatalité comme une fin, celle qui justifie les moyens et qui façonne la logique des puissants.

Six photographes de la région honorés lors d’un vernissage

Du grand art