Rappelons que Frédéric a d’abord fait partie des 60 candidats retenus pour le Camp de sélection, alors qu’au tout début, 5 500 chanteurs ont auditionné aux quatre coins des provinces de Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. Le camp – un stage intensif de trois jours – proposait des cours et des ateliers avec le corps professoral de Star Académie, composé de figures connues du public québécois, dont Lara Fabian.
Place au premier direct
L’auteur-compositeur-interprète de la région a su passer les premières coupures, qui réduisaient le groupe de moitié, soit à une trentaine. Tout près de la sélection finale des 22 derniers candidats, son parcours s’est arrêté. Parmi les 20 premiers élus, choisis par l’Académie, on retrouve l’Eustachois Jullian Thomasz, 26 ans, que l’on pourra toujours suivre, dès le 14 février, au premier direct. Deux autres chanteurs étaient alors choisis par le public, pour compléter la fameuse cohorte. Le Mirabellois Fred Dionne a donc misé sur le vote populaire, afin de poursuivre son aventure télévisuelle. C’est finalement Allyson Pétrin et Vincent Julien qui ont été sélectionnés grâce au vote populaire qui se chiffrait à 250 000, au total.
«Merci de tout mon cœur! Je suis vraiment reconnaissant d&#8217;avoir pu vivre cette expérience complètement folle, de mentionner ce dernier. J&#8217;en sors extrêmement fier et heureux. Je suis encore très ému par votre soutien au cours des derniers jours. Félicitations aux autres participants qui se dirigent au premier direct. Je vous aime tous et vous êtes tellement bons. J&#8217;ai hâte de vous suivre».
C’est loin d’être terminé pour le jeune résidant de Mirabel. Frédéric Dionne dit compter sur «plein de projets», qu’il souhaite enclencher immédiatement. À noter qu’après l’émission du 14 février prochain, le nombre de candidats passera de 22 à 15. Le gagnant se méritera une bourse finale de 100 000$.

Benoît de Nursie est né vers 480, sur des terres aujourd’hui italiennes, plus précisément, en Ombrie. Pour les fervents catholiques et orthodoxes, il est le fondateur de l’ordre des Bénédictins, ou l’ordre de Saint-Benoît, et a largement inspiré le monarchisme occidental ultérieur.
Son ordre, qui a été fondé il y a près de 1 500 ans, est la fédération de monastères qui a connu le plus large succès dans l’histoire, sans être la plus ancienne. Celle-ci suivait la règle de Saint-Benoît, qui fut écrite entre 530 et 556, par Benoît de Nursie lui-même. Elle fut créée pour guider les disciples dans la vie monastique communautaire, en s’inspirant du mode de vie de l’auteur, encadrant les rites, les cérémonies et prières, ainsi que le travail et la détente.
Vers 529, Benoît fonde une communauté de moine, sur le mont Cassin. Sa règle fut alors adoptée par la majorité des monastères en Occident et eut une influence religieuse considérable. Elle eut aussi une importance dans la formation de la société médiévale, en proposant l’idée d’une constitution écrite, le contrôle de l’autorité par la loi et l’élection du détenteur de cette dernière. Sous la règle de Saint-Benoît de Nursie, l’abbé devrait être choisi par ses frères.
Encore aujourd’hui, plusieurs milliers de moines et moniales s’inspirent de cette même règle, à travers le monde. Au Québec, l’Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac, située précisément au cœur des Cantons-de-l’Est, est composée d’une trentaine de moines qui vivent selon la règle de ce personnage historique et religieux.
Un lien de parenté
Les villages de Sainte-Scolastique et de Saint-Benoît, constitués respectivement en 1834 et en 1799, sont voisins. Ils furent nommés en l’honneur d’un frère et d’une sœur qui, d’après ce qui est dit dans la tradition, pourraient être jumeaux.
Sainte-Scolastique est née en 480, soit la même année que son frère. Elle était une moniale catholique et fondatrice d’un monastère féminin qui adopta également la règle de Saint-Benoît. Scholastique n’est connue que par les écrits du pape Grégoire le Grand, premier de son nom, dans ses Dialogues.
Outre le secteur connu de Mirabel, la religieuse catholique a donné son nom à une abbaye et des écoles, en France, ainsi qu’à une autre institution d’enseignement à Dacca, au Bangladesh.
Prochainement…
Dans le cadre du prochain article en lien avec la toponymie de Mirabel, il sera question des secteurs de Sainte-Monique et Saint-Augustin. Comme Benoît et Scholastique, ces deux personnages entretenaient des liens familiaux étroits et ont laissé derrière eux des héritages religieux considérables.

Toponymie mirabelloise: Benoît et Scholastique… qui sont-ils?

Leur dernier spectacle devait être présenté le 26 avril, puis a été reporté au 25 octobre et finalement remis à une date encore indéterminée.
La majorité des membres du groupe ont heureusement réussi à tenir quatre rencontres musicales au cours de l’été dernier. C’est sur un site extérieur et ombragé, en respectant les mesures sanitaires prescrites, que les Ménétriers ont pu pratiquer leur art dans une atmosphère conviviale.
Évidemment, les musiciens ont bien hâte de reprendre les répétitions de ce spectacle intitulé «Tout l’monde à bord». Les arrangements harmoniques réalisés par le directeur musical Rémi Mignault, des pièces folkloriques bien connues, font de ce spectacle une exclusivité des Ménétriers d’antan.
Le groupe invite la population à suivre sa page Facebook afin d&#8217;en savoir plus sur la reprise de ses activités et sur son prochain spectacle.

Un artiste et des projets à surveiller: Ce n’est pas fini pour Fred Dionne