Avant même sa sortie sur grand écran, le dernier-né de Marvel bat un record en ayant le plus grand nombre de préventes pour une production dans son univers cinématique. Il a complété sa première fin de semaine avec plus de 190 millions (seulement aux États-Unis), lui permettant d’atteindre la cinquième place du meilleur départ de l’histoire. Cela est très prometteur pour le nouveau super-héros africain.
Après les événements qui se sont déroulés dans Captaine América: La Guerre Civile, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier.
Un scénario soigné
Le réalisateur Ryan Coogler (Fruitvale Station, Creed), suscite une petite révolution, puisque son histoire contient un message social, politique et sentimental. Le «Black Panther» est original, ancré dans les traditions de son pays, tout en vivant secrètement dans un monde à la fine pointe des technologies comparativement au reste de la planète. Le patriotisme souvent associé aux précédentes œuvres «marvélienne» laisse place à une ouverture sur le monde.
Offrant un scénario soigné, mature et moins humoristique, il présente une remarquable direction artistique tant au niveau des décors que des costumes, s’harmonisant avec les thèmes musicaux inspirés de l’Afrique. De plus, l’action est bien répartie n’offrant aucun temps mort.
Chadwick Boseman est fabuleux en héros au costume noir, mais c’est Michael B. Jordan (Erik Killmonger) qui se démarque. La puissance et la rage de son personnage en font un ennemi redoutable, mais partageant un lien intime avec le roi de Wakanda. Les femmes occupent également une place importante au sein de la distribution. Lupita Nyong’o interprétant une espionne et ancienne petite amie de T’Challa, Danai Gurira, en chef des guerrières, Angela Basset, jouant le rôle de la reine mère, et Letitia Wright, ingénieure en chef du Wakanda et sœur du roi. Martin Freeman (Everett K. Ross) et Andy Serkis (Ulysses Klaue) font plus qu’un simple caméo, permettant de faire le pont avec les autres longs métrages.
La tradition se poursuit avec deux scènes postgénériques. La première à saveur politique et la seconde révélant ce qui est advenu à un des protagonistes préférés des fans.
La semaine prochaine, il sera question du film Annihilation.
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Ma note: 8,5/10
MOTS-CLÉS
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