Cette année, le festival s’est déroulé du vendredi au lundi, avec une trentaine de spectacles gratuits. « C’est la fête de toutes les musiques », a déclaré Angèle Dubeau, directrice artistique. « Les styles se croisent, et c’est ce qui fait la richesse de ce festival ». Contrairement aux éditions précédentes, Angèle Dubeau a choisi de ne pas se produire cette année, préférant se consacrer pleinement à la direction artistique. « J’ai décidé de me consacrer entièrement à l’accueil des artistes et à la gestion du festival », a-t-elle confié.
Une programmation éclectique
La programmation a offert un éventail impressionnant de talents et de styles. Parmi les artistes invités, Waahli, avec son hip-hop aux sonorités afro-caribéennes, et Karen Young, figure emblématique du jazz québécois, ont captivé le public. D’autres, comme Ziya Tabassian, ont transporté les spectateurs en Iran, tandis que l’Ensemble Caprice, spécialisé en musique baroque, a proposé un voyage dans le temps.
Un moment attendu était le « Piano Discussion » avec Paul Baillargeon, compositeur ayant travaillé avec des légendes comme Céline Dion et sur des séries emblématiques telles que Star Trek. « C’était une occasion unique de découvrir l’univers de la création musicale », a souligné Angèle Dubeau.
Le rôle clé de la transmission musicale
Le spectacle familial du dimanche, avec Nathalie Choquette et ses filles Florence K et Éléonore Lagacé, a mis en lumière la transmission de la passion musicale au sein d’une famille d’artistes. Ce moment, mélangeant opéra, pop et musiques du monde, incarnait la philosophie du festival : l’importance de transmettre la passion musicale aux nouvelles générations. Cette idée s’est reflétée tout au long du week-end, avec des activités dédiées aux enfants, comme l’heure du conte musicale, animée par la drag queen Barbada, une invitation à explorer la musique de manière ludique et ouverte.
Une 24e édition mémorable
Avec une programmation allant des chants de marins aux tambours japonais d’Arashi Daiko, en passant par les rythmes brésiliens de Paulo Ramos, le festival a une nouvelle fois réussi à créer une ambiance où la diversité musicale et la convivialité s’entremêlent parfaitement. « Il faut venir sans barrière et partir à la découverte », a encouragé Angèle Dubeau.
Avec près de 60 000 spectateurs présents lors de la dernière édition, le Festival de la musique de Tremblant continue de croître, attirant à la fois des amateurs de musique et des familles. Ce festival ne se contente pas seulement de présenter des artistes talentueux, mais il tisse également des liens humains profonds entre les musiciens et leur public.
Rendez-vous en 2025 pour la 25e édition qui s’annonce déjà grandiose.
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Fête de la musique de Tremblant
Angèle Dubeau