Le Grand concert des Fêtes effectuait un retour très attendu à l’église Sainte-Thérèse-d’Avila, le vendredi 13 décembre. Les élèves de la Formation musicale intensive (FMI) de la polyvalente Sainte-Thérèse ont offert des prestations magnifiques et inspirantes, et ont partagé la scène brièvement avec un artiste bien connu du public québécois, Michel Rivard.
Comme promis, l’artiste a revisité trois de ses grands succès, eux qui ont bénéficié de nouveaux arrangements signés par des enseignants de la PST. Je voudrais voir la mer a d’abord été interprété, avec chœur et orchestre, suivi de Libérez le trésor (avec les classes de piano) et Le retour de Don Quichotte (avec les classes de violon).
Ces prestations magiques, teintées d’émotions et très attendues du public, étaient entrecoupées de pièces musicales de noms incontournables de la musique classique, tous issus des quatre coins du monde.
Les convives, dont plusieurs dignitaires, partenaires et élus de la région, ont voyagé au son de cette musique. Une pièce rappelait l’enfance, tandis qu’une autre nous plongeait en pleine balade en taxi à New York. L’auditoire a fait escale en Italie, en Amérique du Sud et ainsi de suite. Il y en avait assurément pour tous les goûts.
Le tout se déroulait d’ailleurs sous l’animation du sympathique chanteur et parolier du groupe Mes Aïeux, Stéphane Archambault. Ce sont quelque 150 instrumentistes du FMI qui ont fait valoir leur talent, dans le cadre de deux représentations se tenant en après-midi et en soirée.
Deux générations
Comme mentionné sur place, cette tradition des Fêtes permet de récolter des fonds pour deux nobles causes de la région, soit la Fondation du Triolet, organisme qui apporte son soutien au FMI, de même qu’à la Fondation Drapeau-Deschambault-Maisonneuve (DDM), qui veille à la qualité de vie des résidents de CHSLD de la région.
«Grâce aux sommes amassées dans le cadre de cet événement, notre organisation peut offrir des services, des équipements et de meilleurs soins à nos personnes âgées» , rappelle la présidente de la Fondation DDM, Michelle Lapointe.
«Avec les profits réalisés, notre organisation achète des instruments de musique, des partitions, peut engager des spécialistes et offrir des camps musicaux aux élèves. Sans elle, il n’y aurait tout simplement pas de formation musicale à la polyvalente Sainte-Thérèse» , d’ajouter Charles Le Borgne, président de la Fondation du Triolet.
Il faut mentionner également que ce mariage entre les deux organisations d’ici résultait d’un legs testamentaire, celui de Denise et Léandre Daigle, un couple sans enfants qui souhaitait voir cet héritage profiter à la Fondation DDM.
Leur nièce et exécutrice testamentaire, Suzanne Domingue, racontait que l’organisme avait choisi de faire équipe avec la Fondation du Triolet pour l’organisation de cet événement musical.
«Cette union transforme le Grand concert des Fêtes en un événement intergénérationnel, un événement communautaire qui brise l’isolement» , disait-elle, en faisant allusion au fait que les résidents des CHSLD concernés avaient droit, en après-midi, à une représentation gratuite de ce concert qui leur était spécialement destinée.
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