Il s’agit donc d’une photo de la résidence sise au 100, rue Blainville Ouest, que l’artiste Gwenaël Bélanger a concoctée en laboratoire, au second étage de l’édifice Olindo-Gratton, sur lequel l’image a été appliquée.
Il s’agit donc d’un projet d’œuvres publiques intégrées à l’architecture du bâtiment, laquelle œuvre sera renouvelée tous les trois ans.
Et l’artiste de se référer à la maison de Dorothée qu’une tornade enlève dans Le Magicien d’Oz, tout en s’inspirant de cette résidence qui présente, dit-il, une forme architecturale distincte et particulière qui dévoile l’ajout d’annexes au fil des années. «Ses qualités architecturales ordinaires se retrouvent maintenant dans une situation extraordinaire», précise le photographe qui a bien évidemment retravaillé l’image.
Quiconque connaît Praxis sait que l’art public et l’échange avec les citoyens s’avèrent essentiels à une démarche empreinte de territorialité. Son laboratoire bourdonne d’effervescence créative au second étage, mais c’est sur le territoire que les installations sont souvent exposées et très souvent en interaction avec le public.
Le conseiller municipal Vincent Arseneau, responsable de la commission de la culture, venait donner une courte description de l’œuvre et de sa démarche. Il était accompagné de quelques-uns de ses colistiers venus témoigner de l’importance, maintenant visible, de Praxis dans la communauté térésienne.