L’oeuvre Susurrer des mots doux aux pas des passants de l’artiste interdisciplinaire Soufïa Bensaïd est composée de courtes phrases invisibles, inscrites directement au sol. C’est au contact de la pluie que la magie opère, et que ces mots doux apparaissent, ensoleillant les journées des passants. Un concept unique dans la région.
Une carte interactive disponible au [<a href="http://www.sainte-therese.ca">www.sainte-therese.ca</a>] regroupe les emplacements des mots dissimulés par l’artiste. Pour les localiser lors d’une promenade, repérez les gouttes d’eau blanche peintes au sol.
Quatre parcours déambulatoires d’une durée de 45 minutes sont également organisés pour découvrir l’ensemble de l’oeuvre en compagnie de l’artiste. Des départs sont prévus le samedi 12 septembre à 10 h, les mardis 15 et 29 septembre à 14 h, et le dimanche 4 octobre à 10 h. L’inscription est obligatoire. Pour réserver sa place, il faut écrire à <a href="mailto:n.ouellet@sainte-therese.ca">n.ouellet@sainte-therese.ca</a>.
«Nous sommes ravis de proposer aux grands comme aux petits une activité ludique à faire sous la pluie. C’est plutôt rare, mais c’est aussi ce qui fait qu’elle est spéciale. Enfilez votre imperméable et vos bottes de pluie, partez à la découverte de cette oeuvre au Village et amusez-vous», mentionne la mairesse, Sylvie Surprenant.
Pour plus de renseignements sur l’artiste, consultez le [<a href="http://www.soufiabensaid.com">www.soufiabensaid.com</a>].

«La Ville de Sainte-Thérèse est reconnue pour son héritage historique rassembleur, cher aux citoyens. Nous sommes ravis de pouvoir leur offrir à nouveau des conférences aux notes d’histoire et de patrimoine dans le cadre de cette série de rencontres qui a connu un grand succès ces deux dernières années», souligne la mairesse, Sylvie Surprenant.
22 septembre: Je me souviens
Avec Hélène-Andrée Bizier, historienne et essayiste, cette conférence porte sur les grands sujets dissimulés sous la devise adoptée par les Québécois: Je me souviens. Quelle en est l’origine? Pourquoi figure-t-elle depuis 1978 sur les plaques d’immatriculation du Québec? D’autres éléments de l’histoire du Québec figurent parmi nos impérissables souvenirs. C’est le cas de l’éternelle fleur de lys, de l’infatigable castor ainsi que de la feuille d’érable dont on confectionnait des bouquets d’automne pour ne pas oublier qui nous étions et d’où nous venions.
13 octobre: Une lutte sans relâche: histoires de la pandémie de grippe espagnole de 1918-1919
Cette conférence sera présentée par Véronique Dupuis, consultante en histoire et en interprétation du patrimoine. Deux vagues de cas de grippe espagnole marquent l’année 1918. Au final, le bilan est lourd. Entre 50 millions et 100 millions de personnes ont été emportées par la Grande tueuse. Quels ont été les impacts sur les populations? Quelles ont été les règles de sécurité sanitaires appliquées? Comment la pandémie s’est-elle traduite sur le territoire québécois? Une conférence particulièrement d’actualité malgré son sujet vieux d’une centaine d’années.
3 novembre: Le patrimoine à vol d’oiseau
Pierre Lahoud, historien, photographe aérien et spécialiste du patrimoine, a choisi le point de vue des nuages pour exprimer son amour de l’architecture, du patrimoine et des paysages d’ici et d’ailleurs. Malgré les difficultés qu’imposent la photographie aérienne et, davantage encore, le climat québécois, il sillonne son pays en avion, caméra en main, à la recherche de la lumière et de l’angle qui révéleront des trésors insoupçonnés. Lors de cette conférence, vous découvrirez le patrimoine québécois sous un nouvel angle.
Mesures particulières
Les consignes émises par la santé publique seront appliquées et les mesures nécessaires seront mises en place pour assurer la sécurité de tous lors de la tenue des conférences. Un maximum de 35 personnes sera admis dans la salle et le port du masque ou du couvre-visage sera obligatoire pour toute personne âgée de 10 ans et plus, et ce, jusqu’à ce qu’elle ait rejoint son siège. La distanciation physique devra également être respectée.
Les inscriptions sont obligatoires, et ce, pour chacune des conférences. Elles se feront en ligne au [<a href="https://loisirs.sainte-therese.ca">https://loisirs.sainte-therese.ca</a>] dès le mercredi 2 septembre, à 9 h ou en personne à la Maison du citoyen dès le mercredi 9 septembre, à 9 h. La Carte citoyen valide est nécessaire pour ce faire. Les places sont limitées.

Des conférences qui font parler l’histoire

L’ouvrage, qui se veut à la fois un polar international et un thriller teinté d’érotisme, a été lancé officiellement à l’occasion de la journée «Le 12 août, j’achète un livre québécois», qui se déroulait à Hamster Espace Papier, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Sur place, outre M. Plouffe, on retrouvait les auteures laurentiens Sylvie Payette, Roxanne Turcotte et Sylvianne Thibault, également libraire maison pour Hamster Espace Papier.
Passionné par les biographies, les livres historiques et les romans policiers, Yves Plouffe a réuni le tout dans ses trois premiers ouvrages. Le premier a ainsi comme toile de fond la crise d’octobre de 1970; le deuxième, le référendum de 1995; et le troisième, le scandale concernant l’entreprise UraMin acquise par la société française Areva avec du capital du gouvernement français, affaire qui a eu cours de 2007 à 2018.
<h3>Un milieu qu’il connaît bien</h3>
Ce nouveau roman est donc l’occasion pour Yves Plouffe de renouer avec un milieu qu’il connaît très bien. «Je suis né à Saint-Jérôme, mais j’ai passé mon enfance et mon adolescence à Val d’Or , en Abitibi, où mon père a travaillé sous terre, dans les mines, presque toute sa vie. J’ai moi-même été mineur quand j’étais plus jeune, les étés. Et j’ai œuvré comme chasseur de têtes pendant une vingtaine d’années, notamment dans le secteur minier», de mentionner le retraité âgé de 72 ans qui a déménagé de Saint-Sauveur, où il a résidé pendant 10 ans, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac il y a trois ans.
L’intrigue s’amorce après le meurtre du chasseur de tête Claude Bourbonnais, spécialiste de recrutement dans la filière minière. C’est le caporal Georges Larrivée, aussi au cœur de l’action dans les deux premiers romans d’Yves Plouffe, qui est chargé de l’enquête par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans laquelle il a joint les rangs
Il croit que meurtre serait plutôt lié aux spéculations financières, aux paradis fiscaux et à ce qui se trame dans les arcanes des secteurs minier et boursier. Une avocate sexy, des agents d’Interpol et un mystérieux homme d’affaires canadien oeuvrant en Afrique seront aussi appelés à intervenir au fil de l’intrigue.
<h3>Et à venir…</h3>
Ce roman de 140 pages qui devait initialement être lancé au printemps dernier sera évidemment suivi d’un autre, possiblement avec la pandémie comme toile de fonds. Et Yves Plouffe le rédigera, comme à son habitude, cet automne. «Tous les matins, immédiatement après le déjeuner, j’écris. L’hiver, je procède aux corrections et je parle avec mon éditeur, puis le printemps venu, c’est le lancement. L’été, je suis en congé. Cela a, bien sûr, été différent cette année», dit-il.
L’ouvrage de M. Plouffe est disponible dans la plupart des librairies, mais aussi via le site des Éditions de l’Apothéose [<a href="http://leseditionsdelapotheose.com">http://leseditionsdelapotheose.com</a>] ou encore le site Les libraires [<a href="https://www.leslibraires.ca/">https://www.leslibraires.ca/</a>].

Une marche animée de poésie… sous le parapluie