La co-porte-parole de la région des Laurentides, Rosalie Barsalou, souhaite que les jeunes profitent de cette occasion pour découvrir les bienfaits et l’accessibilité de la culture. 



Autrice-compositrice-interprète eustachoise, Rosalie Barsalou s’est lancée dans la musique à l’âge de 15 ans et y a trouvé une véritable passion. Elle s’est d’ailleurs fait remarquer à sa participation à Secondaire en spectacle, quand elle a présenté une chanson sur l’engagement social. « Je suis une personne très sensible, donc les arts et la culture m’aident à garder un équilibre dans toutes les sphères de ma vie », explique-t-elle.



Âgée de 17 ans, la porte-parole espère que les jeunes de sa génération participeront en grand nombre aux Journées de la culture&nbsp;: « Il y a des activités pour les tout-petits et pour les grands. Même les jeunes de mon âge vont pouvoir découvrir plein de choses. La culture aide à élargir sa vision et j’aimerais que d’autres personnes de mon âge puissent vivre ça. »&nbsp;



Avec des conférences, des circuits guidés, des ateliers d’expérimentation, des prestations musicales et théâtrales et encore, la programmation des Journées de la culture a été pensée de manière à attirer les gens de tous les âges.&nbsp;



<h2>Culture et collectivité</h2>



Parmi les nombreuses activités prévues dans la région, Rosalie recommande la peinture collective sur roches, à Deux-Montagnes. Les participants pourront se rendre à La petite École Jaune, ce dimanche, pour peindre des roches et ainsi réaliser une grande œuvre collective qui sera exposée dans la municipalité. « Je trouve ça super beau, parce que je peux y aller avec ma cousine de quatre ans ou avec ma grand-mère et on peut toutes faire quelque chose à notre niveau », précise-t-elle.&nbsp;



D’ailleurs, la thématique annuelle des Journées de la culture se porte sur la collectivité, une valeur qui est au cœur de l’événement. Ainsi, chaque communauté est invitée à se réunir pour célébrer la richesse des arts et de la culture au Québec.&nbsp;



« Pour moi, la collectivité évoque le partage. Tout le monde ensemble, on peut créer quelque chose de plus grand que nous. Nous avons tous des visions différentes de la vie, alors ensemble, on peut créer quelque chose de nouveau », fait valoir Rosalie Barsalou.&nbsp;



Pour découvrir les nombreuses activités gratuites qui se tiendront dans les Laurentides les 27, 28 et 29 septembre, visitez le <a href="http://www.journeesdelaculture.qc.ca/laurentides" target="_blank" rel="noreferrer noopener">site internet</a>.

Bonne nouvelle pour les citoyens à mobilité réduite. Ils pourront dorénavant assister à toutes les activités culturelles se déroulant à la Maison Lachaîne de Sainte-Thérèse puisqu’on vient d’y installer une rampe d’accès à leur intention.



Le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, et les membres du conseil municipal ont procédé le 20 septembre dernier à l’inauguration de cette structure qui facilitera l’entrée et la sortie de ceux et celles qui se privaient d’une belle sortie culturelle en raison des difficultés pour entrer dans le bâtiment.



L’Administration Charron a d’ailleurs fait d’une pierre deux coups en baptisant l’objet Rampe Paul-Desjardins, en hommage à l’un des personnages bien connu dans la municipalité.&nbsp;



M. Desjardins s’est grandement impliqué dans la sensibilisation aux obstacles rencontrés par les personnes à mobilité réduite. « Voilà pourquoi son nom est désormais gravé sur le verre afin que sa mémoire ne soit jamais oubliée », souligne la Ville.&nbsp;



Le maire Charron reconnait lui-même avoir été touché par les efforts du citoyen Desjardins. « C’est M. Desjardins qui m’a sensibilisé à la situation des personnes handicapées. Ensemble, nous avons manifesté pour que la Maison Lachaîne soit accessible aux personnes à mobilité réduite. C’est pourquoi je suis fier aujourd’hui de procéder à l’inauguration de la rampe Paul-Desjardins », a commenté le maire de Sainte-Thérèse.



<h2>Un homme remarquable</h2>



Pour ceux qui l’ignorent, le citoyen Paul Desjardins a perdu l’usage de ses jambes à la suite d’une grave chute lors de la partie de hockey qui s’est déroulée le 22 décembre 1974, à l’aréna de Sainte-Thérèse. L’accident a entraîné la paralysie de ses membres inférieurs.&nbsp;



Toutefois, ceux qui l’ont connu assurent que cet accident n’a aucunement réduit sa combativité puisqu’il s’est impliqué de différentes façons au bénéfice des personnes handicapées.



Le Térésien a également agit à titre de président de Parasports Québec. Il a œuvré durant plus de trente ans au développement de services aux personnes en perte d’autonomie, à la naissance du transport adapté dans la région en plus de contribuer à la mise en place de sports et de loisirs, ce qui a permis de donner naissance au Carrefour accès loisirs, en plus d’être bénévole au sein de plusieurs organismes, dont Loisirs Laurentides, le Fonds de l’athlète des Laurentides et l’Association québécoise des sports en fauteuil roulant.



Puis, de 2009 à son décès survenu en 2014, M. Desjardins s’est impliqué en politique municipale, se portant candidat à l’élection de 2009 dans le district Chapleau sous la bannière du parti Vision Action Sainte-Thérèse, puis en 2013, à titre de candidat indépendant dans le district Chapleau.&nbsp;

La Maison Lachaîne inaugure sa Rampe Paul-Desjardins

Dans les Laurentides, près de 200 activités gratuites seront tenues sous la thématique annuelle de la collectivité.



Pour le co-porte-parole de la région, Marc Sauvageau, il s’agit d’une occasion précieuse pour la communauté de se rassembler&nbsp;: « Il y en a pour tous les goûts, alors j’espère vraiment qu’il aura des gens partout, parce que ça mobilise les communautés. Ça mobilise les gens localement aussi, parce qu’on peut voir ce qui se passe dans notre coin. »



<h2>Glaciers en perdition</h2>



Parmi les nombreuses activités prévues dans les Laurentides, Marc Sauvageau a un coup de cœur particulier pour l’exposition du photographe Lucien Lisabelle,&nbsp;au Centre d’exposition de Blainville: « Ses photos ressemblent à des parcelles de terre et il y a tout un discours sur la beauté et la fragilité de notre monde. Je trouve ça très fort. »



Le public pourra aller à la rencontre de l’artiste, le 28 septembre, dès 13h, pour découvrir sa passion pour la photographie aérienne. Les participants seront ensuite invités à s’inspirer de l’exposition pour créer un glacier coloré à l’aide de pastels à l’huile et de techniques d’estompes.&nbsp;



<h2>Slame-moi ça!</h2>



Amoureux des mots et de la poésie, le porte-parole offrira une prestation de slam à la bibliothèque de Saint-Hippolyte. Se voulant plus une performance qu’un atelier, Marc Sauvageau vise tout de même une interactivité avec son public&nbsp;: « C’est sûr que je vais questionner les gens sur la poésie. Pour moi, c’est un peu ça ma démarche. »



Conscient que la poésie peut intimider, il tient à démystifier cette forme d’art&nbsp;: « On est tous des poètes. On aime tous la poésie, même si pour certains, c’est quelque chose qui fait peur. »



D’ailleurs, pour Marc Sauvageau, le slam sert à rendre la poésie plus accessible. Car si le slam se présente parfois de manière plus rythmée, comme le rap, il peut aussi être lent et doux. « Ça peut être une berceuse, quelque chose de très langoureux, délicat. Mais c’est toujours chargé de contenus. Il y a une profondeur ou une réflexion sur la société », décrit-il.



Lors de sa prestation à l’occasion des Journées de la culture, le 28 septembre, il n’aura pas peur de s’adapter à son public et jouer ainsi sur diverses thématiques&nbsp;: « J’espère que les gens viendront en grand nombre, surtout en famille. Ma poésie, j’essaye de l’adresser autant aux tout-petits, aux adolescents, qu’aux adultes. »

Une panoplie d’activités accessibles dans les Laurentides

Culture et collectivité