Des chants a cappella, pour la plupart encore utilisés dans la liturgie orthodoxe et dont la musique homophone, sobre, dénuée de virtuosité et très intérieure, a permis une grande intensité des voix. Au menu, des œuvres signées Bortniansky, Kedrov, Strokine, Rachmaninoff, Archangel’ski et Lvovsky.
Les rythmes
Contrastant avec le premier opus, la seconde partie a rassemblé voix, piano (Francine Brouillard) et percussions (Robert Slapcoff). Liant les deux parties du concert, Choose something like a star, de Randall Thompson, un compositeur américain du XXe siècle, a permis d’amorcer la suite des choses de façon très douce et mélodieuse. Ont ensuite suivies deux pièces de Karl Jenkins. D’abord Adiemus (Songs of Sanctuary), suivies de deux mouvements tirés de The Armed Man: a Mass for Peace, une œuvre déjà magnifiquement interprétée par le CCBL, en juin 2007.
Le concert a culminé avec rythme, alors que le CCBL s’est attaqué à l’œuvre de Norman Luboff, African Mass, livrée de belle façon par les voix, particulièrement celle de la soliste Marie-Josée Laurin, et où les percussions, aux allures de tambours africains, sont rapidement devenus partie intégrante de l’interprétation.