Se mêler de ses affaires dans le sens, a cependant tenu à nuancer M. Boudreau, dès le départ, de s’occuper soi-même de ses affaires, d’arrêter d’attendre les autres et prendre action dès maintenant.
Considéré comme l’un des conférenciers québécois les plus prolifiques, Sylvain Boudreau a créé sa «tite tite entreprise», sa TTE comme il le dit lui-même, il y a 22 ans. Il prononce depuis plus de 200 conférences par année et en cumule plus de 3 200 à ce jour. Outre la conférence Mêle-toi de tes affaires, M. Boudreau en compte trois autres à son répertoire: Le Moi inc., Ne soyez jamais mal pri$ et Va te faire voir.
Se concentrer sur le «comment»
«Les gens doivent arrêter de se demander ce que les autres vont faire pour eux, mais réaliser qu’ils sont responsables de leur attitude et de leurs actes. Ce ne sont pas les évènements qui nous arrivent dans la vie qui nous définissent, mais bien la façon dont nous réagirons», a expliqué le conférencier, pour qui il importe d’oublier le «pourquoi» et se concentrer plutôt sur le «comment».
Avec humour, M. Boudreau a ainsi expliqué que les gens n’ont aucun contrôle sur certains évènements de leur vie, comme un accident de voiture, mais qu’ils ont la possibilité d’y réagir de façon positive. «Il faut apprécier ce que l’on a, et non s’attarder sur ce que l’on a pas, se concentrer sur les choses que l’on aime», a-t-il lancé, disant, au passage, ne pas comprendre pourquoi certaines personnes pouvaient se sentir fatiguées. «Si t’as besoin de neuf heures de sommeil, dors-en neuf. C’est simple. Si vous voulez avoir du succès, arrêtez d’être fatigué!», d’ajouter le conférencier.
L’importance des petits détails
Aussi, celui-ci a expliqué qu’il faut planifier les choses importantes que l’on a à faire, par exemple, s’entraîner, sinon celles-ci resteront des vœux pieux. M. Boudreau a aussi fait valoir qu’il faut savoir agir quand le moment le demande, et ne pas attendre après les autres: «Il faut faire quelque chose d’abord pour soi, et non pas pour les autres».
Également, les petits détails, comme dire «bonjour» ou «merci», fait en sorte que l’on se différencie des autres, de la concurrence. «C’est souvent ce petit détail qui fera une grande différence», de mentionner, pour terminer, M. Boudreau, prenant pour exemple une restauratrice qui avait décidé, au petit-déjeuner, d’offrir trois rôtis, plutôt que deux, à sa clientèle. La nouvelle s’est vite répandue…