Parmi ceux-ci, mentionnons la fin du ralentissement économique vécu pendant les années 2010, un taux de chômage sous la barre des 5 %, l’emploi des entreprises qui continue de croître plus rapidement que la moyenne métropolitaine – mais un ralentissement dans les années 2010.
On souligne également la reprise de la construction après 11 ans de déclin, alors que les logements plus petits (copropriété, logement locatif) connaissent plus de popularité.
Un ralentissement de la croissance démographique est par ailleurs observé, soit une progression de 1,3 % par an entre 2009 et 2017 comparativement à 2,1 % entre 2001 et 2008. Une réduction de l’embauche survient en outre dans les services à la consommation, premier domaine de spécialisation des couronnes.
Pour sa part, la demande industrielle est soutenue, alors que le taux d’inoccupation diminue de 8,5 % en 2015 à 5,2 % en 2017. Parallèlement, on assiste à une croissance de la construction industrielle, qui déclinait depuis 2014.

Plusieurs dizaines de convives étaient invités à l’ouverture officielle du nouveau commerce Primeau Vélo, situé sur le boulevard Michèle-Bohec à Blainville. Ce rassemblement, qui se tenait le 27 août au soir, visait à célébrer l’expansion d’une entreprise familiale de trois générations déjà établie à Brossard et Laval.
«Je n’ai jamais participé à des compétitions sportives dans ma vie, mais quelque chose m’attirait vraiment vers les vélos» , commente d’entrée de jeu Éric Primeau, président de Primeau Vélo et issu d’une grande famille d’entrepreneurs. C’est d’ailleurs son grand-père paternel, Lucien Primeau, qui est le premier de la lignée. De son vivant, il fut propriétaire d’un magasin de «bicyclettes» .
«Mon père a été propriétaire d’un commerce également, comme certains de mes oncles qui étaient entrepreneurs, tous à un moment de leur vie, raconte le principal intéressé. Les deux qui ont mieux réussi sont définitivement mon père et mon oncle Pierre. L’un était établi sur la Rive-Sud, tandis que l’autre a fait affaire à Laval.»
Cette passion pour les vélos ne date pas d’hier. Éric Primeau a fait ses premières armes dans le domaine en travaillant dans le commerce de son oncle, dès l’âge de 16 ans. Deux ans plus tard, le jeune homme souhaitait déjà être propriétaire de son propre magasin, et reprendre le projet familial, sans pour autant savoir «ce que cela impliquait réellement» . Son père étant alors à la retraite, ce dernier décide de l’épauler dans ses ambitions et agir à titre de mentor.
«Nous nous sommes dirigés vers Brossard afin d’ouvrir un commerce. Nous avons agrandi l’entreprise. Plus tard, étant plus âgé, j’ai racheté ce magasin, qui appartenait à mon père, et celui de mon oncle à Laval.»
<h3>Une nouvelle étape à Blainville</h3>
L’expansion a toujours figuré dans ses plans. M. Primeau s’est donc lancé dans la construction d’un siège social à Blainville, lui qui a toujours voulu édifier l’un des plus beaux magasins de vélo au Canada. Ce commerce offre différents produits au premier plancher, tels des casques, des vêtements, une brochette de vélos de qualité, ainsi qu’un lieu où il est possible de profiter d’un service de réparation pour sa propre monture. Le deuxième étage contient, entre autres, un département dédié aux ventes sur internet.
«Je n’ai jamais travaillé pour quelqu’un d’autre dans ma vie et j’ai appris tout ce que je sais en m’exerçant dans le domaine. Je dois beaucoup à mon père; la rigueur en grande partie, qu’il a apprise lui-même de son père. Je suis la troisième génération et j’en suis très fier» , stipule l’entrepreneur d’ici, avant d’ajouter que l’une de ses filles, aujourd’hui aux études, pourrait un jour reprendre les rennes.
Aux dires d’Éric Primeau, elle aurait éventuellement tout ce qu’il faut pour agir en tant que leader dans ce domaine.
«Pour être un bon entrepreneur, ça prend de la détermination. Il faut être rassembleur et bon communicateur. Il faut être bon psychologue à vrai dire» , de conclure le président.
Rappelons qu’il est possible de visiter les installations de Primeau Vélo depuis le 28 août, au 1495, boulevard Michèle-Bohec, à Blainville. Les férus de sports sont également conviés sur le site Internet de l’entreprise, au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://www.primeauvelo.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.primeauvelo.com</a>], pour y découvrir, entre autres, «le plus grand choix de marques au Canada» .
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Le vélo, une histoire de famille

Dans un communiqué de presse acheminé aux médias, lundi, André Lespérance, propriétaire des quincailleries RONA de Sainte-Thérèse et Blainville, a annoncé leur vente à RONA. La transaction sera officialisée à l’automne 2018, dès que les conditions des deux parties auront été satisfaites.
«Après plus de 35 ans d’affiliation à RONA, a confié André Lespérance, cette enseigne fait pour ainsi dire partie de la famille. Je suis fermement convaincu qu’il s’agit du partenaire de choix pour assurer la pérennité et la croissance durable de mes magasins et de leurs équipes» .
Celui qui tient les rennes de l’entreprise depuis plus de 30 ans a ajouté que cette décision de vendre n’en fut pas une facile, mais qu’il la prenait de façon sereine.
«Je suis persuadé qu’il s’agit du bon moment pour effectuer cette transition qui ne peut qu’être positive pour nos employés et nos clients» .
<h3>Aucune perte d’emplois</h3>
Dans une note interne adressée à ses employés, M. Lespérance explique davantage sa décision, évoquant notamment des problèmes de santé.
«Il y a une histoire de maladie dégénérative dans ma famille, écrit-il, faisant, entre autres, référence à certains problèmes rencontrés à la fin des années 80» .
«L’imprévisibilité de la maladie et un peu de sagesse acquise au fil des années m’ont amené à réfléchir sur les options qui s’offraient à moi pour assurer la pérennité et la croissance de nos deux magasins. J’ai donc choisi de vendre mon entreprise fondée il y a plus de 60 ans par ma famille» , poursuit André Lespérance.
En dépit de cette transaction annoncée, les nombreux employés des quincailleries des boulevards René-A.-Robert, à Sainte-Thérèse, et Michèle-Bohec, à Blainville, peuvent dormir tranquilles. Aucune mise à pied ne sera réalisée.
«Je peux, sans l’ombre d’un doute, vous assurer que ce changement de propriétaire n’affectera en rien vos emplois. L’objectif de cette décision est précisément d’assurer la continuité et la croissance des activités» , insiste M. Lespérance qui souhaite par ailleurs opérer une transition «fluide et transparente» .
Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
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Bilan économique du Grand Montréal: performance de la couronne nord