« Pour plusieurs jeunes de la région, le programme Emplois d’été est une excellente porte d’entrée sur le marché du travail. Comme première expérience, cela leur permet de développer leurs compétences, tout en travaillant et en s’impliquant dans des organismes et entreprises de proximité », a déclaré Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles.



« Ce programme contribue largement à maintenir les services de plusieurs OBNL pendant l’été. Alors que les besoins sont de plus en plus nombreux, le fédéral doit continuer de faire sa part en envoyant des sommes vers les organismes qui offrent des services de proximité essentiels. Je pense notamment aux camps de vacances pour jeunes avec besoins particuliers, dont l’importance de la mission n’a d’égale que la noblesse », a ajouté Jean-Denis Garon, député de Mirabel.



Le Bloc Québécois réclame que les montants du programme soient substantiellement bonifiés pour répondre à la demande grandissante. « Nous avons demandé à la ministre responsable d’augmenter le financement au printemps passé et avons réitéré cette demande dans une étude de comité à l’automne. La ministre nous a ignorés. Pourtant, le message est clair : les organismes réclament plus de financement. Pour plusieurs, c’est une question de survie pendant la période estivale. Soyez assurés que nous continuerons à les appuyer », a souligné Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville.



En plus de permettre aux employeurs d’offrir à des jeunes de 15 à 30 ans des expériences de travail au sein de leur communauté, le programme Emplois d’été offre aux employeurs une contribution pouvant aller de 50 % à 100 % du salaire horaire minimum.



Les députés bloquistes invitent les organismes, entreprises et municipalités de la région à <a href="https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/services/financement/emplois-ete-canada.html" target="_blank" rel="noreferrer noopener">soumettre leur demande</a> ou à contacter leur bureau de circonscription en cas de besoin.

Élus municipaux et représentants de la MRC de Thérèse-de-Blainville se sont réunis, vendredi dernier, au Centre communautaire de Sainte-Thérèse afin d’annoncer la nouvelle en compagnie du ministre des Finances et député de Groulx, Éric Girard. 



Un partenariat entre le gouvernement du Québec, la MRC de Thérèse-de-Blainville, les Fonds locaux de solidarité FTQ et à la Fédération québécoise des municipalités, a ainsi été créé afin d’accélérer la réalisation de projets de démarrage, d’expansion et d’acquisitions d’entreprises sur le territoire de la MRC. Les fonds locaux de solidarité FTQ investissent 750 000 $ dans le FLS (avec crédit variable à l’investissement), la FQM contribue à hauteur de 100 000 $ tandis que la MRC bonifie le tout avec une somme de 50 000 $.



Favoriser la croissance



« Vous savez que l’entrepreneuriat est essentiel à un Québec moderne et audacieux. Et cette prospérité, ça passe par nos régions. Nous savons aussi que nos entrepreneurs passent par plusieurs défis. Pour les aider à atteindre leur plein potentiel, nous allons mettre à leur disposition des leviers qui facilitent leur démarrage et leur financement. C’est ce que nous faisons aujourd’hui avec la création d’un fonds local de solidarité. Notre MRC regorge d’entreprises innovantes, qui veulent croître et j’ai confiance que le FLS va les aider dans leur progression », a commenté le ministre Éric Girard.



Pour Éric Westram, préfet de la MRC de Thérèse-de-Blainville et maire de Rosemère, cette annonce est une excellente nouvelle.



« Cette entente financière vient s’ajouter à notre Fonds local d’investissement, ce qui nous permettra maintenant d’offrir des prêts allant jusqu’à 250&nbsp;000 $ par projet, a indiqué Éric Westram, préfet de la MRC et maire de Rosemère. De plus, ce partenariat nous permettra de supporter financièrement davantage d’entreprises qui contribuent grandement à l’essor économique de notre région en offrant des emplois de grande qualité à la communauté de Thérèse-de-Blainville. »



Partenariat



N&#8217;ayant pu être présent, le ministre délégué à l’Économie, Christopher Skeete, avait néanmoins laissé un message aux invités&nbsp;: « La mise en place d’un FLS dans la MRC de Thérèse-de-Blainville témoigne de notre volonté de travailler avec nos partenaires pour fournir aux PME des leviers de développement efficaces, adaptés et qui tiennent compte des réalités locales ».



Pour les partenaires, le FLS aura un effet de levier certain. Il faut savoir que le premier FLS en 1991 est issu d’un partenariat entre le Fonds FTQ et la FQM.



« C’est près de 6 000 projets d’entreprises qui ont été financés par le réseau des FLS depuis plus de 30 ans », a souligné Éric Desaulniers, directeur général des Fonds locaux de solidarité FTQ, rappelant que le Québec en compte désormais 97.

Un Fonds Local de Solidarité pour la MRC TDB

« Justin Trudeau confond la rigueur budgétaire et l’inaction face aux urgences. Les libéraux ne proposent aucune mesure structurante face à la crise du logement et à la hausse fulgurante de l’itinérance. Ils demeurent intransigeants envers les PME qui ne pourront pas rembourser les prêts du compte d’urgence, quitte à risquer une vague de faillites. Ils ne freinent pas l’hécatombe dans nos salles de nouvelles et nos médias. Ils n’offrent aucun répit face au coût de la vie, notamment pour les aînés.



Ils confirment l’octroi des subventions aux énergies fossiles prévues au dernier budget plutôt que de redéployer les sommes. Le Bloc Québécois évaluera les maigres nouvelles annonces à leur mérite, mais dénonce un énoncé déconnecté des besoins urgents des Québécois », a annoncé M. Blanchet.



Crise du logement



Le Bloc Québécois avait porté l’idée d’un fonds d’acquisition pour les organismes sans but lucratif ainsi qu’un programme de prêts sans intérêts ou à très faible taux, afin de stimuler la construction de logements locatifs sociaux abordables. Le parti demandait également un fonds d’urgence pour épauler les municipalités face à une hausse de l’itinérance. « Les libéraux proposent bien quelques nouvelles mesures qui ne sont pas à la hauteur des urgences, mais en plus, aucune d’entre elles n’entre en vigueur avant 2025-2026. Ils continuent aussi d’ignorer l’ampleur de la crise du logement, autant que les besoins accrus, dramatiques même, en itinérance à l’approche de l’hiver », a dénoncé Luc Desilets.



Nos entreprises en péril



Le Bloc Québécois demandait un répit d’un an et davantage de flexibilité de remboursement, sans perte de subvention, pour les PME qui ont eu recours au compte d’urgence durant la pandémie. Pour faire face à la crise qui menace les médias, le parti demande aussi au gouvernement Trudeau un fonds d’urgence de 50 M$ avant même de lancer des états généraux. « Nous continuerons de porter la voix des entrepreneurs de chez nous qui avertissent que l’intransigeance d’Ottawa en poussera des milliers vers la faillite dès 2024. Nous n’abandonnerons pas non plus le combat pour la survie de l’information tant locale que régionale, et même nationale », a déclaré Jean-Denis Garon.



Des occasions manquées



Le Bloc Québécois exigeait que la hausse de pension de vieillesse des aînés de 75 ans et plus soit appliquée dès 65 ans. Il réclamait aussi la fin de toute subvention directe ou indirecte à l’industrie pétrolière et la redirection des sommes vers la lutte aux changements climatiques. « Au moins, Ottawa n’offre pas davantage d’argent des contribuables aux pétrolières, qui n’ont pas besoin d’aide. Mais les libéraux confirment qu’ils vont de l’avant avec les sommes déjà annoncées dans leur quête futile pour rendre le pétrole vert. Si seulement Justin Trudeau était aussi attentif aux besoins des aînés qu’à ceux des pétrolières… », a dénoncé Louise Chabot.



« Une mise à jour économique, ça sert à faire le portrait de l’évolution de la situation économique depuis le budget et annoncer des solutions aux urgences connues. Cet énoncé n’aborde pas les nombreux changements et ne règle rien. Il s’agit donc d’un exercice raté, au point où on se demande pourquoi le gouvernement Trudeau a procédé à cet énoncé. Grâce aux libéraux, ça ira plus mal avant d’aller mieux », ont conclu les députés bloquistes.

Emplois d’été 2024 : l’appel de candidatures est lancé