C’est que la réduction du nombre d’automobiles sur les petites et grandes routes contribue à l’environnement, en diminuant les GES dans l’air. Il est d’ores et déjà connu que le transport en autobus ou en train maximise le nombre de passagers et sur un nombre de véhicules réduit sur les routes.
Bus sur demande
Du coup, tout le monde y gagne. La mairesse de Boisbriand, Christine Beaudette, en est convaincue.
À partir du 9 novembre, les services d’autobus des lignes 51 et 52 disparaitront le weekend et les jours fériés pour faire place à un service à la demande dispensé par deux minibus.
Plutôt qu’un bus passant à un horaire fixe, on propose aux citoyens qui désirent se déplacer sur le trajet de l’une de ces deux lignes de réserver leur passage, en contactant exo par téléphone ou en réservant directement sur le formulaire en ligne. Il leur sera même possible de demander un arrêt non prévu au trajet initial de l’autobus qui continue de passer durant la semaine et à l’horaire initialement prévu.
Il leur sera possible de réserver 30 minutes à l’avance et même dans les jours précédents leur déplacement, qui devra être effectué entre 7h20 et 00h00.
La formule d’exode transport à la demande a déjà mise en place à Beloeil et McMasterville, -Saint-Hilaire et Otterburn Park et a obtenu un franc succès, retient Mme Beaudette.
L’idée n’étant évidemment pas de réduire les options de déplacement des Boisbriannais, mais de rendre le transport collectif plus efficient, assure la mairesse de l’endroit.
Et ce n’est certes pas pour faire des économies, ajoute-t-elle, puisque les services des deux chauffeurs sont maintenus. « On réduit la taille des autobus pour plus d’efficience, pour moins de gaspillage et moins de pollution sur les routes », insiste-t-elle.
Sans parler que la formule permettra de se rendre du point A au point B plus rapidement, affirme Mme Beaudette, qui ne nie pas que le Faubourg Boisbriand pourrait bénéficier de ce mode de déplacement accéléré.
La procédure est bien expliquée sur le site de la Ville de Boisbriand.
Déplacements sur deux roues
Du côté de Blainville, les commerçants et autres entrepreneurs peuvent bénéficier d’un programme subventionné pour acheter et installer des supports à vélo.
L’administration Poulin veut ainsi encourager les consommateurs et les employés des entreprises blainvilloises à favoriser le transport actif pour faire leurs emplettes dans les commerces locaux ou encore pour se rendre au boulot.
« Nous avons prévu un budget de 25 000 $. C’est donc premier arrivé, premier servi. La subvention correspond à 50 % des coûts d’acquisition et d’installation pour une somme maximale de 1000 $ », a laissé savoir le conseiller délégué à l’urbanisme et au développement économique, Stéphane Bertrand.
Même la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville voit cette imitative d’un bon œil. « Il est important que les gens d’affaires emboîtent le pas à la lutte contre les changements climatiques et se dotent de structures permettant à leurs clients et employés d’entreposer leurs vélos devant leurs établissements », souligne Sonia Archambault, la présidente de l’Aile Blainville de la CCITB.
Le formulaire est accessible sur le site blainville.ca à la section Soutien financier.
Arrêts de bus connectés
La Ville de Sainte-Thérèse a aussi des idées pour faciliter les déplacements en transport en commun sur son territoire.
En partenariat avec BusPas, la Ville de Sainte-Thérèse, tout comme celle de Sainte-Julie, expérimentera une technologie dite « innovante, structurante et évolutive » qui sera déployée à
15 arrêts d’autobus alimentés par l’énergie solaire et installés sur le territoire de chaque
ville.
Cette technologie permettra aux usagers d’être informés en temps réel aux arrêts, notamment sur les modifications d’itinéraire, le temps d’attente avant le prochain bus et les transferts possibles. La subvention octroyée couvrira 50 % des dépenses liées au projet, le reste étant pris en charge par l’entreprise BusPas.
En collaborations avec exo, les arrêts d’autobus ont été choisi stratégiquement pour maximiser l’impact de cette technologie.
Les structures et affichages déployés aux arrêts de bus serviront à la fois de Borne d’Information Voyageur (BIV) et de hub de données transformant ainsi l’infrastructure existante.
« Sainte-Thérèse, avec son important cégep, ses festivals attractifs et sa situation géographique près des grands centres urbains, est l’endroit parfait pour tester les dernières technologies conçues pour faciliter la vie des utilisateurs du transport en commun. Nous sommes ravis de cette initiative qui non seulement se révélera utile pour les habitués du transport en commun, mais qui viendra également inciter de nouveaux utilisateurs à adopter ce mode de vie écoresponsable », a souligné le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron.
BIXI à Rosemère
À Rosemère, l’administration Westram envisage l’instauration du service BIXI pour ses citoyens en 2026. Lors du conseil municipal d’octobre, le directeur des Services communautaires a été mandaté pour négocier une entente en vue de faire l’acquisition et l’implantation du service BIXI et obtenir une subvention relevant du programme TAPU, qui prône le transport actif. « Ce projet est en ligne droite avec notre stratégie de mobilité active qui met l’accent sur l’utilisation du vélo comme moyen de transport durable », affirme la direction des communications de la Ville de Rosemère.
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