Le 11 avril dernier, Stéphane Michaud a annoncé des investissements de 459 500$ dont 292 500$ en infrastructure pour 2025 lors du diner des partenaires à la cabane à sucre Le Goinfre dans le rang St-Vincent.
L’annonce a commencé par trois dômes, un produit québécois, pour de l’hébergement insolite d’une valeur de 185 000$ provenant Tourisme Québec par l’entremise de l’Association des parcs régionaux du Québec. Ensuite, deux pavillons vitrés avec des investissements de 47 000$ par Tourisme Laurentides destinée exclusivement à la location familiale ou de groupe, dans une offre haut de gamme avec une participation de 5000 $ de Naya (le total de ce projet monte à 102 500$).
Plus d’équipements
En plus d’infrastructures, l’Association québécoise pour les loisirs des personnes handicapées a permis d’acquérir une trottinette supplémentaire accessible à tous qui a été un véritable succès dans les dernières années. Ils en ont maintenant 27.
Loisir Laurentides a également offert des vélos à grosses roues (fatbikes) à propulsion électrique. « Ça fait toujours plaisir de voir les grandes institutions des Laurentides qui sont au rendez-vous pour appuyer les initiatives du Bois de Belle-Rivière », déclare M. Michaud.
Bell Textron renouvelle sa participation à la hauteur de 5000$ pour le déplacement des véhicules électriques pour l’entretien. Le comité d’astronomie a investi de son côté 1000$ pour du matériel éducatif destiné aux enfants.
Plus d’événements
Par la suite, M. Michaud a annoncé 146 000$ pour l’événementiel. Des événements phares comme le festival Bières de Bois qui se tenait du 25 au 27 avril, un projet de 75 000$ organisé par Marc Brunelle. Stéphane aime particulièrement souligner l’apport de l’érable et de la bière dans la région avec la formule « De l’or blond à l’houblon ».

Jacques Bellerose, président du Bois de Belle-Rivière, Patrick Charbonneau, le maire de Mirabel, Stéphane Michaud, le directeur général du parc, et Hubert Meilleur, ancien maire et fondateur de la Corporation pour la protection de l’environnement de Mirabel ont remercié les partenaires présents pour l’événement.
Une série d’investissement pour soutenir la mission éducative du parc a également été annoncée, avec entre autres Animo, la Fête de la pêche Enbridge, le grand Food Fest ainsi que la Fondation de la Faune du Québec.
La 11e édition de « Mirabel fête l’érable du Québec » ira de l’avant avec un investissement de 30 000$ de la ville et un 5000$ de la députée Sylvie d’Amours. Les Caisses populaires Desjardins de Mirabel et Tourisme Mirabel s’impliquent aussi pour cet événement à la hauteur de 2000$ et Intermiel avec 1000$
Mirabel recevra l’ensemble de l’industrie de l’érable du Québec, dont la commanderie de l’érable provenant de la Beauce le 4 septembre au Bois de Belle-Rivières. Jean-Denis Garon, le député du Bloc québécois dans Mirabel, sera juge pour les meilleurs sirops d’érable de la province. Festi-Homard le 31 mai revient encore cette année, tout comme les Jeux électriques avec Zacharie Poudrier.
Plus de reconnaissance
Le 16 mai à Québec, aux assises de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), le parc est en nomination dans la catégorie Infrastructure. « C’est un rayonnement qu’on va chercher au-delà de la région. Il y a eu 120 projets déposés, 20 sélectionnés et dans cette catégorie, il y en a trois », explique M. Michaud.
« Dans ces années-là, le gouvernement du Canada avait transféré au gouvernement du Québec la responsabilité du bois de belle rivière avec 500 000$. Au bout de 5 ans, il n’y avait plus d’argent pour l’entretien, alors il l’a remis au gouvernement fédéral pour le mettre en vente. Avec le conseil régional, on a décidé d’acheter le Bois de Belle-Rivière. Il y a eu des années difficiles, mais aujourd’hui c’est un véritable joyau régional », a déclaré avec émotion l’ancien maire Hubert Meilleur.
Jacques Bellerose a tenu à remercier l’ancien maire et fondateur de la Corporation pour la protection de l’environnement de Mirabel Hubert Meilleur et le maire actuel Patrick Charbonneau pour leur implication et leur vision pour le développement du parc. « Merci de considérer l’importance de notre nature. De la marche en forêt à une randonnée sur la rivière jusqu’à l’hébergement en refuge et j’en passe, tout ce travail contribue à notre indice de bonheur. Ça touche tout le monde, des petits enfants jusqu’aux vétérans comme moi. »
Patrick Charbonneau souligne l’offre de service de ce joyau de la région qui fait l’envie des villes et villages voisins tout en mentionnant les autres initiatives de la ville pour préserver et valoriser ses grands parcs. « Depuis la pandémie, les gens ont réalisé que de se promener en nature, c’est le fun! » Il a fait référence à la pratique japonaise du Shinrin Yoku – le bain de forêt pour faire la paix avec la nature et même la paix avec sa vie.
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