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Kangoo Club Québec: l’histoire à succès d’une jeune entrepreneure de la région

Le Kangoo Jumps se pratique en groupe comme la Zumba ou de façon individuelle

Kangoo Club Québec: l’histoire à succès d’une jeune entrepreneure de la région

Publié le 12/03/2015

C’est lors d’un voyage aux États-Unis, en 2011, que Jessica Desrosiers, de Sainte-Thérèse, découvre les Kangoo Jumps, des «bottes trampolines» qui permettent, dit-on, de faire de l’exercice physique tout en minimisant les impacts sur les articulations. Quatre ans plus tard, l’entreprise qu’elle a fondée, Kangoo Club Québec, a le vent dans les voiles.

Gestionnaire et entraîneuse pendant quelques années dans un centre de conditionnement physique bien connu de la région, Jessica a toujours su que la fibre entrepreneuriale coulait dans ses veines. «Plus jeune, je savais que j’allais un jour être à mon compte, mais je ne savais pas dans quel domaine. Je tiens de mon père. J’ai ça dans moi!» affirme Jessica.

Toutefois, lorsque pour la première fois, sur la promenade longeant la plage d’Hollywood en Floride, elle aperçoit des gens pratiquer ce sport, elle sait qu’elle vient peut-être de dénicher le filon qui lui permettra de réaliser son rêve. Sa vie venait de changer.

«J’ai vu des jeunes et des personnes âgées qui couraient sur le bord de la plage avec ces bottes dans les pieds et ça m’a tout de suite attirée, se rappelle la jeune fille aujourd’hui âgée de 24 ans. En tant qu’entraîneur, a-t-elle poursuivi, j’ai flashé sur ce produit-là et me suis procuré ma propre paire de bottes sur-le-champ.»

Au départ, c’est dans les rues de Boisbriand, où elle résidait à l’époque, qu’elle s’entraîne sous le regard amusé des passants qui se demandent bien ce qu’elle a aux pieds. «Les gens étaient impressionnés, trouvaient même cela bizarre et étaient vraiment intrigués. Ça m’a sonné une cloche. Il fallait que j’importe les Kangoo Jumps au Québec.»

Après quelques démarches auprès de la société mère située en Europe et la recherche de financement, facette finalement prise en charge par ses parents puisque, comme elle, ils croyaient également au potentiel de ces bottes trampolines, elle en devient l’unique distributeur pour l’ensemble du Québec.

Des débuts difficiles

Lorsque la jeune entrepreneure décide de se lancer dans cette aventure, elle passe «une petite commande» de bottes au bureau-chef européen de Kangoo Jumps. Elle s’en procure, en fait, une centaine de paires. Puis, elle se met à cogner aux portes de la plupart des centres de conditionnement physique de la région où elle essuie refus après refus, jusqu’à ce que Gym Extrême de Saint-Eustache lui ouvre ses portes pour qu’elle y donne ses premiers cours sur Kangoo Jumps.

«Plusieurs gyms m’ont virée de bord, dit-elle, ce qui m’a juste poussée à persévérer davantage, jusqu’à ce que Gym Extrême m’accepte. J’y donnais un cours d’une heure par semaine auquel ne participaient que quatre personnes, mais il y en avait plus à chaque fois et d’autres centres ont ensuite embarqué.»

Aujourd’hui, à force de persévérance, le téléphone et la boîte de courriels du Kangoo Club Québec ne dérougissent plus. Jessica Desrosiers offre ses cours toute l’année en collaboration avec la majorité des villes des Basses-Laurentides, d’Oka à Terrebonne, en passant par Lorraine, Prévost, Mirabel et Pointe-Calumet. Elle a par ailleurs déjà formé une soixantaine d’instructeurs un peu partout au Québec en plus d’avoir sa boutique en ligne. Dès septembre prochain, Kangoo Club Québec aura aussi pignon sur rue à Mirabel.

«D’ici cinq ans, envisage-t-elle, je vois bien l’entreprise représentée par 500 instructeurs à travers la province. Je veux que le produit soit de plus en plus connu et qu’il devienne aussi populaire que le Zumba.»

Pour en apprendre davantage au sujet de Kangoo Club Québec ou pour connaître l’horaire détaillé des cours offerts à la session de printemps, il suffit de visiter le [kangooclubquebec.com].