Lancé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) dès l’arrivée de la COVID-19 au printemps 2020, le PAUPME, administré par les MRC partout au Québec, aura permis d’injecter près de 520 M$ en aide aux entreprises.



« Dès l’annonce de la COVID-19, mon prédécesseur Richard Perreault et notre directeur général Kamal El-Batal, bien appuyé par le service de développement économique et l’ensemble des membres du conseil de la MRC, se sont retroussé les manches pour affronter cette épidémie. Le PAUPME aura permis à plusieurs PME de la MRC de surmonter les effets de la pandémie », souligne le préfet de la MRC, Eric Westram.



<h2>Un comité d’aide d’urgence aux PME COVID-19 « proactif »</h2>



Les membres du comité d’investissement se sont réunis pas moins de 26 fois pour analyser les recommandations du service de développement économique.



« La synergie et l’engagement des membres du comité ont facilité l’administration du programme, représentant une aide importante pour un tissu entrepreneurial actif au sein de la MRC qui totalise près de 5 200 entreprises », mentionne le maire de Bois-des-Filion et membre du comité, Gilles Blanchette.



Pour le maire de Lorraine et membre du comité, Jean Comtois, ce genre de partenariat MRC/MEI est efficace et donne des résultats intéressants et immédiats.



« Le personnel, les mairesses et les maires de la MRC ont travaillé main dans la main ce qui permettra à bon nombre d’entreprises ayant reçu ces fonds d’urgence de poursuivre leurs activités », indique-t-il.



<h2>Une aide directe aux OBNL et aux travailleurs autonomes </h2>



Par ailleurs, la MRC a débloqué, à même ses surplus, une somme de 200 000 $ supplémentaire pour venir en aide aux organismes à but non lucratif et aux travailleurs autonomes du territoire moyennant une subvention de 5 000 $. Ces fonds ont permis à 42 organisations de recevoir un coup de pouce en ces temps difficiles.



<h2>Un travail de coordination efficace pour l’équipe de la MRC</h2>



La MRC a mis sur pied diverses procédures en vue de mieux administrer les fonds et rendre la gestion plus efficace et efficiente. 



« L’expérience n’était pas simple en raison de l’ampleur des tâches, des suivis et la pression mise par l’urgence de la situation. La volonté, la patience et le dévouement étaient des facteurs clés pour la réussite dudit programme. Je remercie l’équipe de la MRC et le service de développement économique sous la responsabilité de Steve Mitchell », souligne le directeur général de la MRC, Kamal El-Batal.



« Nous devons être fiers de ce partenariat avec le MEI. Encore une fois, les efforts déployés pendant plus de deux ans par tout le personnel de la MRC combinée à la grande cohésion des membres du conseil ont permis à notre MRC d’être parmi les meilleures au Québec pour l’attribution totale des sommes investies, soit près de 13 millions de dollars à nos PME », renchérit M. Westram.

« La vivacité et le dynamisme des PME de notre territoire nous permettent, année après année, de performer de façon exceptionnelle au niveau économique. L’arrivée de Lyne Beauvilliers et de Denis Guillemette est un autre exemple de notre implication, mais démontre surtout notre volonté d’apporter à nos PME toute l’aide nécessaire pour leur permettre d’affronter la réalité postpandémique que nous vivons en ce moment », souligne le préfet de la MRC, Eric Westram, par voie de communiqué.



<h2>Lyne Beauvilliers&nbsp;: une spécialiste du développement économique et durable</h2>



Mme Beauvilliers possède une expertise de plus de 25 ans en développement économique et durable au niveau municipal, régional et international, notamment en accompagnement stratégique et commercial auprès de divers profils d’entreprises afin de développer et faire rayonner des pôles de croissance territoriaux.



Particulièrement reconnue pour son leadership, elle a géré&nbsp;des équipes multidisciplinaires tout en négociant avec les instances politiques et fonctionnaires de haut niveau pour déployer des projets structurants.



Par de nouvelles pratiques d’affaires, elle a contribué à la revitalisation et l’aménagement de milieux de vie pour les entreprises et la collectivité. À travers certains mandats, elle a permis à certaines entreprises de gagner une reconnaissance et des prix lors de concours entrepreneuriaux pour des projets très spécifiques dans le milieu des affaires.



<figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" width="563" height="563" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2022/12/lyne-beauvilliers.jpg" alt="Femme veston rouge" class="wp-image-82299" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2022/12/lyne-beauvilliers.jpg 563w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2022/12/lyne-beauvilliers-218x218.jpg 218w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2022/12/lyne-beauvilliers-64x64.jpg 64w" sizes="(max-width: 563px) 100vw, 563px" /><figcaption>Lyne Beauvilliers.</figcaption></figure>



<h2>Denis Guillemette&nbsp;: un expert en financement d’entreprises</h2>



Cumulant plus de 28 années en financement d’entreprises au sein de différentes institutions financières, M. Guillemette a su accompagner plusieurs entreprises d’industries variées à travers plusieurs types de produits financiers.&nbsp;



Depuis les six dernières années, il œuvre au sein d’organismes de développement économique et accompagne les entreprises du milieu à tous les niveaux de leur évolution (démarrage, croissance, commercialisation, relève, acquisition et structure de financement).&nbsp; M. Guillemette est titulaire d’un Baccalauréat en administration des affaires option finance de l’Université du Québec à Montréal.



Lyne Beauvilliers et Denis Guillemette se joignent donc à l’équipe du SDE composée des conseillers Jade Laporte et Martel Victor, sous la supervision du coordonnateur, Steve Mitchell.



Le directeur général de la MRC, Kamal El-Batal et le préfet de la MRC, Eric Westram accueillent avec beaucoup d’enthousiasme les nouveaux membres de l’équipe. « Notre MRC compte poursuivre sa lancée et ces nouvelles nominations viennent bonifier l’équipe déjà performante de notre SDE. J’invite les PME à contacter notre service pour profiter de leurs judicieux conseils. »

La MRC de Thérèse-De Blainville renforce son équipe de développement économique

« L’inflation nous est arrivée rapidement, post-pandémie. D’un seul coup, les prix ont augmenté, aussi bien pour les denrées de luxe que les denrées nécessaires. Elle met beaucoup de pression sur les individus, mais également sur les organisations comme la nôtre », constate Eric Westram, préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville et maire de la Ville de Rosemère.



En effet, selon l’Union des municipalités du Québec (UMQ), l’inflation engendrerait des coûts supplémentaires d’un milliard de dollars pour les municipalités.



« Il est évident que l&#8217;augmentation des coûts jumelée à la rareté de la main-d&#8217;œuvre apporte son lot de soucis financiers pour les villes », affirme Denis Martin, maire de Deux-Montagnes. En plus des projets qui prennent davantage de temps à aboutir avec des coûts plus élevés, M. Martin craint le prochain exercice budgétaire qui risque d’être particulièrement complexe pour éviter une douloureuse hausse de taxe aux citoyens&nbsp;: « Nous avons par le passé toujours maintenu l&#8217;augmentation légèrement sous le seuil de l&#8217;inflation mais la moyenne était entre 1 et 2 % ».



« Avec un taux d&#8217;inflation de 7,5 % en 2022, nous tenterons par tous les moyens d&#8217;amoindrir l&#8217;impact pour nos citoyens mais la réalité est, que nous ne pouvons absorber toute cette augmentation », regrette-t-il.



« Tout explose »



Les prix des différents contrats nécessaires pour les municipalités fulminent, que ce soit pour le déneigement, la collecte des ordures, les travaux d’infrastructures et encore. « Tout explose, en quelque sorte, de façon déraisonnable.



Je veux bien croire que la guerre en Ukraine et l’instabilité des marchés boursiers causent une certaine peur, mais j’ai l’impression que certains manufacturiers ou détaillants exagèrent sur le prix de certains produits. Le gouvernement devrait intervenir », soulève M. Westram.



« Tout ne peut pas être relié au prix de l’essence. C’est en train de créer inévitablement une récession qui nous attend au coin de la rue », s’inquiète-t-il.



Dommageable pour les infrastructures



« On le constate, les dépenses liées notamment au carburant, à l’asphalte et au béton augmentent partout au Québec. L’inflation entraîne des répercussions importantes sur les décisions que nous devrons prendre pour nos populations, particulièrement pour nos infrastructures », a souligné le président de l’UMQ, Daniel Côté, dans un communiqué de presse.



« On a des réseaux d’infrastructures qui sont en piteux états. Leur entretien est prioritaire et on est très en retard au Québec à ce niveau. On ne peut pas se permettre, même si les contrats coûtent plus cher, d’enlever ça de nos priorités », constate également M. Westram.



Les citoyens payent le prix



« Ça nous prend une réforme sur le plan fiscal des municipalités. Parce qu’on ne peut pas simplement continuer à prendre l’argent dans les poches des concitoyens », considère M. Westram. D’ailleurs, ce dernier dénonce le surplus budgétaire de 496 millions de dollars du gouvernement du Québec en date de juillet 2022&nbsp;: « Ce n’est pas normal. Cet argent doit être redistribué d’une façon ou d’une autre dans les différentes communautés ». « Parce que finalement, l’argent qui est en surplus pour le gouvernement du Québec, appartient aux contribuables. Le gouvernement doit adresser ce problème », termine M. Westram.

L’inflation coûte cher aux municipalités

La MRC de Thérèse-De Blainville a injecté près de 13M$ pendant la COVID-19