Au cours de l’événement qui s’est déroulé sous la présidence d’honneur de Derick Fonseca, le nom des sept entreprises gagnantes a été dévoilé. Les entreprises lauréates choisies ont été reconnues pour leur sens des affaires et leur capacité à innover, l’équipe du développement économique de la MRC Thérèse-De Blainville s’étant vue confier le volet Création d’entreprise.



« Notre MRC se caractérise par un terreau économique, commercial et entrepreneurial très contagieux! À chaque rendez-vous du Défi OSEntreprendre, le démarrage de nouvelles entreprises tout comme la relève entrepreneuriale ne cessent d’augmenter et d’impressionner par l’originalité des idées que par la niche entrepreneuriale », a déclaré le préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville et maire de Rosemère, Éric Westram.



Lors du gala, six des gagnants répondant au volet Création d’entreprise ont reçu une attestation d’excellence, une bannière, une lettre de félicitations, un abonnement d’un an à la Chambre de commerce et d’industrie de Thérèse-De Blainville (CCITB), ainsi qu’une bourse d’un montant de 350 $.



<ol type="1"><li>Catégorie Commerce&nbsp;:&nbsp;Sucre &amp; Jouer (Boisbriand), Jessica Vaillancourt et Isabelle Lavoie</li><li>Catégorie Innovation technologique et technique&nbsp;: Solutions technologiques et innovations Solfacto inc. (Sainte-Thérèse), Jean D. Bergeron</li><li>Catégorie Services aux entreprises: Omyload, nettoyeur durable (Boisbriand), Jessica Lahaie et Sébastien Témoin</li><li>Catégorie Services aux individus: Clinique Hormo-Nova (Blainville), Shella Moyse et Catherine Bouchard</li><li>Catégorie Économie sociale&nbsp;: Escouade littéraire (Sainte-Thérèse), Evelyne Gauthier, Richard Migneault et Lucille Bisson</li><li>Prix supplémentaire, toutes catégories confondues&nbsp;: Brunette et co. (Blainville), Sabrina Télémaque</li></ol>



Le concours a également récompensé l’entreprise La Station Vrac pour ses efforts d’approvisionnement auprès de fournisseurs québécois. Ses propriétaires, Annick Lemelin Lagacé et Johanne Mongeau ont ainsi reçu une bourse de 350 $ dans le cadre du volet Faire affaire ensemble.&nbsp;



Enfin, dans la catégorie Réussite inc. qui récompense les entreprises ayant participé au Défi OSEntreprendre il y a au moins 5 ans, notons l’entreprise Boomerang éditeur Jeunesse inc. (Blainville) de Danielle&nbsp;Lalande et Les Entreprises Konsultek (Bois-des-Filion) de François Courtemanche qui représenteront la MRC au gala régional du 1er mai prochain.



Les entreprises lauréates représenteront la MRC au gala régional qui aura lieu le 1er mai prochain à Mirabel. Lors de l’étape régionale regroupant l’ensemble des Laurentides, les entrepreneurs qui y participeront seront évalués sur la qualité du plan d’affaires, l’originalité et l’innovation, leur profil entrepreneurial, l’impact social du projet, la rentabilité, la pérennité, etc.



Enfin, un gala provincial viendra ensuite couronner en juin les entreprises sélectionnées par leur région respective.



Pour le territoire de la MRC de Thérèse-De Blainville, le Défi OSEntreprendre est une occasion unique de donner un coup de pouce aux nouvelles PME émergentes en termes de visibilité, d’accompagnement et de reconnaissance.

Lauréats local du Défi OSEntreprendre dans Thérèse-De Blainville

Sans grande surprise, le secteur de la restauration demeure tout de même assez névralgique.



« Beaucoup de restaurants sont en difficulté, il y en a quelques-uns qui ont fermé leurs portes. Ce n’est pas joyeux, autant pour les restaurants que pour le commerce de détail. Ce sont des temps difficiles », énonce le directeur.



Le remboursement de l’aide d’urgence offerte durant la pause pandémique n’est toujours pas chose du passé, mais, progressivement, la MRC constate que les prélèvements s’amenuisent le quinzième jour du mois, signe que les entreprises en restauration terminent graduellement de rembourser leurs prêts. On est toutefois loin de voir les nouvelles enseignes de restaurants peupler les rues, d’après Steve Mitchell.



« S’il y en a qui ouvrent, c’est quand même dans une proportion beaucoup moins grande par rapport aux années passées », constate-t-il.



Démarrer une telle entreprise requiert maintenant un certain courage, bien que la MRC ne saurait déconseiller aux restaurateurs intrépides de venir s’installer chez elle, surtout avec un plan d’affaires solide en poche.



<h2>Économie et démographie</h2>



Dans tous les secteurs, y compris les plus prospères comme l’agroalimentation ou la manufacture, la main-d’œuvre manque malgré le bond démographique que connaissent les Laurentides depuis un moment.



« La croissance démographique n’est pas assez forte pour combler l’offre d’emploi, raison pour laquelle on a beaucoup recours à l’immigration », résume Steve Mitchell.



C’est d’ailleurs pourquoi il cible comme principal défi de la MRC celui « d’aider au niveau de l’employabilité ». Et les efforts y sont, affirme-t-il. Des projets en collaboration avec Laurentides en emploi sont à venir. Ils s’ajouteront au Programme d’accès à la collectivité (PAC) qui est mis sur pied dans la MRC grâce à l’aide financière du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).



« [Le Pac] va servir, au cours des trois prochaines années, à mieux intégrer les personnes issues de l’immigration et à les amener à participer pleinement à la vie sociale, culturelle et économique de la MRC. »



<h2>Offrir les ressources</h2>



Devant la situation, la MRC ne peut faire autrement que de bonifier les mesures mises à la disposition des entreprises. Le Fonds local de solidarité, combiné au Fonds local d’investissement, fait en sorte qu’elle peut maintenant accorder des prêts qui vont jusqu’à 250&nbsp;000 $, alors que la limite était autrefois établie à 150&nbsp;000 $. Les entrepreneurs sont définitivement plus nombreux à réclamer cette aide qu’à « l’habitude », ce qui, en un sens, est encourageant.



« Ça a pris un certain temps à se mettre en œuvre, mais maintenant, il y a un bon roulement au niveau de la demande », remarque Steve Mitchell, qui invite les entreprises de la région à recourir à ces fonds pour des projets qui ont quelque peu d’envergure.



Le directeur note que ces initiatives s’ajoutent bien sûr aux programmes plus anciens, tels que le Fonds de démarrage d’entreprise ou bien le Fonds d’entreprise d’économie sociale, dont les montants allouables ont aussi doublé après la plus récente révision du budget.



« On traverse une période difficile, mais on va finir par s’en sortir. 2024, si on se fie aux prédictions des experts, ne sera sûrement pas une grande année. Ça va être une année difficile, mais les choses vont se mettre à mieux aller tranquillement à partir de 2025 », espère le directeur.

Vitalité économique de Thérèse-De Blainville: pas tout rose, mais pas tout gris non plus

La Ville de Sainte-Anne-des-Plaines a un nouveau site web! Il a été conçu en gardant en tête les besoins et les habitudes des personnes qui le consulteront.



Le site dispose d’un grand nombre de fonctionnalités pour mettre en évidence des sujets populaires ou d’actualité. Le module de recherche, déjà très performant, s’affinera avec le temps et deviendra un outil par excellence pour toute personne recherchant un sujet en particulier. Des boutons d’accès rapides peuvent être changés selon les besoins ou la période de l’année. S’ajoute aussi au site, une nouvelle carte interactive qui permettra de retrouver différents renseignements selon les intérêts des visiteurs ainsi que des boutons de partage des informations.



Le site est aussi rattaché au portail citoyen lancé en juin 2023. Les deux outils sont complémentaires&nbsp;: le site permet d’avoir accès en tout temps à des informations alors que le portail citoyen permet une communication simplifiée et rapide entre les citoyens et la Ville.&nbsp;



Le design du site est frais et dynamique ; il est au goût du jour, mais saura durer longtemps. Il est dans la même lignée que toute l’image actuelle de la Ville, utilisant le logo municipal coloré et des formes rondes pour dynamiser son aspect.Julie Boivin, mairesse de la Ville ajoute : « On espère aussi sincèrement que ces outils permettront d’ouvrir encore plus et améliorer le dialogue entre la Ville, les élus et les citoyens ».



<h2>Une saison des sucres déjà bien commencée</h2>



Aura-t-on droit à une saison record pour les sucres à Sainte-Anne-des-Plaines? Une chose est certaine : « Personne ne se plaint des redoux ici, nous dit Stéphanie Laurin de la cabane à sucre au Chalet des Érables. Quand il fait un petit peu plus chaud, c’est plus agréable de passer la journée à l’extérieur après le repas ».



Indépendamment de la température, elle explique que le facteur le plus déterminant sur l’achalandage, observé de génération en génération (son grand-père a ouvert l’établissement en 1948), c’est Pâques : « Mon père disait que si Pâques est en mars, on a un gros mois de mars et si Pâques est en avril, on a un gros mois d’avril. Et c’est effectivement ce que l’on constate cette année ».



Autrement, le redoux a effectivement été bien accueilli par l’industrie acéricole de Sainte-Anne-des-Plaines, mais selon son expérience, Stéphanie nous explique que les Québécois sont programmés pour surtout profiter des sucres au mois de mars, et elle doute que cela change de sitôt. « Honnêtement, on s’attendait à une saison comme ça, juste en voyant le calendrier.&nbsp;Le sirop d’érable est excellent ».



Bonne cabane à sucre à tous!&nbsp;

La MRC TDB dévoile ses finalistes du Défi OSEntreprendre 2024