Au mois de janvier dernier, la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB) a modifié l’appellation et l’identité graphique de ses trois ailes locales, unifiant ainsi davantage la communauté d’affaires de la région.



Connues alors comme étant le Regroupement des gens d’affaires de Boisbriand (RGAB), l’Aile des gens d’affaires de Rosemère (AGAR) et le Groupement des Entreprises de Sainte-Thérèse (GEST), elles sont aujourd’hui les Ailes Boisbriand, Rosemère et Sainte-Thérèse.



C’est dans une volonté de simplifier et uniformiser les noms qui rassemblent les communautés d’affaires de la MRC de Thérèse-De Blainville que la CCITB tenait à revisiter leur appellation. « Ça facilite la chose et ça vient avec un nouveau visuel qui est très dynamique qui se rallie vraiment avec la Chambre de commerce », explique Amélie Bouchard, responsable, liaison et projets collectifs pour l’Aile Rosemère.



Une communauté engagée



Pour Mme Bouchard, cette nouvelle appellation et identité graphique rend justice au dynamisme de l’Aile Rosemère&nbsp;: « C’est une communauté tissée serrée et très diversifiée qui est vraiment engagée. Les entrepreneurs sont mobilisés et on travaille vraiment là-dessus au quotidien ».



Comme ç’a été le cas pour plusieurs, la pandémie a forcé l’Aile Rosemère à se réinventer pour préserver cette mobilisation, notamment en organisant des événements virtuels et en offrant des subventions pour supporter les entreprises locales. « Il y a eu la campagne d’achat local qui a été mise sur pied justement pour injecter des sous aux commerces de Rosemère en grande collaboration avec la ville », appuie Mme Bouchard.



C’est d’ailleurs grâce à cette coopération entre l’Aile Rosemère et la municipalité que le projet Côté Cœur Rosemère a vu le jour en décembre 2021. Cette nouvelle image de marque qui définit le tronçon de la Grande-Côte, situé entre les rues Broadway et Remembrance, avait pour objectif de définir et dynamiser ce secteur commercial, tout en amenant les citoyens et visiteurs à aller à la rencontre des commerçants locaux.



« On l’a fait en grande collaboration avec la ville et on est toujours en discussions avec eux pour faire vivre l’image de marque du cœur villageois et travailler en ce sens pour que tout le monde ait un sentiment d’appartenance, autant pour la ville, que les commerçants et les citoyens », termine Mme Bouchard.

<h2>1. Développeur</h2>



La pandémie a accéléré de nombreux projets numériques pour les entreprises, rendant le besoin de recruter des talents en technologie beaucoup plus pressant. De plus, les développeurs travaillent maintenant dans diverses organisations, des petites et moyennes entreprises aux grandes sociétés et aux gouvernements. Fourchette de salaire : 68&nbsp;000 $ à 155&nbsp;000 $ selon le niveau du poste.



<h2>2. Gestionnaire des ressources humaines</h2>



Dans le monde post-pandémique, les entreprises sont confrontées à de nombreux défis tels que les contraintes budgétaires, le déficit de compétences et l&#8217;évolution des attentes des travailleurs. Les gestionnaires RH ont un rôle crucial à jouer pour aider les entreprises à relever ces défis et à adopter de nouvelles pratiques de travail, incluant des possibilités de travail à distance et hybride. Fourchette de salaire : 75&nbsp;000 $ à 156&nbsp;000 $ selon le niveau du poste.



<h2>3. Ingénieur mécanique</h2>



Avec un secteur des énergies renouvelables en pleine croissance, il y a une demande importante de talents ayant ces compétences, mais aussi dans toutes les industries STEM, y compris l&#8217;aérospatiale, l&#8217;automobile, la fabrication et le biomédical. Fourchette de salaire : 66&nbsp;000 $ à 131&nbsp;000 $ selon le niveau du poste.



<h2>4. Soudeur</h2>



De plus en plus de cols bleus du Canada prennent leur retraite et, jusqu&#8217;à récemment, les métiers du bâtiment ne constituaient pas un choix de carrière recommandé dans les écoles secondaires, entraînant des décennies de pénurie de jeunes qualifiés dans ce secteur. Les bons soudeurs sont donc présentement en demande partout au Canada. Fourchette de salaire : 40&nbsp;000 $ à 74&nbsp;000 $ selon le niveau du poste.



<h2>5. Technicien/commis comptable</h2>



Malgré un afflux de nouveaux travailleurs dans le secteur de la comptabilité, il existe toujours un besoin important dans ce secteur. Les métiers de la comptabilité sont si recherchés qu&#8217;ils font partie du système d&#8217;entrée express du gouvernement canadien. Fourchette de salaire : 61&nbsp;000 $ à 114&nbsp;000 $ selon le niveau du poste.



Parmi les autres postes identifiés par Randstad, on retrouve les infirmières, commis d’entrepôt, conseillers au service à la clientèle, chauffeurs, associés aux ventes, assistants administratifs, analystes d&#8217;affaires, superviseurs de production, coordonnateurs du marketing numérique et les chargés de projet de construction.

Développeur informatique devant son écran

Les cinq emplois les plus en demande en 2023

Le 19 janvier dernier se tenait le traditionnel Dîner de la mairesse de Boisbriand, remplissant la salle du restaurant Fogo. Christine Beaudette s’est ainsi adressée aux gens d’affaires pour leur exposer les grandes lignes du budget 2023.



« C’était un événement très agréable, les gens étaient au rendez-vous et pour être sincère, j’ai trouvé que les gens étaient curieux et heureux de se retrouver en présentiel », se réjouit Christine Beaudette, mairesse de Boisbriand. Organisé par l’Aile Boisbriand de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCTIB), ce rendez-vous était ainsi l’occasion idéale pour les gens issus de la communauté d’affaires de se retrouver pour réseauter entre eux.



Entente avec la CCITB



Cette réunion a permis de souligner l’entente de partenariat avec la CCITB et la Ville de Boisbriand qui a été renouvelée pour les trois prochaines années. Pour 2023, la contribution totalise 68&nbsp;000$, soit de 55&nbsp;000$ et de 13&nbsp;000$ pour la campagne d’achat local.



« Pour nous, c’est important de faire cet apport-là au niveau de notre chambre de commerce pour s’assurer que l’on continue à avoir du rayonnement et du soutien pour nos gens d’affaires », fait valoir Mme Beaudette.



Taux de taxes pour le commercial et l’industriel



« On a bien fait nos devoirs en ce qui concerne de faire en sorte de pouvoir supporter notre milieu des gens d’affaires parce que quand on a regardé nos taux de taxation, on a fait un petit changement cette année », avance Mme Beaudette.



En effet, pour le secteur commercial, la tranche de valeur des propriétés, qui partait autrefois de 500&nbsp;000$, part dorénavant de 800&nbsp;000$. Quant au secteur industriel, le taux le plus élevé qui était de 1&nbsp;000&nbsp;000$, passe à 1&nbsp;300&nbsp;000$. « C’est dans un but d’appuyer nos plus petits commerçants », considère la mairesse.



De cette façon, les propriétaires de bâtiments commerciaux évalués à moins de 800 000$ verront leur taux de taxes passer de 2,3100 $ à 2,0956 $ du 100 $ d’évaluation. Puis au niveau des industries, les propriétaires ayant un bâtiment évalué à moins de 1 300 000$ verront donc leur taux de taxes passer de 2,8531 $ à 2,2855 $ du 100 $ d’évaluation.



« Je pense qu’en soit, les gens ont vu que c’était aussi de leur montrer qu’on n’a pas oublié les défis qu’ils rencontrent avec l’impact de l’inflation », observe Mme Beaudette, qui assure toutefois que tous ont été traités justement selon leur valeur foncière.



« Une ville comme la nôtre doit demeurer compétitive et offrir des services de qualité à ses différentes clientèles, tout comme les entreprises le font également. Elle doit attirer des investisseurs, des nouveaux résidents, et favoriser la rétention de ceux et celles qui y sont déjà établis », termine-t-elle.

L’Aile Rosemère forme une communauté tissée serrée