Reçu par la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-de-Blainville (CCITB) dans le cadre d’une série de conférences intitulée Les Inspirants, l’homme-orchestre s’est livré sur son expérience en affaires depuis qu’il a racheté la boulangerie artisanale de Saint-Hilaire et ses deux autres succursales. Celle qu’il vient d’ouvrir sur le boulevard Curé-Labelle, à Blainville, est la quatrième qui portera le nom Le Pain dans les voiles.
Un nom, une marque
Tout à fait conscient que ce nom est devenu une marque au fil des ans, Laurent Duvernay-Tardif n’a cependant pas hésité à reprendre en 2021 le commerce fondé par ses parents 16 années auparavant. « Moi, je suis au service d’un métier tellement noble », a-t-il confié à Marie-Noëlle Cosson-Duquette, la présidente de la CCITB.
Laurent Duvernay-Tardif a vite opté pour un modèle d’affaires constitué d’un partenariat d’associés, incluant la participation de son grand ami et gérant, Sasha Ghavami.
Bien qu’il ait souhaité développer une identité propre à chacune des succursales au départ, il s’est rapidement rendu compte que l’attraction autour de la marque, autant pour attirer la clientèle que les partenaires d’affaires.
C’est donc autour d’une formule hybride que les succursales en dehors de la maison-mère de Saint-Hilaire ont été déployées.
Chacune des succursales doit produire une gamme de produits obligatoires puis est libre de créer le reste des produits.
Pas si simple, la gestion
LDT admet que la gestion s’est révélé un réel défi dans les premiers temps de son aventure commerciale : tant du côté des ressources humaines que des produits à vendre. Surtout avec une carrière de footballeur et des études de médecine en parallèle.
Il a ainsi appris l’importance de poursuivre une formule existante, qui obtient déjà du succès, de concert avec l’équipe en place au lieu de chercher à réinventer un modèle d’affaire.
L’art de la boulange
Mais les souvenirs familiaux qu’il garde du commerce créé par ses parents restent intactes. Et sa fascination pour la boulange n’est jamais très loin. De son propre aveu, il achète croissants et pains partout où il va afin de comparer goût, qualité et prix.
Il faut l’entendre livrer les petits secrets techniques entourant la confection du pain. Laurent Duvernay-Tardif est un homme qui s’intéresse visiblement à tout. I Il faut l’entendre livrer les petits secrets techniques entourant la confection du pain et sur l’importance de laisser «pousser» la pâte à pain ou encore de l’aspect plus digeste d’une farine 100 % levain, de l’équipement nécessaire.
« Être boulanger, c’est un art. Ce n’est pas juste suivre une recette », assure-t-il.
Et pour rendre encore cet art encore plus noble, il estime essentiel d’y ajouter une note locale en achetant les ingrédients de base directement auprès des producteurs de la région ou du Québec.
Laurent Duvernay-Tardif à la tête encore pleine d’idées pour développer encore mieux ses boulangeries, dont il souhaite la croissance sans pour autant les dénaturer. En route pour la continuité.
Il fait actuellement sa résidence en médecine actuellement en plus d’être inscrit à la maîtrise en santé publique. Laurent Duvernay-Tardif, un véritable homme-orchestre.
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