Une visite de chantier, à laquelle ont notamment pris part le maire de Blainville, Richard Perreault, le président de l’Association des gens d’affaires de Blainville, Christian Fréchette, et la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), Cynthia Kabis, a justement permis de constater l’évolution des travaux actuellement en cours.
Des espaces à bureaux et une franchise Gautier Meubles
Haut de quatre étages, construit au coût de 8 M$ et doté d’une superficie totale de 40 000 pieds carrés, le bâtiment abritera des espaces de bureaux destinés à des professionnels de toutes disciplines, dont ceux, au quatrième étage, de Proservin Construction, actuellement située dans le secteur de Saint-Janvier, à Mirabel.
Aussi, au rez-de-chaussée, sur 7 000 pieds carrés, on retrouvera la toute première franchise québécoise de Gautier, un fabricant français de meubles contemporains pour les professionnels et particuliers. L’arrivée de cette franchise Gautier à Blainville, dont le franchiseur est Proservin Construction, permettra, en outre, de créer 10 nouveaux emplois.
<h3>Une attention particulière à l’architecture</h3>
«Ce sera un superbe édifice. Au niveau de l’architecture, c’est vraiment très réussi. Nous sommes bien heureux d’accueillir un nouveau bâtiment qui répondra certainement aux besoins de notre ville et de la MRC de Thérèse-De Blainville. Et puis, nous aurons ce nouveau magasin de meubles, une belle opportunité pour la ville. C’est un projet vraiment exceptionnel et nous sommes vraiment fiers de l’appuyer» , a commenté le maire Richard Perreault, en marge de cette visite de chantier.
Pour le président et la vice-présidente développement affaires de Proservin Construction, Éric Boulay et Judith-Anne Bélanger, qui ont agi à titre de guides lors de cette visite de chantier, le nouveau Complexe multiservices Synerca saura se démarquer par son architecture, ses aires communes à l’intérieur, la hauteur des étages et sa fenestration imposante.
«Nous avons porté une grande attention sur tous les aspects de l’architecture, autant au niveau du visuel que de l’optimisation de tous les éléments intérieurs, afin de maximiser tous les espaces dont nous disposerons» , d’énumérer M. Boulay.
Enfin, les deux dirigeants de Proservin Construction n’ont pas manqué d’insister sur le fait que le nouveau complexe d’affaires sera situé à proximité de la sortie 28 de l’autoroute 15, un secteur en pleine effervescence ces dernières années.

Le Complexe multiservices Synerca Blainville sera prêt pour la fin mai

Et celui-ci est formel, la suite s’appuiera sur le riche passé de l’entreprise, empreint de passion, de la qualité de ses produits, de détermination et d’innovation.
<h3>Une offre d’emploi inattendue</h3>
Déjà fan de bières de microbrasseries, et de la marque Boréale en particulier, qu’il avait adoptée, Sébastien Paradis, qui a grandi à Lorraine et qui a même fait les manchettes de vos hebdos d’ici pour ses exploits en vélo de montagne lorsqu’il était jeune, ne s’attendait pas vraiment à ce nouveau tournant dans sa vie.
Spécialiste dans le développement de marques pendant presque 20 ans, au sein d’entreprises comme Oakley, Red Bull et Burton Snowboards, Sébastien Paradis s’est vu offrir le poste de pdg avec Les Brasseurs du Nord, par un chasseur de têtes. Il a finalement été embauché au mois de mai 2016.
«Je ne pensais pas à quitter Burton Snowboards. Mais, quand le chasseur de têtes m’a appelé, je me devait d’écouter, compte tenu de l’affection que j’avais déjà pour Boréale. Ç’a l’ait d’être arrangé, mais c’est comme ça que c’est arrivé» , de raconter le dirigeant âgé de 41 ans, dans la nouvelle boutique Relais Boréale, qui vient tout juste d’ouvrir ses portes dans le bâtiment où loge l’entreprise, boulevard Michèle-Bohec, à Blainville.
Le défi à relever est de repositionner la marque Boréale qui, de l’avis de Sébastien Paradis, avait connu un certain essoufflement ces dernières années. «On n’entendait plus parler de Boréale; l’entreprise avait perdu de son rayonnement. Aujourd’hui, il y a plus de 400 bières en épicerie, on ne peut pas s’appuyer seulement sur le fait que Boréale a sorti en 1988 la première bière ambrée rousse et en 2012 la première bière IPA pour continuer à se démarquer. Je crois que si on remet l’emphase sur l’histoire de Boréale, nous pouvons remettre la marque à l’avant-plan de l’industrie des microbrasseries. Il est là le défi: prendre une entreprise qui a de superbes racines et une tout aussi superbe histoire. Ça va passer par l’image de marque, le marketing et l’innovation» , confie-t-il.
<h3>Une reprise visible</h3>
Déjà, les signes d’une reprise sont visibles. L’entreprise a notamment segmenté ses produits dans deux catégories bien distinctes, appelées «Les classiques» et la «série Artisan» , laquelle regroupe de nouveaux produits.
Aussi, dans le cadre d’un programme appelé «Épisodes 40» , de nouveaux brassins sont proposés, aux deux mois, dans une quarantaine de bars et de restaurants à travers le Québec; des produits qui se veulent très «tendances» , «actuels et «éclatés» .
L’une d’elle, la «IPA du Nord-Est» , lancée en décembre 2016, a connu un tel succès qu’elle est maintenant mise en vente à une plus grande échelle. D’ailleurs, on a écoulé 400 caisses [de 12] de cette bière en l’espace de 50 minutes, un samedi matin, à la microbrasserie même. «On voulait vérifier si les gens étaient prêts à se déplacer pour l’acheter. Dès 8 h le matin, il y avait 200 personnes qui attendaient en ligne, parapluie à la main, sous la pluie battante, même si la vente débutait à 11 h. Maintenant, on en vend 3 000 caisses chaque six semaines, et ça s’envole presque le jour même» , de mentionner le pdg.
Celui-ci se dit satisfait du travail accompli jusqu’à maintenant. Les ventes de l’entreprise, qui brasse 100 000 hectolitres de bière par année, sont en croissance, de 15 % au cours de la dernière année, et la marque a regagné en notoriété.
L’histoire se poursuit toujours pour Boréale, et Sébastien Paradis compte bien l’écrire pour plusieurs années encore, jusqu’à la retraite même!

Le défi de repositionner la marque Boréale

Conférencière-invitée du plus récent Midi d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), Marie-Pier St-Hilaire, présidente et fondatrice de AFI Expertise et Edgenda, a parlé de l’importance pour une entreprise d’apporter les transformations numériques nécessaires afin de s’adapter aux besoins de sa clientèle. 
Pendant une vingtaine de minutes, le 21 mars au Centre communautaire et culturel Thérèse de Blainville, Mme St-Hilaire, une diplômée de l’Université Harvard, notamment, a insisté sur le fait que «l’humain et la technologie seront toujours plus forts que de travailler avec des ressources humaines ou avec la technologie». 
«Je ne me demande jamais combien j’ai d’employés ou quel est mon chiffre d’affaires, tout ce que je fais, tout ce que j’ai développé dans ma carrière, je l’ai fait avec mon cœur», lance d’emblée Marie-Pier St-Hilaire, une passionnée des nouvelles technologies qui a justement bâti sa carrière en conseillant aux entrepreneurs de les utiliser à leur avantage, tout en considérant le potentiel propre à chacun de leurs employés. 
«Derrière la technologie, il y a nos gens. Sans eux, il n’y a que 10 % de chances d’arriver à transformer une entreprise. Si on ne les aide pas, si nous ne prenons pas en considération ce talent-là, cela fait des organisations qui deviennent de plus en plus faibles», a indiqué Mme St-Hilaire, fière d’offrir des programmes de formation aux entreprises d’un peu partout autour du globe, grâce à la contribution de quelque 150 employés. 
Selon les statistiques, a ajouté Mme St-Hilaire, 64 % des organisations savent qu’elles doivent changer et évoluer, alors que seulement 16 % d’entre elles élaborent un plan d’action en conséquence, des chiffres qui la font bondir de son siège. 
«Nous sommes bons pour nous mettre la tête dans le sable! Un leader sur quatre décide de faire quelque chose avec l’information qu’il a! Ce qui veut dire que l’on décide comme gestionnaire, d’être en retard. Voilà ce qui m’interpelle!» 
Personnalité du mois 
Le 3e Midi d’affaires mensuel de la CCITB était par ailleurs l’occasion d’honorer la personnalité du mois de mars, Suzanne Gagnon, de la Garderie des Petits sages, de Blainville, qui a ainsi droit à une salve d’applaudissements de la part de la centaine de convives présents dans la salle. 
Le Midi d’affaires du mois d’avril de la CCITB aura lieu le mercredi 18 avril, et mettra en vedette Andrew Molson à titre de conférencier-invité. 
Avocat de formation, M. Molson est associé et président du conseil du Groupe-conseil RES PUBLICA, dont le siège social est à Montréal, et qui est une société de portefeuille et de gestion de grandes firmes de services professionnels offrant des conseils stratégiques en relations publiques à un vaste éventail d’entreprises. RES PUBLICA possède notamment le Cabinet de relations publiques NATIONAL inc., la plus grande firme canadienne de relations publiques et Cohn &amp; Wolfe, Canada, un autre leader sur le marché. 
Pour réserver sa place ou en connaître davantage au sujet des nombreuses activités de réseautage, organisées par la CCITB, il suffit de visiter le [<a href="http://ccitb.ca">ccitb.ca</a>].