Ils se tournent notamment vers des organismes, tels que Synergie économique Laurentides qui en a déjà aidé plus d’un millier à mettre de l’avant leur écoresponsabilité. Grâce à un répertoire d’au moins 400 experts, son Fonds écoleader permet un accompagnement ciblé et offre des subventions servant entre autres à l’implantation de technologies propres.
Une question de valeurs
« La grande majorité des jeunes cherche une entreprise avec laquelle leurs valeurs correspondent, soutient Arianne Blais, agente du Fonds écoleader. Quand l’entreprise s’engage, c’est bon pour l’attraction, mais aussi pour la rétention de la main-d’œuvre. »
Selon les sondages mis en lumière par le Centre québécois de développement durable, 40 % des 35 ans et moins disent choisir une institution en fonction de son implication en développement durable, contre 25 % chez les 35 à 65 ans et 17 % chez les 65 ans et plus. Ces chiffres sont non-négligeables pour les démarches en recrutement, si l’on considère que les milléniaux revêtiront une place prédominante sur le marché du travail dans les prochaines années.
L’horticulture, un secteur actif
Le Portrait-diagnostic sectoriel de l’horticulture ornementale au Québec montre que plus de la moitié des firmes de cette industrie a usé de services-conseils en développement durable dans la dernière décennie, bénéficiant d’un montant total de 37 millions de dollars.
D’autres, comme Jardin Dion, ont introduit la notion à même leur charpente. D’un comptoir à café « plus vert » pour les employés jusqu’au recyclage des pots de production, la multitude de projets ayant été mis en place par l’entreprise thérésienne s’accorde avec la tendance observée dans l’ensemble des Laurentides. L’équipe de Jardin Dion comprend un comité vert qui, au-delà des bénéfices sur le plan environnemental, apporte un climat de travail engagé et propice à la rétention du personnel.
« Au niveau de l’embauche, c’est sûr qu’on a eu des problèmes nous aussi, nuance Hélène Dion, directrice générale des centres Jardin Dion. Mais pour [les nouveaux candidats], c’est plus qu’un métier, ça vient avec une conscience environnementale. »
Alycia Gauthier
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