Président-directeur général des Aliments Ultima, entreprises acquises par Agropur et Agro Foods en août 2017, Martin Parent était le conférencier invité de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), mercredi, dans le cadre des Midis d’affaires. Pendant une vingtaine de minutes, celui qui a aussi occupé des postes de direction chez Frito Lay, Campbell Soup et Cadbury, a parlé de la progression de la marque iÖGO. 
Après avoir pris quelques minutes pour relater son parcours professionnel, qui l’a entre autres mené en Australie, en Asie et à Dubaï, M. Parent a ensuite partagé sa recette du succès. 
«Ça commence et ça termine par les gens, a-t-il insisté. J’ai toujours été très proche de mes équipes, très proche de ceux qui m’influençaient parce que j’y trouvais une énergie enivrante. Pour moi, le succès c’est la capacité de pouvoir fournir à ces gens les outils nécessaires afin qu’ils dépassent leurs objectifs et rencontrent leurs ambitions.» 
Le fait pour Martin Parent d’avoir eu cette opportunité de travailler à l’étranger a fait de lui un meilleur gestionnaire. Il a ainsi pu côtoyer de nouvelles cultures et ainsi bonifier son approche. 
«J’ai eu la chance d’apprendre énormément. Livrer la marchandise sur un plan d’affaires, que tu sois n’importe où, ça se fait très bien, mais ce sont les gens et les cultures qui changent et c’est ce qui devient extrêmement intéressant pour un gestionnaire. Tu apprends à t’adapter.» 
<h3>iÖGO</h3>
À son retour au pays en 2014, Aliments Ultima venait de lancer la marque iÖGO, un lancement d’une ampleur comme on en avait rarement vu au Québec (100 M$ de budget publicitaire). Son mandat était de poursuivre sur cette lancée. Et maintenant, quoi? 
«Mon objectif était de rebâtir Aliments Ultima, qui avait perdu la licence de production de Yoplait en 2011, en fonction d’une marque, d’un projet d’organisation qui avait été commencé par les propriétaires.» 
Les valeurs coopératives véhiculées par Agropur et Agro Foods ont été à la base des décisions qui ont été prises par la suite, a mentionné le conférencier invité de la CCITB. 
«Contrôler sa destinée et se donner les moyens pour réussir sont les deux valeurs fondamentales d’une coopérative. Alors, lorsque tu es une compagnie, propriété de coopératives, tu dois comprendre ces valeurs car elles dicteront tes décisions, pas pour les prochains trois mois, mais pour les prochains 20 ans» . 
<h3>Natacha Brisson, personnalité du mois</h3>
Comme elle le fait chaque mois, la CCITB a profité du plus récent Midi d’affaires pour présenter sa Personnalité du mois d’octobre. Ce titre est allé à Natacha Brisson, directrice de la Télévision des Basses-Laurentides (TVBL). 
«Natacha, tu le mérites, ont écrit ses employés sur la page Facebook de TVBL. Tu es une leader extraordinaire et ton implication sociale est enfin reconnue. Merci d’être simplement la meilleure et d’ensoleiller nos journées, les bonnes comme les moins bonnes. Félicitations!» 
On ne pouvait lui rendre plus bel hommage…

Martin Parent a contribué à la reconnaissance de la iÖGO

Voilà à tout le moins le message laissé par Gilles Arsenault, thermographe certifié par l’Infrared Training Center (ITC) et président de GPA-Thermographie, une entreprise du secteur de Fabreville, à Laval. Celui-ci était, en effet, l’invité, le mercredi 17 octobre dernier, de la Chambre de commerce de Bois-des-Filion–Lorraine, présidée par Asmaa Sefiani, pour son déjeuner mensuel, et son exposé a consisté à bien expliquer ce qu’est la thermographie.
<h3>Ce qu’est la thermographie</h3>
À l’aide de nombreuses photographies montrant ce que l’œil voit et ne voit pas, M. Arsenault a ainsi mentionné que la thermographie par infrarouge permet justement une localisation très précise des défauts de la maison, ou tout autre bâtiment, que ce soit l’état des murs intérieurs et extérieurs, l’état des planchers chauffants, de déceler les infiltrations du froid attribuables à une mauvaise isolation des murs, des portes, des fenêtres ou du plafond.
Ces différents problèmes ont non seulement une conséquence sur la facture d’électricité à payer, mais peuvent aussi, de prévenir M. Arsenault, provoquer un déséquilibre quant à l’humidité qui doit se retrouver nécessairement à l’intérieur d’une maison. Si l’air est trop sec, cela pourrait entraîner des problèmes d’irritation ou de maux de gorge. Si au contraire, il y a trop d’humidité, cela peut favoriser la prolifération des acariens ou des problèmes de moisissures.
<h3>Le taux d’humidité nécessaire</h3>
«Les gens ne savent pas qu’il y a un pourcentage de taux d’humidité relative important à contrôler pour avoir un confort, en particulier en hiver en raison du chauffage électrique. Ce qui est dangereux, c’est de tomber en deçà de 35 % du taux d’humidité relative. On devrait plutôt viser entre 35 et 50 %, avec un chauffage oscillant entre 20 et 24 degrés Celsius. Si on augmente la température, on abaisse alors le taux d’humidité. L’enveloppe isolante de la maison s’avère donc très importante. Une inspection visuelle ne dit pas tout; la thermographie nous permet de voir à travers les murs, sans les briser» , de préciser Gilles Arsenault, tout en indiquant que la visite d’un thermographe peut coûter entre 250 $ et 300 $ pour l’évaluation d’un bungalow.
Une fois l’inspection du thermographe complétée, qui peut durer de deux à deux heures et demie environ, un rapport est remis, et il appartient alors au propriétaire de la maison de décider des travaux à effectuer avec les entrepreneurs et spécialistes de son choix. Le thermographe peut aussi proposer des noms, si demandé.
Enfin, celui-ci a conseillé qu’il est important de faciliter la circulation de l’air à l’intérieur des pièces de la maison pour éviter que l’humidité reste au plafond et de se munir d’un thermohydromètre qui permet de bien mesurer la température et le taux d’humidité relative dans la pièce. «Si on baisse de 1 % la température d’une pièce, on augmente de 3 % le taux d’humidité. Plus on chauffe, plus on augmente le taux d’humidité» , d’indiquer M. Arsenault.
<h3>À venir…</h3>
Notons que les membres de la Chambre de commerce de Bois-des-Filion–Lorraine auront maintenant rendez-vous, pour leur prochain déjeuner mensuel, le mercredi 21 novembre prochain, dès 7 h 30. La notaire Jennifer Benitez-Martinez, de l’étude Me Paul Larocque notaire, viendra alors les entretenir de testament et de mandat en cas d’inaptitude.
Puis, le mercredi 19 décembre, toujours à 7 h 30, ce sera le déjeuner thématique avec le père Noël au cours duquel on soulignera et on célébrera le temps des Fêtes.
Pour en savoir davantage sur la Chambre de commerce de Bois-des-Filion–Lorraine et les activités à venir, il suffit de consulter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.ccbdfl.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.ccbdfl.com</a>].

La thermographie pour vérifier si sa maison est en bonne santé

Propriétaire des garderies éducatives Palais des précieux, à Bois-des-Filion, et Château des précieux, à Lorraine, Asmaa Sefiani trouve dans le sourire, la candeur et l’amour des tout-petits, une énergie qui l’incite à se surpasser au quotidien.
Voilà maintenant cinq ans qu’elle se consacre au monde de la petite enfance. «C’est un plus dans ma carrière et un épanouissement personnel, car j’ai toujours aimé les enfants» , affirme-t-elle.
<h3>Une véritable passion</h3>
Comptable professionnelle agréée de formation et détentrice d’une maîtrise en administration des affaires, Mme Sefiani a travaillé pour de grandes compagnies à Laval, Montréal, et en Europe, avant de faire le saut, en 2013, et de se lancer en affaires. Elle avait certes étudié le marché et constaté un intérêt pour des services de garderie privée dans le secteur de Bois-des-Filion&#8230; mais elle ne se doutait pas du bonheur que ce nouveau projet allait lui procurer.
«J’avais ce besoin de retourner à la simplicité des choses. Je voulais me retrouver en tant que personne et j’ai trouvé cela dans le sourire des enfants et dans leur amour inconditionnel. Ça n’a pas de prix» , soutient-elle.
Elle admet tout de même que l’ouverture de la garderie Palais des précieux, une installation de 50 places pour les 0 à 5 ans, a été un grand défi. «Au début, il fallait bâtir notre notoriété et créer notre image de marque, car les gens ne me connaissaient pas autrement. Il fallait se distinguer, constituer la bonne équipe et acquérir la confiance des citoyens.» L’idée du bilinguisme lui est venue très rapidement, ce à quoi se sont ajoutés des cours d’éveil musical, de Zumba et autres, ainsi que des partenariats avec diverses organisations dans la communauté.
Puis, en 2017, à la demande de parents résidant à Lorraine, Asmaa Sefiani a décidé d’ouvrir dans ce secteur une installation pouvant accueillir 74 poupons et enfants, soit la garderie Château des précieux. Depuis, elle partage son temps entre les deux établissements, prenant soin de demeurer très présente et disponible pour les parents et les éducatrices.
«On a deux types de clients: nos petits et nos grands clients, les enfants et leurs parents. C’est ce qui fait la beauté, mais aussi la complexité du service, car il faut s’assurer de répondre aux besoins et de satisfaire les deux» , ajoute-t-elle, bien consciente du rôle très important que joue la garderie auprès des familles, et plus largement, dans la société.
<h3>Un coup de cœur pour la région</h3>
Lorsqu’elle a ouvert sa première garderie, en 2013, Asmaa Sefiani a eu un véritable coup de cœur pour Bois-des-Filion et ses environs. Très vite, elle a commencé à s’impliquer, notamment auprès de la Chambre de commerce de Bois-des-Filion–Lorraine, dont elle assume la présidence depuis le printemps dernier. Elle organise également des activités pour amasser des fonds pour Opération Enfant Soleil et soutient à titre de commanditaire plusieurs organismes.
«Je suis tombée amoureuse de la région, de l’esprit de communauté qu’on y retrouve» , dit-elle.
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