Il s’agit du Programme d’aide d’urgence aux PME (PAU-PME), lequel vise à soutenir les petites et moyennes entreprises de la municipalité dont la situation financière est précaire en raison de la situation liée à la pandémie.
Celui-ci permet donc de maintenir, de consolider et de relancer les activités des PME, et ce, grâce à un prêt pouvant atteindre 50 000 $, à un taux d’intérêt de 3 % amorti sur une période de trois ans. Comme mentionné sur le site Web de la Ville de Mirabel, ce programme «est assorti d’un congé de remboursement de capital et d’intérêt pour une période de trois mois et d’un congé additionnel de remboursement de capital pour une période allant de 6 à 12 mois».
Les inscriptions sont ouvertes
Afin de déposer sa demande, il est important de fournir un dossier complet qui respecte nombre d’éléments. En premier lieu, l’entreprise doit être inscrite et détenir un dossier à jour auprès du Registre des entreprises du Québec (REQ). Le formulaire est disponible au [www.mirabel.ca/entrepreneurs] et doit être dûment rempli et signé. En outre, l’inscription doit inclure les derniers états financiers intérimaires et annuels (incluant un état des résultats et un bilan), ainsi qu’un budget de caisse et des prévisions financières pour les douze prochains mois à jour. Pour les entreprises individuelles et les travailleurs autonomes, qui sont aussi couverts par le programme, on requiert la plus récente déclaration de revenus, accompagnée par ledit formulaire.
Notons que l’analyse de votre dossier débute lorsque tous les documents ont été transmis à Mirabel économique. Il s’agit ici d’une organisation qui soutient le développement local de son territoire, ayant pour mission d’assurer un service de première ligne aux gens d’affaires oeuvrant dans le milieu économique mirabellois.
Pour plus d’informations, visitez le site Web de la Ville de Mirabel.

«Les élues et élus municipaux avaient besoin d’échanger sur la situation actuelle alors que la COVID-19 connaît un rebond un peu partout au Québec. Le printemps dernier, le monde municipal a été en première ligne et a su apporter une réponse adéquate à la pire pandémie des 100 dernières années. Maintenant, nous avons les moyens d&#8217;aller encore plus loin dans l’aide à nos populations, mais aussi dans la relance durable et sécuritaire de l’économie. Avec mes collègues des Laurentides, nous avons fait le point sur nos expériences récentes et identifié diverses mesures qui permettront d’y arriver», de déclarer Suzanne Roy, présidente de l’UMQ et mairesse de Sainte-Julie.
<h3>Miser sur ses atouts pour relancer l’économie</h3>
Les élues et élus de la région ont été unanimes dans leur volonté de relancer tous les secteurs économiques de la région. «Les municipalités de notre région contribuent avec confiance à la reprise économique tout en ne ménageant aucun effort pour diminuer la propagation du virus. D’ailleurs, l’annonce de la nouvelle collaboration entre les gouvernements de proximité et le gouvernement du Québec pour un soutien financier aux municipalités arrive au bon moment pour nous donner les moyens de faire encore plus pour les Laurentides», d&#8217;ajouter Denis Martin, président du caucus régional des Laurentides et maire de Deux-Montagnes.
Parmi les sujets abordés, mentionnons entre autres, les défis du secteur aéronautique, la modernisation du régime forestier et le tourisme.
Rappelons que l’UMQ a présenté un important <a href="https://umq.qc.ca/wp-content/uploads/2020/05/plan-relance-eco-6mai20-.pdf">Plan de relance économique municipal</a> pour fixer les conditions d’une reprise durable des activités économiques dans toutes les régions du Québec. Les dates et modalités d’inscription des différents Rendez-vous régionaux du monde municipal sont affichées sur l<a href="https://umq.qc.ca/evenements/rendez-vous-regionaux-du-monde-municipal/">e site Web de l’UMQ</a>.

Les élues et élus municipaux des Laurentides en mode «relance économique sécuritaire»

«On a bénéficié du fait que les gens magasinent plus dans leur quartier, dans leur secteur», estime la directrice générale adjointe de l&#8217;entreprise, Christel Roussy, tout en précisant que cette hausse d&#8217;achalandage s&#8217;est manifestée de façon plus marquée lors de la réouverture du magasin, en mai dernier.
La bannière Mode Choc rassemble 11 succursales au Québec et au Nouveau-Brunswick. La boutique de Sainte-Thérèse est la seule qui se trouve dans la grande région de Montréal. Comme elle a été la dernière à rouvrir ses portes au printemps, elle a pu bénéficier d&#8217;un plan très clair en ce qui a trait à l&#8217;application des mesures sanitaires. Cela a sans doute contribué à sécuriser les clients.
La vocation même du commerce aura également été un avantage, dans un contexte où, comme le mentionne Mme Roussy, «les déplacements sont très calculés». En effet, on retrouve en magasin un grand choix de vêtements pour toute la famille et de produits de décoration. Nul besoin, donc, de se tourner vers Montréal ou Laval pour magasiner.
Il faut dire que Mode Choc s’inscrit totalement dans la mouvance de l’achat local. En effet, l&#8217;entreprise dispose de sa propre équipe de designers, dont sept sont basés au bureau d&#8217;Alma et six à Sainte-Thérèse, ce qui lui permet d&#8217;offrir plusieurs collections dessinées et créées au Québec, à un prix accessible.
En zone rouge 
Depuis que la région a été placée en zone rouge, une légère baisse d’affluence a été observée, mais ce n’est rien pour inquiéter l’entreprise qui, somme toute, réussit à tirer son épingle du jeu.
Comme bien des commerces, Mode Choc a vu ses ventes en ligne exploser depuis le début de la pandémie de COVID-19. Le nombre de commandes a bondi de 200 à 300 % et l&#8217;engouement se maintient. Pour répondre à cette demande, tout en respectant des délais de livraison raisonnables, quelques ajustements ont été nécessaires. Comme l&#8217;indique Christel Roussy, la cueillette en magasin a ainsi été ajoutée aux services offerts.
«On est prêt advenant le cas où nous devrions refermer [nos boutiques]», assure-t-elle.

Mirabel: Une initiative pour les gens d’affaires en temps de pandémie