Depuis plus de 30 ans, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) met de l’avant des exemples de réussite entrepreneuriale lors de son gala provincial.



La catégorie Transfert d’entreprise de l’année célèbre de jeunes entrepreneurs qui ont su démontrer de l’innovation et de la vision dans leur processus de transfert d’entreprise.



<h2>Une relève familiale réussie</h2>



En 1983, Raymond Roussy et Marlène Hudon ont ouvert le premier magasin de la chaîne appelée autrefois « Aubaine Choc » à Dolbeau, dans la région du Lac-Saint-Jean. Mode Choc, qui a débuté dans un modeste commerce de six employés, compte maintenant onze magasins, incluant celui de Sainte-Thérèse, et emploie plus de 600 personnes.



L’entreprise familiale continue son expansion sous la relève de Christel et Jessika Roussy, les filles des fondateurs. C’est dans ce contexte de reprise et d’expansion qu’elles ont été sélectionnées par la RJCCQ.



« Après plus de dix ans de collaboration avec nos parents, fondateurs de notre belle entreprise familiale, nous sommes fières de pouvoir affirmer que la relève de Mode Choc est un succès! Christel et moi désirons conserver les valeurs qui ont mené au succès de l’entreprise, soit le plaisir, l’authenticité et la bienveillance, tout en innovant davantage dans l’aspect humain et commercial », dit Jessika Roussy.

François Girard, fondateur des IGA Famille Girard et personnalité d’affaires influente dans la région, est décédé le 10 septembre dernier des suites d’un cancer.



« François nous a démontré, jusqu’à la toute fin, quel leader exceptionnel il était », écrit Camille Lépine, directrice du développement des affaires des IGA Famille Girard, sur ses réseaux sociaux.



Généralement reconnu pour son altruisme, son humanisme et son sens inné de l’entreprenariat, M. Girard aura marqué les esprits. Gabriel Rousseau, à qui il a accordé sa confiance pour diriger un supermarché de la chaine Dominion dans les années 1970, se souvient que son ancien gérant de district travaillait à faire reconnaitre les jeunes talents.



« Il nous appelait ses ‘’kids‘’, les jeunes dans la vingtaine », se rappelle-t-il. « François nous faisait confiance et nous supportait. »



<h2>Laisser sa marque</h2>



À 28 ans seulement, François Girard devient responsable de 12 épiceries Dominion en Estrie et au Centre-du-Québec. Au fils des années, ce nombre ne cesse de croitre jusqu’à ce que, en 1983, le gérant fasse un saut dans notre région avec l’acquisition du IGA Boniprix de Bois-des-Filion, auquel il apporte son expérience éprouvée et garante de succès. Les IGA Famille Girard de Terrebonne, Blainville et Saint-Janvier ne tardent pas à ouvrir et celui de Bois-des-Filion se relocalise, dans une entente avec la Ville qui permet d’inaugurer le Chalet des citoyens et la piscine semi-olympique, en 2000. Aujourd’hui, l’entreprise génère plus d’un millier d’emplois dans la région.



Homme très actif et impliqué dans sa communauté, M. Girard s’associe à une multitude d’institutions et d’événements au cours de sa vie, comme la Chambre de commerce de Lorraine, l’Académie Sainte-Thérèse et la Maison des Jeunes et le Gala de soccer de Blainville.



M. Girard laisse dans le deuil son épouse, ses trois enfants et ses six petits-enfants.

Le fondateur des IGA Famille Girard s’éteint à 83 ans

Les dernières semaines n’ont fait que renforcir le sentiment de réussite déjà bien ancré au sein du Groupe pharmaceutique Duchesnay. Depuis juillet, la multinationale blainvilloise fait officiellement partie des huit firmes sélectionnées par le gouvernement fédéral dans le cadre de son Projet pour l’hypercroissance mondiale (PHM).



Dire que le Groupe se démarque est un euphémisme. Se prolongeant sur près d’un an, la sélection par laquelle est passé le PDG, Éric Gervais, l’a amené à prouver l’excellence de son entreprise, qui se spécialise dans la conception et l’exportation d’options thérapeutiques. Formulaires, entrevues, prestation devant des « dragons »… l’homme d’affaires est ressorti haut la main du processus dirigé par le ministère du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, surpassant les 86 compagnies de tous acabits sollicitées.



« C’était très, très très rigoureux et on est très fiers, au Groupe pharmaceutique Duchesnay, d’avoir pu gagner », affirme-t-il.



Le Groupe était tout désigné pour recevoir cette aide réservée aux géants. Avec ses cinq entités, soit Duchesnay, Duchesnay USA, Médunik Canada, Médunik USA et Analog Pharma, il a déjà ses brevets dans plus de 40 pays et dévoue à la santé des gens d’ici et d’ailleurs, notamment en Amérique du Sud, en Europe et en Asie du Sud-Est. Trois autres compagnies gagnantes proviennent d’ailleurs du Québec et œuvrent quant à elles dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la gestion et du biomédical.



<h2>Place à l&#8217;hypercroissance</h2>



« Le gouvernement canadien va nous aider de beaucoup de façon, laisse entendre Éric Gervais. C’est un projet pilote, donc on va apprendre ensemble comment s’entraider dans tout ça.&nbsp;»



Le modèle du PHM est comparable à celui des jeux olympiques, illustre-t-il. Ottawa se met aux petits soins avec les acteurs en affaires qu’il juge les plus prometteurs, de la même façon que les athlètes les plus statistiquement solides se voient offrir du renfort. Le tout a comme objectif d’encourager la prospérité des « compagnies phares », c’est-à-dire des compagnies qui touchent des revenus de plus d’un milliard de dollars par année et peuvent employer non moins de 1 500 personnes ; voilà qui en dit long sur la situation du Groupe pharmaceutique Duchesnay. Les entreprises hypercroissantes deviennent nécessaires à la création d’emplois bien rénumérés et à l’instauration de grades autour d’elles, ce qui stimule significativement l’économie, explique Éric Gervais. Qui plus est, dans le cas où elles seraient vendues, elles ont toutes les chances de demeurer canadienne, puisqu’elles sont difficiles à démanteler et à réimplanter ailleurs, ajoute le PDG, qui souligne l’appartenance de son Groupe au sol blainvillois.



« Toutes les décisions à l’international se prennent ici, à Blainville, tous les médicaments qu’on a inventés et qu’on a développés sont fabriqués ici, à Blainville, et exportés dans le monde entier. »



<h2>&nbsp;« C’est un stress positif »</h2>



Le financement en vue sera fourni par des sociétés d’état comme Exportation et développement Canada (EDC), indique Éric Gervais. L’aide à l’embauche de personnes qualifiées et à l’expansion sur la scène internationale est également à prévoir et permettront au Groupe pharmaceutique Duchesnay de rejoindre des pays en Afrique, par exemple.



« Ce à quoi on s’attend, c’est que le gouvernement mette à profit des ambassades canadiennes dans chacun de ces pays-là, pour nous aider à trouver des partenaires de qualité », formule le PDG.



Il fait aussi mention de projets spéciaux d’accès à des médicaments, comme pour les premières nations, les prisonniers ou les vétérans, pour qui Ottawa pourrait s’approvisionner. S’ajoutera certainement à cela un service de mentorat, dans l’idée de prendre les meilleures décisions possibles.



« Vivre une hypercroissance, c’est un stress positif. C’est bon d’avoir de l’expertise de gens qui l’ont déjà fait. »



L’entreprise s’est, d’ailleurs, déjà fait assigner un coach qui agit comme un « interface » entre le ministère et elle, facilitant la communication et la réponse aux besoins.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/08/mary-ng-1-960x640.jpeg" alt="" class="wp-image-88113" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/08/mary-ng-1-960x640.jpeg 960w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/08/mary-ng-1-327x218.jpeg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/08/mary-ng-1-96x64.jpeg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/08/mary-ng-1-768x512.jpeg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/08/mary-ng-1-615x410.jpeg 615w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/08/mary-ng-1.jpeg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Éric Gervais en compagnie de Mary Ng, Ministre fédérale du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, lors du dévoilement des gagnants du Projet pour l’hypercroissance mondiale.</figcaption></figure>



<h2>Solidifier ses chevaux de bataille</h2>



Point de départ du Groupe pharmaceutique Duchesnay, la santé de la femme demeure son expertise première. Ses principaux chevaux de bataille, le développement de contraceptifs innovants et abordables ainsi que l’accessibilité à ces produits, ne pourront que sortir bonifiés par le PHM. La firme est également impliquée dans les milieux communautaires. Elle donne, entre autres, jusqu’à 10 000$ par année à Moisson Laurentides, et s’est récemment mobilisée pour l’Ukraine en lui envoyant des vitamines prénatales et des anti-nauséeux pour femmes enceintes. Elle prévoit 23 nouvelles approbations à l’étranger en 2023, ainsi que le développement de quatre nouveaux médicaments, notamment pour les pathologies rares, comme les cancers ou les maladies métaboliques.

Mode Choc finaliste aux Grands Prix de la relève d’affaires 2023

Une relève familiale réussie