Lors de sa séance du conseil du 27 novembre dernier, la MRC de Thérèse-De Blainville a procédé, suivant la recommandation du directeur général, Kamal El-Batal, à la nomination de Steve Mitchell au poste de coordonnateur du service de développement économique et entrepreneuriat.
Steve Mitchell est à l’emploi de la MRC depuis février 2017. Il coordonnait auparavant la mesure de soutien au travail autonome de même que le volet local du Défi OSEntreprendre, traitait les demandes d’aide financière en lien avec la plupart des programmes offerts par la MRC, offrait du soutien technique et du service-conseil aux entrepreneurs, animait les séances d’information, etc.
Désormais, il sera responsable, entre autres, d’analyser les projets soumis au Fonds local d’investissement et sera responsable du développement économique intelligent mettant de l’avant la méthode LinkkiSolution, génératrice d’occasions d’affaires pour les entreprises manufacturières. M. Mitchell agira également à titre de conseiller stratégique du directeur général pour le développement économique et l’entrepreneuriat.
Il est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires et d’un certificat en enseignement. Il a été successivement enseignant au secondaire et au collégial de 1992 à 2000, agent de développement économique à Développement ressources humaines Canada en 2001-2002, conseiller en innovation à l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec de 2002 à 2004, conseiller en financement au Fonds régional de solidarité FTQ en 2004-2005 et commissaire au développement économique de la Société de développement économique Thérèse-De Blainville de 2005 à 2016.
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<li>Mitchell sera secondé dans ses nouvelles fonctions par Amélie Morel, conseillère au développement économique et entrepreneuriat pour le sectoriel (bioalimentaire, culture, récréotourisme, développement socio-économique) et par Marie Labelle, conseillère attitrée à la mesure de soutien au travail autonome.</li>
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La MRC de Thérèse-De Blainville débutera bientôt un processus d’embauche d’une nouvelle conseillère ou d’un nouveau conseiller dans l’objectif de solidifier son équipe.

C’est à tout le moins ce qu’il est permis de constater à la lecture des plus récentes nouvelles concernant quatre entreprises d’ici, à savoir Avatek Immobilier, Groupe Toitures Hogue, Unigraph Média et Maison Le Grand.
<h3>Un prix pour Avatek Immobilier</h3>
Dans le cas d’Avatek Immobilier, une entreprise de Rosemère spécialisée dans la réhabilitation de terrains contaminés, celle-ci a remporté, le 18 novembre dernier, le prix Innovation et Protection de l’environnement dans le cadre de la 10e édition du Gala EnviroLys organisé par le Conseil des entreprises en technologies environnementales du Québec (CETEQ). Sept autres finalistes étaient en lice dans cette catégorie.
Plus précisément, l’entreprise rosemèroise a été récompensée conjointement avec Sanexen, située, elle, à Saint-Laurent, pour la réalisation du premier projet privé de traçabilité de matières résiduelles au Québec via une plateforme facilement accessible au grand public.
Un bon classement pour Groupe Toitures Hogue
Par ailleurs, Groupe Toitures Hogue, basée à Blainville, figure dans le plus récent classement annuel des 300 plus importantes PME du Québec du journal Les Affaires, en fait au 191e rang, et en première place des entreprises spécialisées en toitures. Présidée par Jocelyn Hogue, l’entreprise Groupe Toitures Hogue, précisons-le, compte plus de 175 employés répartis dans quatre filiales.
Un peu plus tôt cette année, l’entreprise blainvilloise qui aura bientôt 50 ans avait aussi eu l’honneur de compter parmi les 47 lauréates 2019 du programme des Sociétés les mieux gérées au Canada, un prestigieux classement et le seul du genre au Canada à souligner l’excellence des sociétés privées détenues par des Canadiens.
<h3>Investissement de 1,5 M$ pour Unigraph Média</h3>
Située à Bois-des-Filion et spécialisée dans la fourniture d’articles promotionnels, l’entreprise Unigraph Média a, elle, annoncé un investissement d’un million et demi de dollars afin de moderniser ses installations, et cela, après seulement trois ans d’opération.
L’investissement permettra à l’entreprise filionoise, dirigée par le couple formé d’Alexandre Boutin et Caroline Boutin, d’augmenter sa performance en ayant plus de contrôle sur sa capacité à fabriquer ici, au Québec, au lieu d’être dépendant de l’Asie comme plusieurs autres. En outre, la création de nouvelles divisions promotionnelles (événementielle et production vidéo) et l’acquisition de concurrents ailleurs au pays sont dans la mire d’Unigraph Média.
<h3>Agrandissement pour Maison Le Grand</h3>
Enfin, Maison Le Grand, une entreprise qui se spécialise dans le prêt-à-manger à base de plantes et située à Blainville, a procédé ces derniers mois à l’agrandissement de ses installations en réponse à sa croissance accrue.
L’entreprise a de nouveau fait appel à l’entrepreneur général Syscomax qui avait érigé en 2015 les installations actuelles en prévoyant un éventuel agrandissement, lequel est maintenant complété.

Les bonnes nouvelles s’accumulent pour les entreprises d’ici 

C’est le constat que faisait le président et fondateur de la Compagnie Électrique Lion, Marc Bédard, le mercredi 20 novembre, devant un parterre de gens d’affaires réunis à l’occasion des Midis d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB).
Parce que bien peu ont levé la main lorsque ce dernier a demandé qui, dans l’assistance, possédait un véhicule électrique, M. Bédard, dont l’entreprise située à Saint-Jérôme fabrique et vend des autobus scolaires et des camions entièrement propulsés à l’électricité, s’est dit très au fait de ce qui fait obstacle à la volonté des gens de se «convertir» , malgré que la très grande majorité en admette la nécessité.
<h3>Trop cher?</h3>
Parmi les arguments les plus courants, celui qui tient le haut du pavé est sans contredit le coût d’acquisition d’une voiture électrique, généralement plus élevé qu’un véhicule à essence, malgré les subventions à l’achat. «Oui, le coût à l’acquisition est plus élevé, mais le retour sur l’investissement est considérable» , d’argumenter M. Bédard. Par exemple, suggère ce dernier, si votre véhicule à essence vous coûte 5 000 $ de carburant par année, l’énergie nécessaire pour faire rouler une voiture électrique durant la même période commandera une facture de 1 000 $. Plus est, l’entretien d’un véhicule électrique coûte trois fois moins cher qu’une voiture conventionnelle.
Bien entendu, plus votre véhicule est gros, plus ces chiffres deviennent impressionnants. Un camion au diesel, par exemple, peut coûter jusqu’à 50 000 $ en carburant chaque année. Pour un camion électrique, la facture en énergie demeurera sous la barre des 10 000 $, pour une économie de 40 000 $.
Des exemples comme celui-là, Marc Bédard en a plein sa besace et il estime que les institutions financières devraient aussi adapter leur structure de prêts de manière à faciliter l’acquisition d’un véhicule électrique pour le commun des mortels. À plus grande échelle, la règle du «plus bas soumissionnaire conforme» , imposée par Québec dans les municipalités, demeure un frein à l’électrification des transports. «Il y a urgence de revoir cette règle» , de plaider M. Bédard qui rejette du même souffle cette autre réserve à l’égard des batteries qui seraient plus polluantes que les sources d’énergie thermique conventionnelles. «Il n’y a rien de plus faux, dit-il. Une batterie a plusieurs vies et peut durer 25 ans avant d’être envoyée au recyclage.» 
<h3>Un choix de société</h3>
C’est sans compter qu’un véhicule électrique demeure une banque d’énergie qui peut littéralement servir de génératrice. Par exemple, une flotte de 1 000 autobus électriques renferme 250 mégawatts/heure, suffisamment pour éclairer la ville de Sainte-Thérèse pendant toute une journée. On peut même utiliser l’énergie de sa voiture personnelle pour climatiser sa maison ou la chauffer lors d’une panne de courant.
Dans la lutte aux gaz à effet de serre, par ailleurs, un camion électrique aura le même impact positif que 25 000 arbres matures, soumet Marc Bédard qui estime que l’électrification des transports demeure un choix de société que bien des pays (comme la Norvège, par exemple, qui a choisi de ne pas taxer les véhicules électriques) ont déjà fait ou sont sur le point de le faire.
«La technologie existe, les véhicules sont fiables, ils sont économiquement avantageux, ils sont avantageux pour l’environnement et pour la santé. L’électrification des transports, c’est maintenant» , d’affirmer Marc Bédard.

La solution est électrique, assure Marc Bédard

MRC de Thérèse-De Blainville: Nomination de Steve Mitchell à titre de coordonnateur