L’investissement, déjà annoncé au mois de juillet dernier lors d’une mission économique du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, à Munich, permettra de créer 60 emplois d’ici 2020 et de maintenir la centaine d’autres à cette filiale de Neuman, une division du CAG basée en Autriche.
Soutien des instances gouvernementales
Le projet en question a, en effet, reçu le soutien financier des deux gouvernements. D’une part, Québec versera un prêt sans intérêt de 7 M$ par l’entremise du programme ESSOR, administré conjointement par Investissement Québec et le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
De son côté, le gouvernement du Canada, par l’entremise de Développement économique Canada pour les régions du Québec, a consenti une somme de 2 M$ pour permettre à l’entreprise boisbriannaise d’acquérir de l’équipement moderne et performant.
Pour sa part, Montréal Économique, l’agence de promotion du Grand Montréal, incluant la Couronne Nord, a soutenu le projet en réalisant notamment une étude d’impact.
Intervenants politiques et économiques présents
L’annonce de ce projet d’expansion s’est déroulé à l’usine même de Raufoss Canada, à Boisbriand, où divers intervenants politiques et économiques du milieu étaient rassemblés. Après les allocutions d’usage, tous ont eu l’occasion de visiter, pendant une trentaine de minutes, les installations actuelles de l’entreprise.
Du nombre des personnalités présentes, mentionnons la députée fédérale de Rivière-des-Mille-Îles, Linda Lapointe, le député provincial de Groulx, Claude Surprenant, la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, le président de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), Réal Couture, le président du Regroupement des gens d’affaires de Boisbriand, Étienne L, Morin, ainsi que la directrice générale de la Société de développement économique Thérèse-De Blainville (SODET), France Sylvain.
Le projet d’expansion
Les travaux d’agrandissement proprement dit de l’usine, pour un coût de 40 M$, débuteront donc dès le mois de septembre prochain. La superficie du bâtiment augmentera alors de 50 %.
Aussi, on ajoutera une troisième ligne de transformation d’aluminium à la fine pointe de la technologie et entièrement automatisée, cinq nouvelles cellules d’usinage, ainsi que trois nouvelles cellules d’assemblage spécialisé.
Un autre montant de 9 M$ sera consacré dans la conception, le développement et la mise en production de nouvelles pièces de suspension automobile pour les clients actuels et à venir, à savoir General Motors, Chrysler, BMW, Mercedes, Ford et Hyundai/Kya.
Des commentaires enthousiastes
«Cet investissement nous permet d’augmenter notre capacité de production à la suite de l’obtention de nouveaux contrats en tant que fournisseur global de composantes de suspension assemblées en aluminium pour l’industrie de l’automobile. L’installation d’une nouvelle chaîne de forgeage à chaud, jumelée à l’acquisition d’équipements spécialisés, nous permettra d’exploiter l’une des usines les plus automatisées au Québec», n’a pas manqué de se réjouir le président-directeur général de Raufoss Canada, Jean Meredith.
Pour leur part, les député Linda Lapointe et Claude Surprenant, tout comme la mairesse Marlene Cordato, et présidente de la SODET, n’ont pas hésité à saluer cet investissement majeur pour le Québec, et pour Boisbriand.
Pour Mme Lapointe, ce projet assurera ainsi «la prospérité de l’entreprise pour des années à venir», alors que pour M. Surprenant, cela va «générer des retombées économiques importantes pour tous les Québécois».
La mairesse Cordato s’est surtout dit fière des efforts déployés par la SODET en 2000 afin d’attirer le Groupe Raufoss dans la MRC de Thérèse-De Blainville. «Depuis son arrivée à Boisbriand, l’entreprise n’a cessé de créer des emplois de qualité, d’investir dans ses infrastructures et d’accroître sa présence. La philosophie de gestion des dirigeants assure le rayonnement de l’entreprise bien au-delà de nos frontières», a conclu celle-ci, avant que la visite de l’usine débute.