Si l’entente se concrétise, les usagers bénéficieraient de ressources considérablement améliorées, à partir d’un bureau régional centralisé et, possiblement, du maintien de points de services locaux. On envisage pour le moment l’emplacement d’un bureau central à Terrebonne, mais rien n’est encore définitif.
Ce regroupement ultrarégional doit déjà être soutenu par l’ensemble des municipalités de la MRC Thérèse-De Blainville et de Mirabel.
Pour le moment, les Villes de Rosemère et de Boisbriand ont adopté une résolution confirmant leur appui à ce changement organisationnel, tandis que l’Administration Charron a reporté l’adoption d’une résolution à cet effet, craignant une perte de services pour ses citoyens.
Pourtant la mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines, Julie Boivin, qui est responsable du dossier en tant que vice-préfète, croit fermement qu’en regroupant les Offices d’habitation d’une plus grande étendue régionale, les citoyens seraient les premiers à bénéficier des avantages.
Avantages certains
Mme Boivin y perçoit une foule d’avantages, bénéfiques en bout de ligne aux utilisateurs des services.
Il faut dire que la Société d’habitation du Québec a su se montrer convaincante tel que le laisse entendre les propos de son pdg, dans une lettre transmise le 2 août dernier.
« Le nouvel OH constituera ainsi un pôle d’expertise important dans le réseau du logement social. Celui-ci se distinguera notamment par une organisation de services répondant à la dynamique qui anime les municipalités de la couronne nord de la Communauté métropolitaine de
Montréal. Le projet mis de l’avant par vos représentants des OH reposerait sur des capacités administratives accrues, consolidant un parc HLM de près de 1 000 logements, ce qui en ferait l’un des piliers des organismes administrant de tels ensembles de logements au Québec. »
Mme Boivin rappelle que la restructuration du réseau des OH à la grandeur du Québec en 2018 a connu un vif succès. « J’étais là en 2018, donc j’ai vu les résultats positifs amenés par la restructuration. Et la satisfaction des gens. À l’époque, il y avait 537 OMH alors qu’il y en a maintenant 150, une réduction de 72 %. »
Les résultats positifs de cette réorganisation relevés par l’Université de Sherbrooke dans le cadre d’une étude, lui prouvent qu’une telle fusion ne peut qu’être positive.
Plus d’argent, plus de services
« Plus on va être regroupés, plus on va avoir du financement », affirme Mme Boivin, qui insiste sur la difficulté à recruter des employés sans pouvoir leur offrir un poste à temps plein, surtout en période de pénurie de main-d’œuvre post-pandémique.
« Avec un meilleur financement, on aurait de l’argent pour plus de travailleurs spécialisés et à temps plein. Ce que l’on veut, c’est offrir un meilleur service pour le citoyen. Parce que l’utilisateur des OMH reste une clientèle qui reste plus vulnérable. Donc, on a besoin d’employés offrant un service adéquat et pour cela, il faut les garder ces employés car ils font une différence dans nos communautés. »
« Et peu importe où sera le siège social, ça reste un détail pour moi. L’important, c’est qu’il y ait du service. »
Le projet avance et si tout se passe comme prévu, l’ouverture d’un bureau central – envisagé à pour le moment à Terrebonne – se ferait en janvier 2025.
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