Puisque située à Blainville, dans la circonscription de Thérèse-De Blainville, c’est le député fédéral – et libéral – de celle-ci, Ramez Ayoub, qui a procédé, tout récemment, au nom du ministre Navdeep Bains, à l’annonce officielle de cet appui à l’entreprise connue aussi sous le nom de SBB.
Plus précisément, l’aide est consentie en vertu du Programme de développement économique du Québec, de Développement économique Canada (DEC), et s’inscrit plus largement dans le cadre du Plan pour l’innovation et les compétences, que le gouvernement fédéral a présenté lors du dépôt de son budget de l’année 2017.
Précision et qualité à un coût moindre
Avec ce nouvel équipement, une machine CN4 4 axes, l’entreprise blainvilloise peut maintenant prendre le contrôle sur une étape importante de sa production, à savoir l’usinage des trous sur les sections de tours. En automatisant cet aspect, le directeur général de SBB, Patrick Gharzani, se dit convaincu de pouvoir maintenant produire des tours avec un degré de précision accrue, une qualité constante et à coût moindre.
«Et c’est justement cette rentabilité supplémentaire qui va nous aider à poursuivre nos investissements dans notre programme d’automatisation et à former nos employés pour qu’ils puissent s’adapter à la nouvelle réalité des entreprises manufacturières au Canada en général, et au Québec en particulier», a tenu à signaler M. Gharzani, non sans remercier DEC pour cet appui financier qui permet aussi de créer deux nouveaux emplois.
Une réussite dont est fier le député Ayoub
De son côté, le député Ramez Ayoub s’est dit fier de voir une entreprise de sa circonscription être présente dans plus de 50 pays, mais surpris aussi qu’elle ne le soit pas au Québec, où pourtant, de telles tours d’urgence pourraient être fort utiles à Hydro Québec lorsque certains de ces pylônes tombent.
«SBB mise sur des procédés et équipements innovants pour accroître sa production et faire grandir son entreprise. En alliant savoir-faire et technologie, cette PME s’assure de demeurer concurrentielle dans une économie en pleine transformation. Je suis fier que le gouvernement du Canada appuie la croissance de cette entreprise. C’est une réussite qui rejaillit sur toute la région», a déclaré celui-ci, avant de voir la fameuse machine de 60 000 livres à l’œuvre.
Notons que l’entreprise a été fondée en 1973 à Mirabel, et qu’elle a ensuite déménagé à Saint-Eustache. Comptant 15 employés, elle est présente à Blainville depuis un peu plus d’un an dans des locaux situés rue Émilien-Marcoux, en bordure presque de l’autoroute des Laurentides.
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