Rendue possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec, de la MRC de Thérèse-De Blainville et de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), cette initiative vise à pallier le manque de main-d’œuvre qui risque de nuire au développement économique de la région.
«Avec un taux de chômage de moins de 5,5 %, nous devons ouvrir nos horizons pour trouver des solutions pour les entreprises. L’une des solutions est d’intégrer les travailleurs immigrants, une main‑d’œuvre qualifiée, motivée et près du marché du travail», mentionne Cynthia Kabis, directrice générale de la CCITB.
Un atout pour employeurs et chercheurs d’emploi
Grâce au projet Cap vers l’emploi, les employeurs auront la chance de rencontrer plus de 300 candidats potentiels, principalement issus des communautés immigrantes des régions de Laval et de Montréal, dans le cadre d’entrevues éclair lors de cinq journées d’appariement.
De plus, ils recevront un encadrement complet pour favoriser une intégration réussie des nouveaux employés dans leur entreprise. C’est pourquoi, ils prendront part à 12 heures de formation concernant la gestion de la diversité en entreprise, en plus d’un suivi particulier à la suite de l’embauche, comme l’aide d’un consultant en ressources humaines et des services de formation continue.
Les candidats, quant à eux, pourront également découvrir les avantages de la région en visitant des kiosques d’information faisant la promotion des services du milieu (éducation, logement, milieu de garde, etc.).
Il est à noter que les journées d’appariement sont ouvertes à tous les chercheurs d’emploi. Nous vous invitons à visiter [lesmercredisdelemploi.com] pour vous renseigner sur les dates et les postes à pourvoir. Les employeurs peuvent contacter la CCITB pour plus de détails ou pour joindre le programme.
Partenaires
Les partenaires et membres du comité sont le Centre d’intégration en emploi des Laurentides, la Porte de l’emploi, Cible-Emploi, l’Association des gens d’affaires de Blainville et la Direction régionale de Services Québec des Laurentides (service aux entreprises).

Guy Michaud avait 35 ans quand il a appris qu’il souffrait d’arthrose sévère aux deux genoux. C’est de ce diagnostic, si dévastateur soit-il, qu’est née Genacol, une entreprise maintes fois primée et reconnue internationalement. Portrait d’un homme d’affaires au parcours unique et inspirant.
«Genacol, ça a commencé par un malaise» , lance M. Michaud. Il se souvient très bien de cette journée, en 1995, où son médecin lui a fait part de ses conclusions concernant son état de santé. La nouvelle l’a atterré: il devrait dorénavant porter des orthèses aux genoux.
Suivant la suggestion d’un ami, il a fait l’essai d’un produit qui était alors en vente et qui contenait du collagène. «J’ai accepté d’essayer le produit et, en l’espace de très peu de temps, je me suis départi de mes orthèses» , raconte-t-il. Cela l’a incité à s’informer sur la structure même du collagène, qui se veut une protéine très complexe. Il a passé nombre d’heures à la bibliothèque de Blainville à éplucher les livres sur le sujet.
À l’époque, Guy Michaud travaillait dans le domaine du marketing. Rien ne le prédestinait à œuvrer en santé naturelle. Et pourtant, de plus en plus investi dans ses recherches et convaincu des vertus du collagène, il a pris contact avec un laboratoire, puis a créé, en 2000, la formule originale de Genacol. Le produit a d’abord été commercialisé dans les magasins de produits naturels, puis a rapidement trouvé une place sur les tablettes des pharmacies.
L’année 2004 a été déterminante pour l’entreprise qui, ayant mené une grande campagne publicitaire télévisuelle et ayant trouvé en l’ex-hockeyeur Yvan Cournoyer un porte-parole convaincu, a conclu une entente avec le groupe Jean Coutu. Puis, ce fut au tour des autres pharmacies de signifier leur intérêt. Aujourd’hui, les produits Genacol sont distribués dans plus de 40 pays. M. Michaud est très fier de ce positionnement international. «Ça dépasse définitivement mes rêves les plus fous» , admet-il.
<h3>Place à la relève</h3>
Guy Michaud a commencé il y a cinq ans à déléguer la gestion de l’entreprise à ses trois fils. Il demeure président du conseil d’administration, mais se consacre de plus en plus à ses autres projets, ses autres passions. «Je suis sur le bien-être familial» , dit-il à la blague.
Entre autres, Guy Michaud prend grand plaisir à chanter dans les résidences pour personnes âgées. Il vient d’ailleurs de lancer un CD hommage à Engelbert Humperdinck. Il fait aussi beaucoup de mentorat d’affaires et est entraîneur à l’École d’entrepreneurship de Beauce.
S’il a un conseil à donner aux entrepreneurs, au-delà de l’importance de maintenir un équilibre de vie, c’est de faire preuve de cohérence. «Il faut être cohérent avec ce qu’on est. C’est le plus important» , fait-il valoir.
&nbsp;

L’histoire d’un succès international

Sofia El Mouderrib est la porte-parole du projet Nev, finaliste dans la catégorie Entrepreneuriat, affaires et vie économique. L’entreprise a remporté une bourse de
2 000 $ lors de cette prestigieuse soirée de reconnaissance animée par Stéphan Bureau.
Créée en septembre 2017, Nev est une entreprise de consultation en gestion du capital humain. Sa mission est d’offrir des solutions touchant différents enjeux de gestion des ressources humaines, dont ceux de l’absentéisme, de la démotivation et du roulement de personnel.
Privilégiant une approche centrée sur l’importance de la santé cognitive des travailleurs du savoir, l’entreprise a jusqu’à présent réalisé 10 mandats et formé près de 250 travailleurs. Avec 84 % des entreprises québécoises qui considèrent la question des ressources humaines comme préoccupante, il n’est pas étonnant de voir un tel succès chez la jeune entreprise.
De plus, pour soutenir sa croissance, nev vient de créer un partenariat avec une entreprise anglaise réputée.
Forces AVENIR
Forces AVENIR est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de reconnaître, d’honorer et de promouvoir l’engagement étudiant à travers des projets qui permettent aux jeunes de développer leurs forces, d’accroître leur niveau de responsabilité et leur sentiment d’appartenance envers leur collectivité. À l’heure actuelle, 18 commissions scolaires, plus d’une centaine d’écoles secondaires et 18 universités participent aux programmes de reconnaissance mis de l’avant par Forces AVENIR.
Dans le cadre de ses galas secondaire et universitaire, présentés par Desjardins, Forces AVENIR remet cette semaine un total de 175 000 $ en bourses. De plus, en collaboration avec des universités québécoises, des bourses d’études universitaires ont été distribuées en juin dernier auprès d’élèves du secondaire engagés et persévérants, pour une valeur totale de 540 000 $. L’organisme contribue ainsi à la formation de citoyens conscients, responsables, actifs et persévérants, à la fois enracinés dans leur collectivité et ouverts sur le monde.

Un nouveau programme pour répondre à un besoin de main-d’oeuvre