Employée de plusieurs SAQ de la région pendant qu’elle complétait ses études en administration à l’UQAM, c’est là que lui est venue l’idée de développer ses propres marques.
« Je suis dans le domaine du vin depuis les 15 dernières années, ce qui m’a permis de mettre en marché des produits de nombreux fournisseurs internationaux au courant de ma carrière. Mais, il y a deux ans, mon père Raymond et moi avons eu l’idée de créer nous-mêmes des produits », raconte Claudie, une maman de deux enfants qui, en congé de maternité, appréciait particulièrement boire des spritz à l’apéro, mais qui en avait assez de les mixer.
« D’où mon premier produit que j’ai sorti, Spritzol, un spritz disponible dans plus de 300 SAQ et 400 épiceries fines au Québec. Mon rêve, lorsque j’étais en congé de maternité, était de créer un spritz qui serait prêt à boire, au lieu de toujours avoir à ouvrir un mousseux, ce qui t’obliges à en faire cinq ou six », de dire Claudie.
Elle a donc développé le Spritzol, vendu en canette de 250 ml et fait à 100 % d’ingrédients locaux. Au lieu d’utiliser le fameux Apérol pour le créer, elle utilise plutôt un cidre du Québec, distillé à la Cidrerie Verger Hemmingford.
« Je savais vraiment ce que je recherchais puisque je suis une grande amatrice de spritz. Je voulais vraiment créer quelque chose qui se rapprochait d’une saveur authentique. Le cidre est venu comme une évidence. »
Taïga Seltzer
Devant le succès remporté par son Spritzol, Claudie Lamoureux a lancé un nouveau produit en avril dernier, le Taïga Seltzer, un autre prêt à boire fait aussi à base de cidre, mais qui a plutôt l’allure d’une eau pétillante qu’elle a ensuite aromatisé à la framboise et à la camerise.
« La tendance est au seltzer. Toutes les grandes brasseries ont sorti un seltzer cette année. Avec 100 calories, sans gluten et seulement 1 gramme de sucre par canette de 355 ml, Taïga est dans une classe à part par son coté local et premium. Également produit à Hemmingford, il est Aliments du Québec », de dire Claudie qui compte bien développer d’autres saveurs dans les prochains mois, en plus d’exporter la marque dans un avenir rapproché.
« Nous avons de grands projets pour développer des marques, mais comme nous sommes ‘local’, nous commençons toujours par chez nous pour voir si la réception du client est là »
La clientèle qu’elle recherche avec son Taïga Seltzer est celle qui boit déjà du seltzer, mais qui recherche davantage de qualité.
« Nous ne sommes pas à un prix d’entrée de gamme, mais notre prix est quand même raisonnable ».
Il est possible d’en apprendre davantage sur les projets et marques de Claudie Lamoureux en visitant les pages Instagram et Facebook @taigaseltzer.
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