Piloté par la coordonnatrice du volet sport-étude et enseignante en éducation physique au collège Lionel-Groulx, Marie-Andrée Leblanc, ce projet a d’abord et avant tout un objectif éducatif.
«Dans le cadre des Jeux, nous avons un rôle éducatif à jouer. D’abord, ici, au collège, parce que ça informe les élèves sur ces sports en plus de faire travailler les élèves du volet sport-étude qui s’affirment déjà sur les scènes provinciale, nationale et même internationale, dans certains cas. Puis nous voulons aussi informer la population en général afin de créer un engouement local à l’aube des Jeux», explique Mme Leblanc.
C’est donc dire que les curieux pourront en apprendre à profusion sur des disciplines telles que le ski alpin, le patinage artistique, le hockey, et bien d’autres. Ils pourront notamment s’instruire sur divers aspects de ces disciplines comme son historique, ses règlements, les qualités requises pour un athlète, l’âge idéal pour performer, des statistiques tout aussi pertinentes les unes que les autres.
«Ça se veut un clin d’œil au genre de capsules présentées dans La Presse pendant les Jeux de Sydney, en 2000. J’avais beaucoup aimé l’idée et je me suis dit que ça pourrait contribuer à créer un sentiment d’appartenance en préparation des Jeux», soutient Mme Leblanc, qui a reçu l’appui de plusieurs enseignants du collège pour le bon déroulement du projet: Yannick Messier, Moïse Tourigny, Frédéric Bachmann, Andrée Dumouchel, Éric Martineau, Lyne Brisebois, Benoît Delisle et Claude Laroche.
Dans le journal et sur les lieux de compétition
La population locale en aura ainsi beaucoup à se mettre sous la dent, d’ici la tenue de cette 44e Finale, qui promet d’être haute en couleur. Ces fiches techniques pourront d’ailleurs être consultées dans les éditions du Nord Info suivant la période des fêtes, sans oublier qu’elles seront également agrandies dans le but d’être affichées sur les lieux de compétition correspondants, là où défileront des visiteurs des quatre coins du Québec.
S’il ne fait aucun doute que l’idée qu’elle a eue est brillante, Marie-Andrée Leblanc souhaite toutefois donner davantage crédit à ses étudiants pour le résultat final qui devrait en impressionner plus d’un.
«Certes, je suis l’instigatrice et la responsable de la conception du projet, mais je lève plutôt mon chapeau à mes élèves du volet sport-étude qui ont réalisé les fiches. Je vi, grâce à eux, une expérience pédagogique nouvelle et fort enrichissante. Les élèves, eux, ont découvert ce qu’est un travail en développement, avec de constants ajustements. Ensemble, nous avons ri, ragé, souri de satisfaction et amélioré notre français», conclut-elle.