Au même moment, si l’annonce de la défaite de Jean Charest dans sa circonscription devenait officielle, réjouissant du coup les militants du clan Archambault, la nouvelle d’un gouvernement péquiste minoritaire semblait davantage préoccupante. «Mme Marois a gagné son pari. Mais ce sera plus difficile qu’elle ne le pensait», a concédé M. Archambault, visiblement sous le choc des résultats. «Cette élection marque tout de même le retour des souverainistes au pouvoir après neuf ans d’absence», a-t-il observé.
Autre constat: la base souverainiste intacte dans Groulx. «La CAQ est allée chercher les votes des libéraux. Historiquement, le Parti libéral a toujours affiché des résultats 6 % inférieurs aux nationaux. Ce soir, les libéraux affichent 12 % de moins. La base souverainiste est demeurée intacte et ça se vérifie encore ce soir», analyse-t-il.
La suite des choses
Même si sa première tentative à titre de candidat n’a pas été aussi fructueuse qu’il l’aurait souhaité, M. Archambault semble résolu à poursuivre son travail sur le plan local. «Je continue mon travail avec l’Association de Groulx. Vous savez, aujourd’hui, il y avait une soixantaine de bénévoles qui travaillaient à mon local électoral. Nous avons une belle équipe», a-t-il souligné.
Au moment de notre départ, vers 22 h 30, près de 700 votes séparaient désormais Mme Daneault et M. Archambault et la salle, au départ grouillante de militants, comptait désormais davantage de sièges vides.
M. Archambault aura finalement reçu 14 948, soit 34,01 % du suffrage dans Groulx, terminant bon deuxième derrière la caquiste Hélène, qui elle a récolté 16 711 votes (38,02 %). La libérale Linda Lapointe a pour sa part terminé troisième, avec 8 776 votes (19,97 %).