Le candidat parle d’une campagne active menée sur le terrain. À preuve, tous ces matins où il a arpenté les quais des gares de Rosemère et de Sainte-Thérèse, à la rencontre des gens. «J’ai fait campagne avec un budget de 2 500 $. Mais ma plus grande victoire, c’est d’avoir mobilisé une trentaine de jeunes», fait-il valoir.
En début de campagne, Option nationale comptait 26 membres dans Groulx. Le parti en compte maintenant plus d’une quarantaine, signe, selon M. Marginean, de l’intérêt et de l’implication des jeunes.
Reste qu’au terme de cette première expérience à titre de candidat, M. Marginean estime que tout est encore à bâtir. «Option nationale n’a pas bénéficié d’une bonne visibilité sur le plan des médias nationaux. On est encore mal connu et il faut continuer de travailler à la mise en place d’une structure et de canaux de communication», estime-t-il. La création d’une association régionale figure également parmi ses plans.
En faveur de la souveraineté depuis plus de 40 ans, et péquiste jusqu’à tout récemment, M. Marginean explique son changement de parti par l’évolution de l’idée même de la souveraineté. «Dans les années 1970, on vivait des mouvements de libération. Aujourd’hui, on est en pleine mondialisation. À nous de donner une autre couleur à l’idée de la souveraineté», lance-t-il.
Mentionnons que M. Marginean a récolté 2,04 % du suffrage dans Groulx, avec 895 votes.