Bien que déçue par les résultats locaux, Mme D’Amours affichait une certaine sérénité, quelques minutes après que sa défaite lui a été confirmée.
«Je ne suis pas amère», a confié la caquiste. «Je suis quand même fière d’être la deuxième et d’avoir fait baisser sa majorité (de 3 000 voix)», affirme la caquiste en visant sa rivale, la péquiste réélue Denise Beaudoin.
Malgré les prévisions des sondages accordant un large vote en faveur de la CAQ, la performance ratée du parti de François Legault au scrutin d’hier soir ne semble pas démonter la caquiste.
Tout comme les autres candidats de la CAQ, à commencer par François Legault, Mme D’Amours a plutôt insisté sur la récente existence de sa formation. «On a eu 19 sièges! C’est vraiment bon pour un parti qui est là depuis moins d’un an.»
Comme tout le monde, elle a été surprise de voir le Parti libéral se hisser en seconde place dans les résultats alors qu’on plaçait le parti de Legault bon deuxième, dans les jours précédant le vote.«C’est la prime à l’urne qui a fait la différence pour le parti libéral. Mais quand la Commission Charbonneau va passer, là les gens vont vraiment réfléchir», croit la politicienne de Saint-Joseph-du-Lac.
En ce qui concerne sa propre campagne, elle estime avoir fait un bon boulot. «C’était ma première campagne provinciale et on a bien travaillé sur le terrain. Ce que je voulais, c’était rencontrer les gens», confie-t-elle, en ajoutant avoir reçu beaucoup d’attaques personnelles durant sa campagne et même des affiches brisées. «J’ai eu droit à toutes les vacheries du monde.»
Mme D’Amours se dit toutefois satisfaite du taux de participation dans son comté qui a été l’ordre de 77 %. Elle n’écarte pas la possibilité de se représenter comme candidate pour le parti de François Legault lors des prochaines élections provinciales.