De concert avec les intervenants des écoles secondaires du territoire de la MRC de Thérèse-De Blainville, le comité a mis en œuvre ce projet dans le but de valoriser les relations interpersonnelles significatives ou plus encore, de sensibiliser les jeunes à l’importance de se développer un réseau social.
De façon symbolique, l’idée de Mon arbre, ma vie… consiste à présenter un arbre en papier, dépouillé de ses feuilles, sur mur à l’intérieur de l’école. Les étudiants sont alors invités à venir y apposer au choix une feuille ou une pomme. Sur les feuilles, ils devront inscrire le nom d’une personne significative et sur les pommes, une passion qui les inspire. Sur le tronc de l’arbre, les noms des professionnels aidants et aidants naturels au sein de l’école seront énumérés.
«L’élaboration de ce projet est simple et peut apporter de bonnes valeurs en plus d’une prise de conscience chez les jeunes», exprime Roger Barette, animateur du Consortium Jeunesse Thérèse-De Blainville et travailleur communautaire au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Thérèse-De Blainville.
Le Consortium Jeunesse Thérèse-De Blainville est un regroupement composé d’intervenants locaux des secteurs public et communautaire qui se rencontrent régulièrement afin de développer des services d’aide pour les jeunes âgés de 0 à 25 ans.
Le Comité en santé mentale qui en découle est formé de Natacha Dinucci, intervenante jeunesse au CSSS Thérèse-De Blainville, Sophie Charbonneau, directrice générale de la Maison des jeunes de Boisbriand, Moïra Duguay, directrice de la Maison des jeunes de Blainville, Louis-Philippe Gorry, de la Maison des jeunes des Basses-Laurentides, Sandy Cloutier, du Centre Jeunesse des Laurentides, Chantal Lefebvre, agente préventionniste à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, Anique Regimbald, intervenante au Carrefour Jeunesse-Emploi Thérèse-De Blainville, et Marie-Christine Potvin, psychologue à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI).
Depuis plus de 7 ans, ces intervenants du milieu collaborent afin d’établir des stratégies d’intervention concertée auprès des jeunes et de leur famille.
Anciennement connu sous le nom du comité Prévention du suicide, ce partenariat permet de réfléchir et de mettre sur pied des projets de sensibilisation à la problématique des troubles de santé mentale chez les jeunes auprès de la population. «C’est une problématique qui est souvent sous-estimée dans notre société moderne», de signifier Sylvie Roy, agente de liaison au Consortium Jeunesse Thérèse-De Blainville.