Convaincue que les femmes ont leur place en sécurité incendie et qu’elles apportent énormément aux équipes de travail, Anik St-Pierre, professeure au Département de techniques de sécurité incendie du Collège Montmorency et instigatrice de la journée, a donc voulu partager cette réalité avec les jeunes filles, avec l’aide d’une vingtaine de pompiers et pompières de différents services de sécurité incendie, dont Chantal Martin, de Rosemère, qui a agi à titre de mentor auprès d’elles.
À travers une série d’ateliers pratiques, les participantes ont eu l’occasion d’en apprendre davantage sur ce métier traditionnellement masculin. Elles ont notamment enfilé le bunker et l’appareil respiratoire pour ensuite se déplacer dans un local de simulation, enfumé pour l’occasion afin de recréer une maison en feu.
«Présentement, les services incendie québécois emploient moins de 2 % de femmes, a expliqué Mme St-Pierre. Une carrière en sécurité incendie offre des défis stimulants, une variété de possibilités et de bonnes conditions de travail, a-t-elle poursuivi. Il est primordial d’encourager de plus en plus de femmes à suivre cette voie.»
«À refaire!»
Au cours de cette journée, outre leur participation à la simulation d’une intervention dans un logement en flammes, les jeunes files ont aussi eu la chance de se familiariser avec les véhicules d’intervention en prenant place à bord d’un camion qui s’est déplacé sur le terrain du collège au son des sirènes. Elles ont aussi utilisé un jet d’eau pour simuler l’extinction d’un incendie, en plus d’assister à des ateliers théoriques et pratiques de secourisme de même qu’à la simulation d’un accident de voiture.
Elles ont toutes semblé apprécier leur première expérience avec le feu. «C’était MA-LA-DE !», a écrit Maya sur la page Facebook consacré à l’événement. «C’était vraiment hot, dans tous les sens!», a ajouté Audrey. «À refaire!», a renchéri une autre participante.
Heureusement, pour ces futures pompières, Anik St-Pierre a déjà confirmé que l’expérience serait répétée dans un avenir rapproché. «Il y aura une prochaine fois, a-t-elle assuré. Ce n’est qu’un début ; nous sommes en train de vous préparer un calendrier d’activités à l’image de ce que vous avez vécu samedi dernier.»