S’attaquant principalement aux nouvelles mesures de taxation ainsi qu’aux hausses des tarifs, le député de Groulx s’explique mal comment les libéraux peuvent demander un tel effort de la part des contribuables appartenant à la classe moyenne. «La hausse des tarifs, le ticket modérateur et la cotisation à une caisse santé vont demander beaucoup d’efforts à la classe moyenne. Ça va se traduire comment? Par de l’argent en moins pour prendre des vacances en famille, de l’argent en moins pour aider les enfants s’ils ont des difficultés, des rénovations de maison qui n’auront pas lieu», estime-t-il.
Porte-parole de l’opposition officielle en matière de protection de la jeunesse, René Gauvreau a souligné l’absence d’investissement en éducation. «Le ministre des Finances introduit une hausse de 50 $ des frais de scolarité pour les études postsecondaires. Il ouvre la porte à la hausse des frais de scolarité. En même temps, le gouvernement abandonne la lutte au décrochage scolaire. Il n’investit pas d’argent dans l’ajout de ressources pour l’aide aux devoirs, des psychologues et autres intervenants», dénonce-t-il.
«On va se retrouver avec un accès aux études supérieures réservé aux gens capables de payer la facture. La hausse des coûts que le gouvernement libéral impose à la classe moyenne, c’est de l’argent que les familles pouvaient mettre de côté pour les études de leurs enfants», estime le député, indiquant être inquiet par la transformation sociale que le ministre des Finances impose au Québec.
Au chapitre de la santé, René Gauvreau a été cinglant, indiquant que le gouvernement du Québec est en train de créer des soins de santé pour les pauvres et pour les riches. «Avec l’introduction du ticket modérateur, les gens qui doivent aller consulter pour des soins et qui n’en ont pas les moyens vont repousser leur rendez-vous. D’une manière ou d’une autre, c’est le système qui va payer si ces gens doivent se faire hospitaliser parce qu’ils n’auront pas consulté à temps», dénonce-t-il.
Pour le député de Groulx, la date de 2012 est cruciale. «En 2012, l’ensemble des hausses seront arrivées. La facture va être salée», dit-il, s’inquiétant de la possibilité de la part du gouvernement d’arriver avec de nouvelles mesures d’ici là.