Le maire a d’ailleurs profité de la tribune pour saluer son prédécesseur, Hubert Meilleur, pour avoir amorcé les discussions, il y a quelques années. «Ça fait environ cinq ans qu’on en discute. Au départ, on parlait de Lac Mirabel. Puis le concept a évolué pour devenir celui qu’on connaît aujourd’hui», a-t-il dit.
«En octobre 2013, on a procédé à la première pelletée de terre officielle qui allait marquer le début des travaux de ce vaste projet de construction, premier magasin de la bannière Premium à s’implanter au Québec. Plus qu’un magasin, le mégacentre, évalué à plus de 125 millions de dollars, se veut aussi une destination touristique dont les retombées seront directes pour Mirabel», de calculer le maire Bouchard.
Les documents officiels indiquent d’ailleurs que «Premium Outlets Montréal sera commercialisé comme une destination achats pour les résidants locaux et régionaux et en tant qu’attraction à longueur d’année pour les visiteurs locaux et les touristes».
On sait d’ores et déjà que des autobus en partance de Gatineau, entre autres, seront nolisés pour amener les gens à Mirabel. «On est très fiers de ce projet».
80 points de vente
Premium Outlets Montréal comprend 80 points de vente et magasins d’entrepôts, dont plusieurs sont uniques à la région métropolitaine de Montréal et quelques-uns uniques au Québec, comme Michael Kors, Max Mara, La Baie d’Hudson Entrepôt, Desigual et Vans.
Le projet a généré plus de 500 emplois en construction pendant sa phase de développement. Aujourd’hui, quelque 800 personnes y travaillent de façon permanente ou à temps partiel. Le centre prévoit générer annuellement plus de 140 millions de dollars en ventes au détail et des recettes de taxes de vente d’environ 20 millions de dollars.
Premium Outlets Montréal est une coentreprise de Simon Property Group, Calloway REIT et SmartCentres.
Selon le maire de Mirabel, le quadrilatère situé à la sortie 28 de l’autoroute 15, à Mirabel, propriété de La Cité de Mirabel, avec ses 16 millions de pieds carrés, incluant le parc industriel, représente actuellement le plus gros chantier au Québec. «Au final, quand tout sera construit, on parlera d’investissements de l’ordre de 3 milliards de dollars», a conclu M. Bouchard.