Cette année encore, la Maison des mots des Basses-Laurentides tiendra une épluchette de maïs, le 8 septembre prochain, en vue de la Journée internationale de l’alphabétisation de l&#8217;Unesco.



Cette fois, la Journée internationale de l’alphabétisation a comme ligne directrice Promouvoir l&#8217;alphabétisation pour un monde en transition : bâtir les fondations de sociétés durables et pacifiques. Sans entrer dans les spécificités du thème, l&#8217;événement organisé par la Maison des mots des Basses-Laurentides aura surtout pour but de sensibiliser la population au fait « qu&#8217;il y a encore, en 2023, des gens qui ont de la difficulté à lire et écrire », explique Ilham Gaudreau, directrice générale de l&#8217;organisme.



Depuis 1985, la Maison des mots des Basses-Laurentides aide des personnes avec de grandes difficultés de lecture à développer leurs compétences et leur autonomie.



Petits et grands sont attendus dès 11h30 au 2, rue Ravin, à Sainte-Thérèse.

En tout, 409 arbres et 350 arbustes ont été mis en terre dans les trois secteurs, à proximité de sentiers de marche. La plantation a regroupé 19 essences d’arbres différentes et 8 essences d’arbustes, dont le sureau, l’amélanchier et l’aronia, produisant des fruits comestibles.&nbsp;



<figure class="wp-block-image"><img src="blob:https://bn.nordinfo.com/962ccc3a-d5b8-4d4e-9349-264055d61313" alt=""/></figure>



<figure class="wp-block-image"><img src="blob:https://bn.nordinfo.com/3ae52be8-4daf-4c64-a380-084f822b57c0" alt="Une image contenant plein air, ciel, herbe, arbre

Description générée automatiquement"/></figure>



<figure class="wp-block-image"><img src="blob:https://bn.nordinfo.com/32cff589-cafe-4fb5-b9b9-3f3dc1efd792" alt=""/></figure>



<h3>Améliorer nos milieux de vie&nbsp;</h3>



Depuis 2014, Arbre-Évolution Coop pilote le Programme de Reboisement Social™, une initiative destinée à supporter des opérations de verdissement participatif en terrain public grâce à l’appui de partenaires privés. « Nous mettons en lien les PME et les communautés afin de financer des projets déterminants dans nos milieux de vie. Les entreprises veulent faire une réelle différence et les Villes, les Municipalités et les écoles ont besoin d’un coup de pouce » explique Simon Côté, coordonnateur d’Arbre-Évolution Coop.



<img loading="lazy" width="177" height="142" src="blob:https://bn.nordinfo.com/12fa2c35-1414-4077-9de6-e8fcc9517d53">La Ville de Sainte-Anne-des-Plaines a déposé une demande officielle à Arbre-Évolution au courant de l’été. « Cela faisait un bon moment que nous réfléchissions à la manière d’obtenir du soutien pour passer à l’action. Nous savions que ce Programme existait et nous sommes ravis d’avoir été sélectionnés ! » raconte Mélissa Longtin, directrice adjointe – environnement au Service de l’urbanisme et de l’environnement de la Ville. « La qualité des aménagements qui étaient proposés et leur proximité à un milieu scolaire en faisaient une excellente candidature » souligne monsieur Côté.&nbsp;



<h3>Une grande participation de l’équipe municipale</h3>



Preuve que la Ville tenait à son projet, elle a été en mesure de mobiliser une quarantaine d’employés œuvrant autant pour l’administration que pour les Services de sécurité incendie et des infrastructures et techniques pour aider à planter les végétaux, et ce, sur les deux journées de plantation prévue, beau temps, mauvais temps.&nbsp;



<img loading="lazy" width="141" height="188" src="blob:https://bn.nordinfo.com/bafb9bbc-7cf5-4bec-973c-9150ef3701ad" alt="Une image contenant plein air, personne, plante, herbe

Description générée automatiquement">« Ça fait un bien énorme de mettre les mains dans la terre. Nous voulons rendre notre milieu urbain plus vert encore. Ces arbres auront pour effet d’accentuer la biodiversité, freiner le vent, retenir l’eau de pluie, bref, de rendre notre ville plus résiliente face aux changements climatiques » explique Julie Boivin, mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines, qui était présente elle aussi pour planter des arbres. «&nbsp;Il est important pour Arbre-Évolution et ses partenaires que les arbres financés soient chéris par le milieu. C’est le plus grand gage de pérennité! » ajoute monsieur Côté.



<h3>Des bailleurs de fonds toujours au rendez-vous</h3>



On pourrait croire que l’inflation et le spectre d’une récession freinent les ardeurs dans les partenariats que développe Arbre-Évolution avec les entreprises, mais il n’en est rien selon le coordonnateur général. «&nbsp;Même si l’incertitude économique est présente, la crise du climat l’est tout autant. Nous avons besoin des entreprises pour faire une différence, et elles le savent. Nous leur levons d’ailleurs notre chapeau.&nbsp;», raconte-t-il. En tout, quatre organisations ont injecté des fonds dans la plantation de Sainte-Anne-des-Plaines : Maxen Technology, les Camps Odyssées, la Société immobilière Bélanger et Gestion FÉRIQUE. « Gestion FÉRIQUE est un OBNL qui gère des fonds communs de placement et qui s’investit pour faire une différence. Dans un contexte de crise climatique de plus en plus préoccupante, il est essentiel pour nous d&#8217;encourager notre réseau à adopter des comportements responsables, notamment en ce qui concerne la protection de l&#8217;environnement. » précise Hugo Thibault, vice-président marketing pour Gestion FÉRIQUE.



« Nous tenons à remercier Arbre-Évolution et tous les partenaires de cet important projet. Nous sommes engagés pour le futur et nous désirons poursuivre les initiatives de renaturalisation dans les prochaines années. » conclut la mairesse Julie Boivin.



<h3>L’environnement au cœur des préoccupations</h3>



Pour la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines, l’environnement, la protection et la mise en valeur de celui-ci, sont des préoccupations importantes. Durant l’été et au début de l’automne 2023, plusieurs frênes ont dû être abattus en raison de la présence de l’agrile du frêne ayant contaminé la majorité des arbres de cette essence. Le projet avec Arbre-Évolution vient donc permettre de remplacer une partie des arbres coupés dans le cadre de cette opération.

Près de 800 arbres plantés à Sainte-Anne-des-Plaines

Au lendemain de sa soirée reconnaissance des bénévoles, Moisson Laurentides a tenu, le mercredi 3&nbsp;mai dernier, sa soirée reconnaissance des bâtisseurs, une occasion de remercier les donateurs ayant permis à la banque alimentaire de s’installer dans un établissement «&nbsp;adapté et efficient&nbsp;», d’après la directrice générale Annie Bélanger. La relocalisation ayant eu lieu il y a près de trois ans, il était temps pour l’organisme de souligner cette étape déterminante dans un esprit festif.



« En raison de la pandémie, on a différé l’inauguration officielle, explique Annie Bélanger lors d’une entrevue ayant eu lieu le jour de l’événement. Ce soir [c’est] l’occasion de reconnaitre et remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont rendu ce rêve possible. »



Les personnes engagées dans la campagne de financement «&nbsp;Bâtir pour mieux nourrir&nbsp;», ainsi que les donateurs principaux tels que Desjardins, Jean Coutu et la Ville de Blainville, ont, entre autres, été mentionnés lors de cette soirée de reconnaissance toute spéciale.



Rappelons que le comité de la campagne de financement avait été placé sous la coprésidence de Joé Bélanger, directeur général de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville, et de Valérie Delorme, fondatrice de Héllibélule Mirabel.



<h2>Pour une meilleure réalisation au quotidien</h2>



D’une valeur avoisinant les 5&nbsp;M$, les nouvelles installations de Moisson Laurentides dorénavant situé au 341, rue Legault, à Blainville, ont fait doubler sa capacité de stockage destiné aux denrées sèches et quadrupler ses espaces de réfrigération et de congélation. La nouvelle superficie lui permet de mieux répondre à la demande de ses 106&nbsp;organismes communautaires desservis, ainsi que d’améliorer l’expérience de travail de ses employés, bénévoles et partenaires.



« Nous aurons, tout au long de ce projet [de relocalisation], partagé tellement de beaux moments, mentionne Annie Bélanger. De grands stress, c’est vrai, mais surtout de grands espoirs et de grandes joies. »



Annie Bélanger se remémore encore la date du 28 juin 2020, jour où l’équipe de Moisson Laurentides a procédé au déménagement et rendu les nouvelles installations opérationnelles en trois jours. Coordonner les déménageurs, électriciens, plombiers et techniciens en informatique était une « vraie fourmilière ».



« Tous ensemble, nous avons réussi, se réjouit la directrice générale. L’aventure que nous avons vécue restera pour toujours gravée dans ma mémoire. »



<h2>De prochains pas à franchir pour l’organisme</h2>



Alors que Moisson Laurentides entame sa 36e&nbsp;année d’existence, l’insécurité alimentaire ne se tarit pas, d’après Annie Bélanger. Au contraire, l’organisme enregistre des records «&nbsp;historiques&nbsp;» de demandes d’aide, notamment en raison de l’augmentation du cout de la vie.



«&nbsp;Des défis d’envergure nous attendent dans les prochains mois et les prochaines années, affirme-t-elle. Le travail et les services de Moisson Laurentides seront plus que jamais sollicités.&nbsp;»



Parmi ses principaux projets, la banque alimentaire compte beaucoup sur les possibilités qu’offre sa cuisine de transformation alimentaire et souhaite lui insuffler son «&nbsp;rythme de croisière&nbsp;», afin de maximiser la prolongation de la durée de vie des aliments par la déshydratation ou la préparation de repas.



Annie Bélanger se relève les manches, prête à continuer de combattre la faim et de nourrir l’espoir.



« Nous [avons] la chance d’inaugurer ce nouveau socle sur lequel nous et les prochaines générations bâtiront les 35&nbsp;prochaines années. »

L’équipe de Moisson Laurentides lors de l’inauguration officielle des installations, le 3 mai dernier

Souligner la Journée de l’alphabétisation dans la région