«L’investissement doit être proportionnel à la cuisine elle-même, à la valeur de la maison et au quartier dans lequel on se trouve», prévient Corine Lefebvre, courtier immobilier pour Via Capitale Rive-Nord, designer d’intérieur chez Corellou Décor et copropriétaire de l’entreprise Espace Idéescréations.
Plusieurs experts estiment que le montant accordé à un projet de rénovation de cuisine ne devrait pas excéder 10 à 15 % de la valeur de la propriété. Mme Lefebvre émet des réserves par rapport à ce type de calcul, car plusieurs facteurs entrent en considération, surtout dans une optique de revente éventuelle.
«Si la maison est désuète au complet, investir pour une cuisine, c’est plus ou moins judicieux, car l’acheteur aura aussi des travaux à faire. Par contre, si la maison est en santé, que l’état général de la propriété est bon, investir peut valoir la peine, car on est plus dans une optique de clés en main», explique-t-elle.
Le quartier, les propriétés avoisinantes et l’état du marché immobilier ont aussi un impact sur le retour que l’on peut obtenir grâce à des travaux. Corine Lefebvre souligne que le contexte actuel est favorable aux vendeurs, notamment dans la région des Basses-Laurentides, si bien qu’il n’est pas nécessairement requis d’entreprendre de grandes rénovations pour favoriser une vente rapide. «Actuellement, les maisons se vendent quand même rapidement et cher. Le profit est là sans qu’on ait besoin de rénover la cuisine», dit-elle.
Et pour ceux qui désirent remettre leur cuisine au goût de jour simplement pour le plaisir de profiter d’un espace modernisé, plusieurs options existent. Si la configuration actuelle convient, il peut être judicieux d’investir dans du «rangement intelligent» ou dans l’ajout d’un îlot, deux éléments tendance et appréciés. En cas de doute – et pour éviter des faux pas –, il est recommandé de se référer à un designer d’intérieur.
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Corine Lefebvre