Au terme de plusieurs mois de négociations et de manifestations dans les rues de Sainte-Thérèse et Saint-Eustache, le Syndicat des professionnelles en soins, des Laurentides (SPSL), affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), a annoncé avoir conclu une entente de principe avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides.
L’entente en question, qui s’inscrit dans le cadre des négociations locales entourant la nouvelle convention collective, est intervenue le lundi 18 juin dernier, tard en soirée, après de longues heures de négociations, a-t-on fait savoir sur la page Facebook du Syndicat, dès le lendemain matin, à 8 h. Celle-ci régira désormais les 4 200 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes membres du FIQ – SPSL.
Dans cette même publication, on mentionne que «les moyens de pression en place sont maintenant terminés et que les professionnelles en soins des Laurentides recommenceront à respecter le code vestimentaire de l’employeur» .
Rappelons que le FIQ – SPSL a tenu deux manifestations ces derniers mois pour dénoncer la lenteur des négociations et surtout s’opposer au principe de mobilité du personnel que voulait mettre de l’avant le CISSS des Laurentides.
Le CISSS avait d’ailleurs défendu ce principe de mobilité du personnel par le fait qu’il souhaitait «dispenser les soins et répondre aux besoins de la clientèle» . Cette mobilité, expliquait-il, devait cependant être «limitée à des secteurs géographiques précis afin que le tout se réalise dans des limites acceptables.»
Les membres devront se prononcer
L’entente de principe sera présentée aux syndiqués lors d’une assemblée générale à être convoqué prochainement, mais d’ores et déjà, le comité de négociation se dit d’avis qu’elle sera bien reçue.
«Notre comité de négociation a travaillé sans relâche au cours des derniers mois afin de pouvoir offrir à nos membres de meilleures conditions de travail. Leur mobilisation soutenue a permis d’aller chercher des gains quant à la stabilité des équipes, à la stabilité des emplois et à la conciliation travail-famille» , a déclaré, dans un communiqué de presse, la présidente du FIQ – SPSL, Julie Daignault,
«Nous avions un mandat clair sur les priorités de nos membres et nous sommes heureux de pouvoir annoncer que l’employeur favorisera désormais les postes simples et les postes à temps complet dans un centre d’activités, et ce, avec un port d’attache connu. Les dispositions établies permettront sans aucun doute de reconnaître le travail exceptionnel effectué par les professionnelles en soins des Laurentides» , a ajouté, de son côté, Denis Provencher, vice-président relations de travail du FIQ – SPSL.
Réactions du CISSS
Enfin, de son côté, le CISSS n’a pas voulu, lorsqu’invité en ce sens, commenter la conclusion de cette entente de principe puisqu’elle n’a toujours pas été entérinée par les syndiqués concernés et par le comité de direction du CISSS des Laurentides.
«Il nous fera plaisir de procéder dès que l’entente sera ratifiée. Ceci devrait avoir lieu dans les prochains jours» , a fait savoir par courriel, Thaïs Dubé, agente d’information pivot pour le Service des relations médias, relations publiques et à la communauté, du CISSS des Laurentides.
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