«&nbsp;Ce sera un souper haut de gamme, cinq services, et aux couleurs automnales!&nbsp;», promet Fernand Biard, président d’honneur de l’événement et fondateur de la Maison Sercan.



Pour y être, le coût des billets est fixé à 250 $. Il est possible de s’en procurer en communiquant avec Pierre Legault au 450&nbsp;491-1912, poste 206, ou au 514&nbsp;945-2231, ainsi qu’avec Johanne La&nbsp;Barre au 450&nbsp;491-1912, poste 202.



<h2>Soirée masquée, soirée variée</h2>



La programmation s’annonce bien remplie pour l’événement. Son animateur, Jean-Marc Généreux, est un visage bien connu du public québécois, étant fréquemment au petit écran, notamment dans l’émission Révolution, présentée à TVA. Avec lui, il y aura les musiciens de Sophistoccasion, mais aussi le magicien Sébastien Gagné, ainsi que Solange Bélisle, pratiquant la lecture de tarot.



«&nbsp;On était 110 quand on faisait nos soupers-bénéfice au Steak Frites St-Paul. Là, on a comme objectif de se rendre à 200 personnes&nbsp;», raconte celui qui a fondé la Maison en 2003.



<h2>Grande cause, éternel combat</h2>



Vingt ans plus tard, bien que l’organisme eustachois ait pris de l’expansion depuis, Fernand Biard témoigne du fait que les dons et la collecte de fonds via des événements de ce genre sont plus importants que jamais. «&nbsp;On se doit d’amasser plus de 600&nbsp;000 $ par année pour garder notre maison ouverte&nbsp;», affirme celui qui se dévoue à cette cause sans relâche depuis plus de deux décennies, ayant en revanche passé bien près de manquer le grand bal.



«&nbsp;Il y a trois mois, j’ai été voir la nouvelle directrice, Frédérique Gougeon. Je lui disais que j’étais très satisfait du passé, très confortable du futur et qu’après toutes ces années de bénévolat intensif, j’étais prêt à tirer ma révérence. Elle m’a dit&nbsp;: “non, non, non, on organise un bal masqué, on veut vous rendre hommage, vous allez être notre président d’honneur et vous n’avez pas le choix d’accepter!”&nbsp;», se remémore avec sourire celui qui a acquiescé à la demande, invitant ainsi les gens de la région et de plus loin encore à se joindre à lui au bal masqué du 27 octobre prochain.



« On fournit même le masque si vous n’en avez pas! », précise l’énergique fondateur.

« Quand j’ai une chance, c’est sûr que je vais faire un tour, parce que ces personnes-là, le personnel infirmer et tout le monde autour, sont très importantes… ç’a été quelque chose de très spécial pour moi », témoigne-t-il, éternellement reconnaissant.



«&nbsp;Maintenant, aussitôt qu’ils organisent un événement, j’essaie d’amener du monde avec moi, de conscientiser les gens le plus possible à la Maison, à faire des dons&nbsp;», enchaîne-t-il, voulant redonner à l’organisme et donc à ceux et celles qui ont traversé avec lui le départ de sa mère, il y a plus de six ans de cela.



<h2>Un baume sur la plaie</h2>



«&nbsp;Pour nous, ç’a eu l’effet d’une brique, d’un coup de bat en plein front. Ma mère était en parfaite santé jusqu’à ce qu’on découvre que son cerveau avait des métastases. Quand elle est entrée à l’hôpital pour l’examen, elle n’est jamais ressortie&nbsp;», raconte Alain Godon, disant que le diagnostic tomba tout de suite et qu’une place à la Maison Sercan lui fut trouvée après cinq jours d’hospitalisation.



Malgré le terrible choc, une fois à la dernière demeure de sa mère, Alain Godon et ses proches y ont tout de suite trouvé un havre de paix. «&nbsp;On a été bien reçu, on a été pris en charge, on répondait à nos questions, jusqu’à la fin, la dernière seconde… Les filles là-bas, ce sont vraiment des anges. Ma mère les adorait&nbsp;», raconte celui qui a passé trois mois, de janvier à avril, aux côtés de sa mère et ces anges.



«&nbsp;Il y a même du personnel de Sercan qui est venu au Salon quand elle est décédée&nbsp;», tient-il à préciser.



<h2>Ensoleiller la vie</h2>



Comme la décrit son propre fils, Raymonde Bélisle était une femme «&nbsp;très enjouée qui aimait la vie&nbsp;», elle avait donc beaucoup de plaisir avec le personnel qui l’était autant. Plusieurs exemples le décrivent parfaitement.



«&nbsp;Un jour, ma mère était un peu tannée de la météo. C’était un printemps pluvieux, il ne faisait pas beau et je me rappelle qu’Annie Ladouceur, qui est encore là comme infirmière, lui a dessiné un soleil sur une feuille et l’a collé dans sa vitre&nbsp;», se remémore-t-il, pensant aussi à Cinthia Busque, aujourd’hui directrice adjointe, qui avait d’elle-même confectionné un coussin à sa mère avec sa jaquette préférée.



«&nbsp;C’est de petits gestes qu’ils ont faits, juste comme ça, qui font que c’est impossible pour moi de les oublier aujourd’hui&nbsp;», achève Alain Godon, redevable à jamais.

Famille de Alain Godon à la Marche Pas à Pas

Sercan: une famille à jamais

« La Fête des récoltes est toujours bien appréciée et permet de faire une douce transition entre l’été qui se termine et l’automne qui débute. L’événement encourage principalement l’achat local en mettant de l’avant les produits de producteurs et d’artisans d’ici. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont apporté des fruits, des légumes et des denrées non périssables pour venir en aide à Moisson Laurentides. Votre générosité et votre conscience sociale aideront plusieurs familles qui vivent des moments difficiles », a déclaré Eric Westram, maire de Rosemère.



En plus des kiosques d’exposants, l’événement a permis aux citoyens de participer à des ateliers culinaires, d’apiculture et de construction d’un hôtel à insectes. Des spectacles de cirque ambulant, de même qu’une mini ferme ont animé la population toute la journée. Enfin, un DJ était aussi de la partie pour une ambiance des plus festives.



La Fête des récoltes a connu sa première édition en 2019. Depuis, elle est le rendez-vous automnal par excellence à Rosemère.

Participants à la Fête des récoltes de Rosemère

Aller au bal pour la bonne cause

Soirée masquée, soirée variée

Grande cause, éternel combat