Cette initiative vise à rendre hommage aux personnes et organismes exceptionnels qui, par leur engagement, contribuent au bien-être des citoyens ou au rayonnement de la municipalité au-delà de ses frontières.



« Nous avons l’immense honneur de mettre en lumière l’âme de Rosemère : ses citoyens, ses bénévoles et ses organismes qui, par leur implication et leur dévouement, font rayonner notre belle ville », a déclaré le maire, Eric Westram. Cet événement souligne les réalisations remarquables dans des domaines variés tels que la culture, l’environnement, la jeunesse, les technologies, le communautaire, l’humanitaire, les affaires, le sport, l’éducation et les sciences.



Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 14 février 2025. Les critères d’admissibilité exigent que le candidat soit originaire ou résident de Rosemère, ou un organisme reconnu de la ville, et qu’il se soit distingué par son engagement au niveau local, régional, national ou international.



Un jury analysera les dossiers afin de sélectionner les lauréats.



Pour <a href="http://www.ville.rosemere.qc.ca/citoyenalhonneur" target="_blank" rel="noreferrer noopener">soumettre une candidature</a>, consultez le site de la Ville de Rosemère.

« L’entreprenariat est la clé du développement de notre territoire et le Défi OSEntreprendre en est un levier essentiel. En soutenant l’innovation et en valorisant les initiatives locales, nous construisons ensemble un avenir prospère. Cette 27e édition est une nouvelle occasion de célébrer la créativité, al détermination et l’esprit d’entreprendre qui caractérisent notre région. Ensemble, nous ouvrons la voie à un entrepreneuriat durable et florissant », a commenté d’entrée de jeu le préfet de la MRC Thérèse-De Blainville, Éric Westram.



C’est que ce concours se décline sur plusieurs paliers&nbsp;: local, régional, provincial. Quelque 47&nbsp;000 en moyenne y prennent part chaque année, soit beaucoup d’appelés pour peu d’élus. Mais la récompense est attrayante, car le Défi offre une visibilité inestimable à ceux qui s’y distinguent par leur audace et leur originalité.



Il s’agit donc d’une opportunité unique pour les nouveaux entrepreneurs souhaitant se faire connaître ou encore pour ceux qui désirent se démarquer ou en inspirer d’autres, dans l’un des volets suivants&nbsp;: Création d’entreprise, Réussite, Faire affaire ensemble.



On y retrouve même des jeunes à partir du niveau primaire jusqu’à l’université qui parviennent à se glisser dans les catégories Volet scolaire – Volet étudiant.&nbsp;



<h2>Patrick Gharzani</h2>



Pour cette 27e édition, la présidence d’honneur a été confiée à l’entrepreneur Patrick Gharzani, PDG de l’entreprise SBB, qui se spécialise dans la conception de tours d’urgence, de mâts de mesure et de structures conçues par extrusion d’aluminium.



« OSEntreprendre, c&#8217;est avant tout oser. Oser reconnaître le feu qui brûle en nous, Oser suivre un rêve, oser faire différent et surtout oser défier ceux qui nous disent que c&#8217;est compliqué si l&#8217;on partait d&#8217;ailleurs », a commenté le président d’honneur qui est né en pleine guerre du Liban puis élevé dans une France hierarchisée.



D’ailleurs en marge de conférence de presse, celui-ci s’est exprimé volontiers sur la souplesse du Québec à cet effet.



« L&#8217;écosystème est extraordinaire ici. Quand on est entrepreneur, tout le support qu&#8217;on a, les efforts des chambres de commerce, Investissement Québec, le service des délégués commerciaux à l&#8217;étranger pour nous aider à exporter, il y a énormément, énormément de ressources. Il y a beaucoup d&#8217;argent qui est réservé aux entrepreneurs pour leurs projets d&#8217;expansion, pour leurs projets d&#8217;aller vers le numérique, la productivité, c&#8217;est plein de choses qui sont à la portée de tout le monde ici. Ce n&#8217;est pas le cas nécessairement en France ou ailleurs. C&#8217;est beaucoup plus difficile, plus compliqué. Monter une entreprise en France, c&#8217;est très compliqué avec la lourdeur bureaucratique. C’est plus souple ici. »



<h2>Impact positif</h2>



Faisant écho à ces propos, Sébastien Témoin et Jessica Lahaie qui ont fondé O My Load, un service de nettoyeur et buanderie écologique (sans solvants) pour entreprises et particuliers et qui s’est hissé jusqu’à la première place nationale, l’an dernier, ont commenté positivement leur aventure avec Défi OSEntreprendre.



« On a gagné en local, en régional, en national alors qu’on venait de se lancer dans une start-up. Ça validé notre modèle d’entreprise. On s&#8217;est rendu compte que le marché était là et que les gens voulaient qu&#8217;on aille plus loin. Puis la deuxième chose, c&#8217;est la visibilité aussi beaucoup. On fait de la blanchisserie industrielle. On sert des hôtels, mais avec une approche de durabilité. Donc on consomme moins d&#8217;eau, un plus grand micro-particules plastiques, ce qui est assez nouveau », a expliqué M. Témoin.



<h2>À retenir</h2>



Deux dates sont importantes à retenir : celle du mardi 11 mars 2025 à 16h00 au plus tard pour l’inscription des projets et celle du mercredi 26 mars 2025 alors qu’aura lieu le gala local du Défi OSEntreprendre au Centre de formation professionnelle des nouvelles technologies du Centre de services scolaire des Mille-Îles situé au 75, rue Duquet à Sainte-Thérèse. Pour s’inscrire et obtenir davantage d’information, veuillez <a href="http://www.osentreprendre.quebec" target="_blank" rel="noreferrer noopener">cliquez ici</a>.

Coup d’envoi pour le 27e Défi OSEntreprendre des Laurentides

Toutes ces personnes dont l’instabilité domiciliaire s’explique désormais par une crise locative sans précédent et au profil de plus en plus diversifié ont tout de même droit à de l’aide dans le grand respect de leur dignité.



Voilà la mission à laquelle s’adonnent quotidiennement les travailleurs de rue de L’Écluse, Fanny Pelletier et Martin Forget, ainsi que la coordonnatrice du secteur des Basses-Laurentides, Claudia Desrosiers.



« C&#8217;est sûr qu&#8217;on a en tête et dans le cœur plein de visages qui ont tous des histoires ou des traumas, des parcours de vie différents », relate l’équipe d’intervenants, qu’on appelle aussi des travailleurs de rue.



<h2>De multiples causes</h2>



C’est que la grande précarité, en forte augmentation, multiplie les raisons pour lesquelles les personnes se retrouvent dans la rue ou sans domicile fixe.



Alors que les problèmes de santé mentale et de dépendance aux substances illicites se trouvaient antérieurement dans le viseur, on considère désormais la perte de logement due à l’éviction de masse, puis à la relocalisation difficile en raison de la rareté des logements libres et au coût surélevé de ceux étant disponibles.



Fanny et Martin se déplacent chaque jour dans leur secteur respectif de Boisbriand et de Sainte-Thérèse où ils interviennent pour différentes demandes, auprès de diverses clientèles&nbsp;: des jeunes nomades, des personnes dans la rue, mais aussi des aînés en situation de grande précarité.



Des aînés qui ne peuvent financièrement se permettre de vivre dans une RPA mais qui ont tout de même besoin d’accompagnement pour des soins de santé ou d’aide domestique. &nbsp;



Il y a aussi des personnes ayant tout perdu et qui n’ont d’autre choix que de dormir dans leur véhicule. Ils vont dans les stationnements des centres commerciaux ou encore dans les rues moins passantes, ce qui peut leur valoir une contravention.



Les intervenants soulignent le cas des jeunes pris en charge par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et qui se retrouvent seuls, au détour de leurs 18 ans, sans filet social, sans soutien de leurs parents et qui ne disposent pas de revenus suffisants pour se payer un véritable logement, même avec un boulot, ce qui les maintient en situation d’instabilité s’ils ne partagent pas une colocation.



<h2>Le clash pandémique</h2>



Or les enjeux sociaux se complexifient selon les intervenants Fanny et Martin, qui font face à tout un éventail de situations au fil de leurs rencontres.



Les intervenants avaient déjà constaté une hausse de l’itinérance au détour des années 2018-2019, mais la période pandémique a causé un clash important, remarquent-ils.



Pour ceux ayant pour seul revenu les prestations d’aide sociale, soit plus ou moins 1273 $ mensuellement, et qui se retrouvent forcés de déménager, la crise du logement a provoqué une crise personnelle, les plaçant dans une situation financière impossible.



Des personnes seules sans autre soutien financier, des mamans monoparentales qui ont des petits cocos qui font du bruit, des familles avec plusieurs enfants, voilà qui laissent dorénavant aux locateurs un pouvoir discrétionnaire, pour ne pas dire discriminatoire.



Certains en abusent, exigent dépôt avant l’emménagement, proposent des baux pour des logements déjà occupés.



Les intervenants de L’Écluse racontent le cas d’une femme qui est arrivée à sa nouvelle adresse avec tous ses meubles et effets pour se rendre compte que son nouveau logement était habité.



Ils ont aussi été témoins de personnes aux prises avec de la violence conjugale qui dorment dans leur véhicule pour éviter leur conjoint (ou conjointe) violent, faute de place en centre d’hébergement.



<h2>L’errance qui dérange</h2>



Puis au-delà de l’itinérance, il y a aussi l’errance. Des personnes en logement ou en chambre ayant besoin d’un espace vital. « Ça fait en sorte que leur salon, ça devient le banc de parc. Le salon, ça devient un café », souligne Martin Forget.



Une errance qui surprend dans les villes banlieusardes. « Ça fait peur aux gens. Parfois, il y a des plaintes auprès des policiers même s’il n’y a pas eu de délits. Ils ne font tout simplement rien de mal. Ils existent avec leur personnalité colorée, ils sont présents. Ce sont des gens qui ont peu de moyens et souvent, ils consomment très peu, mais ça fait qu’on les appelle « itinérant » », déplorent les intervenants.



Il faut ainsi retenir que le visage de l’itinérance change, qu’elle est réellement « sans » visage, que les situations pouvant mener à une grande précarité sont de plus variables. Mais surtout, que personne n’est véritablement à l’abri d’un changement de vie indésiré et que le pire obstacle pour sortir la tête de l’eau, une fois dans le fond du bain, demeure les préjugés sociaux.



<h2>Préjugés tenaces</h2>



Claudia Desrosiers et Martin Forget sont du même avis que Fanny Pelletier.



« Il y a des stigmates à propos de ce qui les emmène là, envers ceux qui choisissent de rester dans la rue. On dit « ce sont des gens paresseux, qui ne veulent pas s&#8217;aider ». Je ne dis pas que c&#8217;est tout le monde qui pense comme ça, mais je pense qu&#8217;ils ont des étiquettes très criminelles des fois sur le dos. »



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Célébration de l’engagement citoyen à Rosemère