Aux toutes confins du Pôle-Nord,
Sous la vigilance de Papa-Noël,
À l’approche de la date fatidique,
Chaque lendemain,
Très tôt dès l’aurore,
Cortèges de lutins,
À vive allure,
À l’atelier, s’attellent !
Marteau à la main ;
Crayon à la ceinture,
Ils bossent si dur !
D’entre fous rires et sourires,
Labeur, si bien, endurent,
Puisqu’il s’agit de petite enfance desservir ;
Et à celle-ci, si bien s’identifiant…
Vu leur toute frêle apparence ;
C’est pourquoi leur valent tant l’effort. Comme ils sont intenses !
Et comme c’est magnifique !
D’autant plus, combien édifiant !
Royaume du père-Noël ;
D’entre toutes, réunies,
Plus reluisante industrie,
On y fabrique de tout,
Et pour tous les goûts,
Qu’il s’agisse de grands jeux ou alors de simples jouets ;
Des plus ingénieux Lego aux plus jolies Barbies…
Vraiment, tout, tout, tout s’y fait !
De longue haleine,
Ce complexe travail à la chaîne,
Même en rêve…
Point de temps pour une trêve !
Encore moins pour la grève !
Sinon que quelques sages pauses bien brèves…
Brèves, ho ! que lourdement méritées !
« Hop ! en avant… la cadence ! »
Surtout, à bas, pas trop farfelus de danse !
Devant sans cesse et à pleines pelletées performer,
Équitablement, ils doivent s’alimenter,
Ainsi, de l’endroit,
À l’immense réfectoire,
À manger et à boire,
À satiété et également distribués.
En guise de compensation, tous on nourrit à la manière des rois !
De Maman-Noël,
Ses vaillantes colonies de mini fées
Sous tutelle…
Au beau final, Père et Mère Noël, lutins et fées ;
Solidaire et solide unité !
Au grand jamais… jamais vu rien de tel !
Pour cette grandiose nuit,
Aux douze musicaux coups de Minuit,
Moment critique :
Tout… tout doit être prêt ;
Tout… tout doit être complet ;
Tout… tout doit être parfait !
Tous marchent sur la corde raide !
Plus une seule minute à perdre !
Par chance, tout un chacun s’implique et par-dessus tout s’applique !
Devant la beauté de ces rues colorées,
De maisons brillamment illuminées,
Yeux grand écarquillés,
Pétillants d’impatience, petits cocos,
Amicalement, tous, font la ronde,
Entre préparatifs festifs et légendes au dodo,
Comme à leur plus jeune temps, les parents…
À rebours, quelques deux ou trois décennies,
Depuis la profondeur de leurs esprits,
De tendres souvenirs s’y ravivent…
Au final, tout un chacun y trouve bon compte !
Et ceci, ça compte !
De la Terre, tous les biens matériels,
Et bien plus que tout l’or du monde,
De la Noël,
C’est « Amour » qui surgit !
Et cela, ça n’a guère de prix !
Ô ! immensément gros !
Ô! immensément beau !
Ce divin jour… bonheurs abondent !
Qu’il y fait bon vivre !
Familles en béatitude… ivres !
Jusqu’à ce que chacun eut assez grandi,
Ce vieux bonhomme à la blanche et hirsute barbe les eut suivis,
Afin qu’aux subséquentes générations,
S’en perpétuent ces magiques traditions,
Pour la coutumière distribution naïvement l’immortaliser,
Lorsque tout un chacun dans les bras de Morphée !
Louise Auclair, Bois-des-Filion
Poète
louiseauclair60@gmail.com
514 209-7749
MOTS-CLÉS
Louise Auclair