Du coût d’une trentaine de dollars, son abonnement annuel donne accès à une variété d’activités, de sports et de soirées – et même à de courts voyages – en plus d’offrir différents rabais auprès de partenaires. Près du cinquième des 250 000 aînés résidents des Laurentides détiennent leur carte FADOQ, mais les membres ne sont pas les seuls à bénéficier de ses services.
« On travaille pour les membres, mais on a comme vision la défense des droits collectifs des aînés de 50 ans et plus, qu’ils soient membres ou non », affirme Michael Leduc, directeur général de la FADOQ-Région des Laurentides, lors d’une entrevue.
« Toucher large »
Santé, bien-être, appartenance et sécurité sont les mots d’ordre du réseau.
Ceux-ci ont une portée très « large », selon M. Leduc. Non seulement la fédération exerce son influence sur des dossiers nationaux (comme la régie des rentes ou la gratuité des services de la santé) en vue de protéger les aînés, mais elle collabore aussi avec d’autres organismes afin de les aviser sur des sujets tels que l’abus, la fraude ou la maltraitance. La FADOQ répond également aux appels d’offres du gouvernement pour la mise sur pied de projets. Depuis deux ans, M. Leduc et son équipe travaillent sur le programme DUO EN ACTION financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
« L’idée, c’est de faire un pairage entre un aîné et une autre personne, soit un autre aîné, un adulte ou un adolescent, ou même des enfants dans certains cas », résume M. Leduc.
Les deux paires sont ensuite amenées à participer ensemble à un éventail d’activités. La FADOQ étant caractérisée par son esprit rassembleur, sa mission ne se limite pas au bien-être des personnes de 50 ans et plus. Subventionné par l’organisme national l’Appui, son programme pour les proches aidants est une autre initiative se voulant, pour sa part, une ressource pour quiconque ayant une personne à sa charge. Dans son cadre sont déployées trois Journées Évasion par année, pendant lesquelles les intéressés partagent un repas convivial et créent un réseau de connaissances vivant une réalité similaire. La plus récente avait lieu en mars dernier.
« En prenant soin de leur aîné, certains proches aidants s’isolent avec le temps. Ça peut peser sur leur santé mentale et physique, explique M. Leduc. C’est important de les soutenir aussi. »
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