Elle a remis, au nom de ses membres, une somme de 6 000 $ pour soutenir six organismes qui mettent de l&#8217;avant différentes activités visant à garnir les paniers de Noël des plus démunis, soit le Panier d&#8217;épicerie populaire (PEP) de Sainte-Thérèse, la Guignolée des Services d&#8217;Entraide Le Relais de Boisbriand, la Guignolée des Chevaliers de Colomb de Bois-des-Filion &#8211; Lorraine et Terrebonne Ouest, les Paniers du Service d&#8217;Aide St-Maurice, la Guignolée de la Paroisse Thérèse-D&#8217;Avila et Moisson Laurentides.

Remise de chèque à la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville

Dans plusieurs régions du Québec, notamment dans les Basses-Laurentides, les membres d’équipes et les bénévoles s’activent afin de préparer des célébrations de fin d’année à la mesure de leurs moyens et de leur nombre. Leur objectif : donner à des personnes seules de 75 ans et plus une occasion de socialiser et de créer des occasions de rencontre avec les autres.



L’organisme fait toutefois face à de nombreux défis dans le cadre de ces préparatifs. En effet, face à l’augmentation des prix des aliments et des biens et services, ils doivent redoubler d’efforts pour respecter leur budget sans trop couper sur les petites attentions qui font tant plaisir.



De plus, en 2023 seulement, 500 nouvelles personnes aînées à l’échelle de la province ont cogné à la porte de l’organisme ou y ont été recommandées par des professionnels en santé et services sociaux. Ce sont donc 700 bénévoles qui manquent à l’appel pour répondre aux besoins quotidiens d’accompagnement.



<h2>Une année difficile qui se termine dans la solidarité</h2>



En 2023, un très grand nombre de personnes aînées ont été durement touchées par l’inflation. Elle pèse sur leur pouvoir d’achat et sur leur capacité à profiter pleinement de la vie. Par ailleurs, le système de santé, déjà fragile, ne parvient pas toujours à répondre à leurs besoins croissants, et l’accès à des logements abordables reste un défi majeur. Dans ce contexte, Les Petits Frères souhaitent être présents à leurs côtés durant les fêtes afin de leur permettre de se connecter à quelque chose de positif.



« Bon nombre de personnes du grand âge vivent seules et ne savent pas à qui parler. Elles n’ont plus de proches à qui se confier. Celles avec des problèmes de mobilité sont les plus prédisposées à souffrir de solitude. Elles se déplacent peu et voient peu de gens, surtout lors des grands froids. Heureusement, nos bénévoles sont là. Ils font des appels et des visites sur une base régulière auprès de ces personnes, même le jour de Noël », explique Catherine Harel-Bourdon, présidente-directrice générale chez Les Petits Frères.



<h2>La chaleur humaine et les relations sociales sont essentielles</h2>



Une personne aînée sur cinq n’a aucun proche sur qui compter. Plus que jamais, les valeurs de partage, de générosité et d’engagement doivent être mises au premier plan pour leur venir en aide.



« Ce moment de l’année est synonyme de joie, de partage et de rassemblements pour plusieurs d’entre nous. Mais la magie tarde à s’immiscer dans les foyers des personnes qui n’ont pas de famille avec qui passer le réveillon. L’esprit de Noël, c’est aussi de penser à ceux qui n’ont peut-être pas eu notre chance », souligne Marie-Thérèse Fortin, porte-parole de l’organisme depuis 2017.



Les Petits Frères rappellent que leur mission repose quasi entièrement sur l’engagement bénévole d’environ 3 000 personnes dévouées, réparties dans 12 régions administratives du Québec. L’organisme précise aussi que seule une fraction de son soutien financier provient du gouvernement ; 85 % de sa mission est soutenue par des dons du grand public, de fondations familiales et d’entreprises privées.



Pour faire un don ou devenir bénévole&nbsp;: <a href="http://petitsfreres.ca" target="_blank" rel="noreferrer noopener">petitsfreres.ca</a>.

Bénévole des Petits Frères qui danse avec un aîné

Les Petits Frères intensifient leur mission pendant les fêtes

Pour ceux qui l’ignorent, Atelier Altitude est un organisme sans but lucratif qui existe depuis 40 ans. D’abord situé à Sainte-Thérèse, il a maintenant pignon sur rue à Bois-des-Filion. Ce centre de jour a quatre intervenantes et une coordonnatrice à son bord pour une mission bien particulière&nbsp;: faire en sorte que sa trentaine de membres y passe un moment agréable et s’y sente libre de s’exprimer, sans le regard désobligeant des autres.&nbsp;



Isabelle, Marianne, Cassandra, Billie ainsi que leur coordonnatrice Sandra St-Jean font tout pour que leurs membres repartent joyeux à la fin de leur journée passée chez Atelier Altitude. C’est qu’il y a toute une panoplie d’activités&nbsp;à faire dont dessiner, bricoler et popoter.&nbsp;



Certaines activités ont plus la cote. « Moi, j’aime danser », disent l’une après l’autre Dominique, Anne-Marie et Louise, qui s’adonnent à la danse en ligne enseignée le mardi par Marjolaine. Édith, elle, apprécie surtout les sorties, celle à la cabane à sucre ou à la cueillette des pommes. Au mini put aussi.&nbsp;&nbsp;Et elle n’est pas la seule.&nbsp;



Ce que tous espèrent toutefois, c’est qu’un grand d’acheteurs se pointeront d’ici le 15 décembre au 280, chemin de la Montée Gagnon pour se procurer leur pot de fleurs de Noël, au bas prix de 15 $. En cette période inflationniste, les temps sont durs pour tous, y compris pour le milieu communautaire. Et chez Atelier Altitude, on souhaite pérenniser les acquis et retenir le personnel en améliorant les conditions de travail.&nbsp;



Un parrain célèbre



Sans doute le plus connu des Filionois, Emmanuel Auger spontanément accepté de s’impliquer dans la levée de fonds annuelle de l’organisme.&nbsp;



Si les spectateurs l’ont connu au petit écran, les Filionois eux reconnaissent en lui un homme généreux, qui n’hésite pas à s’investir dans des causes n’étant pas parmi les plus populaires, dont celle l’autisme.&nbsp;



Celle de la déficience intellectuelle, il connait bien. Il y a quelques années, il s’est porté bénévolement entraineur pour&nbsp;Les différents, une équipe de hockeyeurs avec une déficience intellectuelle.&nbsp;



Depuis plus de 20 ans, il s’implique à l’organisme Action Autisme avec sa sœur, qui est mère d’une fille, vivant avec le spectre de l’autisme. Pour cette cause, il organise L’Autisme Show ainsi que le Tournoi de poker, deux événements tenus annuellement.&nbsp;



« Je veux venir aider les gens de mon coin et je sais que pour des organismes comme celui de Sandra, la situation (financière) est très dure », souligne le comédien Auger.&nbsp;



Entraide nécessaire



Touché par sa nièce autiste, il a compris l’importance de soutenir les personnes «différentes». Il faut l’entendre parler de Sophie Prégent et Charles Lafortune, de Mahieu Gratton, qui ont tous en commun un enfant différent des autres et n’hésitent pas à parler publiquement de leurs défis avec ouverture et humanité.



Emmanuel Auger est fait du même bois. Celui à qui l’on propose souvent des rôles de gros durs est en fait un homme doté d’une grande sensibilité. Ses propos laissent entrevoir qu’inconnus comme célébrités peuvent tous vivre les mêmes défis dans leur vie personnelle.



« On est tous dans le même bateau. J’ai toujours rêvé qu’il y ait une unité autour de ces causes et que l’on s’aide », assure Emmanuel Auger, qui aime rappeler l’exemple d’un certain Yvon Deschamps, qui a longtemps soutenu OXFAM puis Le Chaînon.&nbsp;



Inspiré par bon nombre d’artistes au grand cœur, Emmanuel Auger a aussi agi avec son amoureuse en tant que famille d’accueil, antérieurement.



« Tant que je vais avoir assez d’énergie, je vais m’impliquer. Et si mon nom peut être utile à bon escient, tant mieux », lance avec émotion le comédien.

La Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville contribue à la guignolée 2023