La fin de l’été et le début d’un jardin pour Le Petit Peuple

Août tire à sa fin, mais il n’est pas trop tard pour venir profiter du jardin qu’a récemment inauguré l’organisme blainvillois Le Petit Peuple, notamment grâce à une subvention de 25 000$ offerte par le programme fédéral Nouveaux Horizons pour les aînés.

Plus collectif que communautaire, ce jardin offre à chacun de travailler pour le bien commun et de se partager les récoltes, qui sont en partie utilisées pour des activités de cuisine au sein de l’organisme, ou bien distribuées à des familles dans le besoin ou à des personnes en situation d’urgence. Malgré l’appellation de l’aide financière reçue, les ainés ne sont pas les seuls à pouvoir profiter de ce nouvel espace vert, affirme Jeanne Campeau, directrice du Petit Peuple. Le lieu se veut propice aux discussions et au transfert de connaissances intergénérationnelles ; une terrasse et un coin causerie ont même été aménagés à cet effet. Qui plus est, les conseils d’experts s’avérant nécessaires au bon développement des plants, la Société blainvilloise d’horticulture s’est portée garante de la formation et est venue donner des ateliers formatifs, indique la directrice.

Un coup d’envoi

Bien qu’il ait été ensemencé tardivement cette année, le jardin est là pour rester et ne sera que plus efficient l’an prochain, selon Jeanne Campeau.  

« C’est un projet auquel on pense depuis longtemps », dit-elle, heureuse d’enfin le voir se concrétiser.

« Il y a de la demande, mais il n’y a pas l’offre pour la combler », renchérit Terrence Rochette, président du conseil d’administration du Petit Peuple, en faisant référence aux jardins communautaires qui affichent complets dans la MRC de Thérèse-De Blainville.

C’est sans compter que, si Le Petit Peuple a comme mission première de venir en aide aux ainés et aux personnes déficientes, il s’est quelque peu réorienté depuis la pandémie. Avec le contexte inflationniste, il est devenu évident qu’il se devait d’étendre sa portée et de soutenir les foyers sur le plan alimentaire.

Pour mettre la main à la terre, les citoyens peuvent se rendre à la maison de l’organisme, au 500 boulevard du Curé-Labelle, à Blainville.