La Magie des lumières est arrivée à Boisbriand

Malgré la météo maussade, des dizaines de Boisbriannais s’étaient déplacés jusqu’au parterre gazonné face à l’hôtel de ville. Le cœur joyeux, petits et grands se sont réchauffé le cœur avec la boisson chaude qui leur a été offerte tandis qu’un cœur de trois chanteuses leur en mettait plein les oreilles sur des notes du temps des Fêtes.

Pendant ce temps, des enfants ont aperçu le père Noël qui se promenait discrètement, malgré son accoutrement bien visible, et se sont empressés d’aller le saluer et lui rappeler ses devoirs du 25 décembre prochain.

Décorer son quartier

Par ailleurs, la Ville invite ses résidents à décorer l’extérieur de leur résidence en vue de créer « un mouvement collectif de lumières et de décorations pour un temps des fêtes coloré et festif! ». On recommande d’ajouter son adresse à la carte interactive en remplissant le formulaire en ligne puis de consulter cette carte dans la section Maisons décorées pour les fêtes et d’y repérer les icônes en forme de lumière pour visiter les quartiers décorés.

Empreinte culturelle

Les plus frileux de leur côté ont pu se réfugier à l’intérieur de la Maison de la culture où se tient jusqu’au 24 janvier, une magnifique exposition inaugurée le 22 novembre et nommée Empreinte culturelle.

Cette exposition de photographies met de l’avant le multiculturalisme de la ville. C’est la photographe Marie-France Falardeau qui a été mandatée par Anne-Marie Brown, de la Ville de Boisbriand, pour atteindre cet objectif.

Interrompue durant le souper de Noël du Club de photos de Boisbriand, Mme Falardeau s’est gentiment exprimée au micro du Nord Info à propos de cette expérience photographique.

Celle-ci a capturé pas moins d’une trentaine de familles d’origine diversifiée ayant choisi Boisbriand comme ville d’accueil pour leur nouveau départ en sol canadien. Son objectif : montrer la diversité et l’intégration des différentes cultures dans la ville.

Tissés serrés

Et le message à laisser découvrir ? « Montrer qu’on est tissés serré. Qu’on accepte tout le monde.  Les mains, c’est important. Avec les gens de partout, on fait notre courte pointe de tissus de gens qui arrivent de plein de pays et on montre quelque chose qui nous ressemble et qui nous rassemble : les mains », souligne Mme Falardeau.

Mme Falardeau a pris 3000 clichés afin de rendre le plus parfaitement possible le message que l’on souhaitait véhiculer : l’ouverture à l’autre. Voilà pourquoi l’on s’est tourné vers les mains pour symboliser le concept de l’accueil et de la solidarité envers les autres communautés ethniques.

« Parce que les mains, c’est la base. C’est pour se nourrir, c’est pour aimer, c’est pour prendre soin. Les mains, c’est la base de tout. C’est ça qu’on va faire pour tendre la main, pour accueillir, tendre la main, ouvrir les bras, ouvrir les mains. C’est ça le projet », explique la photographe, qui n’en est pas à son premier projet d’exposition artistique.

La photographe s’est prêtée au jeu durant plusieurs mois, réunissant les familles lors d’événements communautaires tenus au cœur de Boisbriand.

Les différents jeux de mains, leur expressi0n, leur position, tout s’exprime en mode non verbal. Et le résultat de toutes ces rencontres est magnifique. À découvrir absolument.