Avec l’adoption de la loi 122, qui transforme les municipalités en gouvernements de proximité, nous, acteurs du monde municipal, sommes appelés à contribuer encore plus activement et de manière durable au bien-être des tout-petits et de leur famille. Cela nous semble d’autant plus prioritaire sachant qu’aujourd’hui, un enfant sur quatre est vulnérable à la maternelle dans au moins un domaine de développement.
Pour ce faire, nous devrons développer et renforcer nos collaborations avec les acteurs en petite enfance (notamment; scolaire, santé, communautaire) afin d’augmenter la portée de nos actions, mieux travailler ensemble ainsi que partager nos ressources et nos idées.
Autrement dit, il faut que nous développions, en collaboration avec les acteurs de nos collectivités, le «réflexe» de penser et agir pour nos tout-petits.
De nombreuses retombées positives associées à la démarche MAE peuvent être observées dans nos municipalités accréditées. Nos enfants et plus particulièrement les tout-petits grandissent dans des environnements sociaux plus accueillants et inclusifs. Ils bénéficient d’une offre de loisirs plus diversifiée et encore mieux adaptée à leurs besoins. Ils profitent d’un cadre bâti et de milieux de vie plus sécuritaires et accessibles, leur procurant un soutien accru à leur réussite éducative.
Ces résultats sont imputables à des initiatives de toutes sortes, qui touchent concrètement la vie des familles, par exemple l’aménagement d’une zone pour les 0-5 ans dans les événements municipaux, la diffusion de spectacles destinés aux tout-petits, l’aménagement de jardins communautaires intergénérationnels, l’offre d’ateliers de psychomotricité pour les 0-3 ans, la mise en place de campagnes d’accompagnement des enfants vers l’école (Trottibus, Mon école à pied, à vélo), etc. Ces initiatives peuvent et doivent être multipliées.
À l’occasion de la Grande semaine des tout-petits, nous souhaitons que l’ensemble de la société québécoise reconnaisse l’importance de soutenir les municipalités pour repenser leur structure, leurs services et leurs aménagements ayant des répercussions sur la qualité des vies des tout-petits. Différents leviers comme les Politiques familiales municipales (PFM) et l’accréditation MAE sont à leur portée, mais elles auront besoin qu’on leur donne les moyens d’investir pleinement cette nouvelle responsabilité sociale qui découle de leur rôle de proximité auprès des familles.
Mettons plus que jamais l’enfant au cœur de nos préoccupations. Soyons tous pour les tout-petits!
51 Maires, mairesses ou préfet,
Municipalités amies des enfants
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